Réactions 2010

Année 2010

Nous devons aussi rappeler qu’en échange de 120 AVSi réemployés, la GPEP et la FNASEPH omettent l’octroi de subvention de l’Education nationale équivalant à environ 2 500 000 euros. Elles omettent superbement de préciser aussi que cette subvention a été accordée sur la ligne budgétaire consacrée normalement à la part charges financières que doit assumer l’Education nationale pour l’emploi des EVS-AVSi. Humeur et fureur des précaires EVS-AVS

"Ne comptons pas sur la philanthropie de la presse" dites-vous ? C'est mal connaître une presse écrite comme l'Humanité qui bien que dans l'obligation de vendre son quotidien pour survivre, apporte tout le temps son aide, intellectuelle et morale à défaut de pouvoir être financière, à tous ceux qui souffrent.

Correspondant pour ce quotidien, essentiellement pour la région Haute-Normandie (mais je peux traiter d'infos extérieures à cette région), je suis à votre disposition pour couvrir tout événement ou information portant sur la situation des enfants handicapés à l'école.

Bien à vous

Frédéric SEAUX

L'Humanité

M. Franck Reynier alerte M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Des familles font face avec beaucoup de courage et de dignité à des situations particulièrement délicates sur le plan humain et se trouvent fortement pénalisées par des décisions qui sur le fond ne correspondent pas à ce que la République se doit d'offrir en matière de solidarité à l'égard d'enfants handicapés. Ces suppressions choquent également dans leur forme, car elles sont systématiquement annoncées de manière particulièrement tardive et brutale, ce qui ne fait qu'accroître la colère et le désarroi des parents concernés.   Assemblée nationale 

Mme Odette Terrade attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la scolarisation des élèves handicapés.

Plusieurs associations de parents d’élèves et syndicats d’enseignants dénoncent le manque d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) dont le rôle est d’accompagner les élèves handicapés accueillis dans des établissements scolaires ordinaires. Cette scolarisation indispensable de ces élèves est justement remise en cause par le déficit de personnel AVS et la situation devient réellement « complexe » dans certaines académies.

Dans le Val-de-Marne, ils seraient plus d’une centaine d’élèves handicapés à attendre une AVS pour être scolarisés. L’obtention d’une AVS est issue d’une longue démarche de la part des parents qui doivent en faire la demande à la maison départementale des personnes handicapées.

En cas de réponse positive, l’inspection académique doit proposer une AVS à l’élève. Mais bien souvent, les inspections d’académie ne sont pas capables de faire appliquer correctement cette décision ou d’octroyer le nombre d’heures d’accompagnement prescrites à l’enfant.

Pourtant, la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées fixe le « devoir » à l’éducation nationale d’accueillir les enfants handicapés à l’école. Mais cette obligation régalienne ne peut être honorée notamment en raison des restrictions budgétaires.

C’est pourquoi, alors que vient d’avoir lieu la journée internationale des personnes handicapées et que le rôle primordial des AVS est unanimement reconnu dans l’apprentissage des élèves handicapés, elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour augmenter le nombre d’auxiliaires de vie scolaire afin de répondre à la demande croissante des enfants en situation de handicap pouvant être scolarisés dans une école ordinaire.   Odette Terrade

« Notre Collectif (Handicap 81) vient aussi d'envoyer une lettre en recommandé au ministre. Une copie a aussi été transmise aux députés et sénateurs du Tarn. Il faut que tout le monde inonde les bureaucrates de tels courriers ; c'est peut être une goutte dans l'océan mais cumulées, on peut en faire un ras de marée !! Restons motivés surtout.  »

La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a estimé jeudi dans un communiqué que la scolarisation des enfants en situation de handicap était «remise en question» car «un nombre croissant» de ces enfants ne sont plus accompagnés d'auxiliaires de vie scolaire (AVS). L'Alsace

Communiqué de presse- 23 novembre 2010 :

La FCPE dénonce le désengagement de l'Etat dans la scolarisation des enfants en situation de handicap et demande que tous les élèves, quelles que soient leurs spécificités, soient accueillis correctement dans l'Ecole de la République.

La FCPE constate qu'un nombre croissant d'enfants en situation de handicap ne peuvent plus bénéficier de l'accompagnement par des auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui devraient faciliter leur scolarisation. Cette situation déplorable dégrade considérablement les conditions de scolarisation de ces enfants et l'on peut craindre pour leur avenir.

Car l'Education nationale, par le biais des Inspections académiques, n'applique pas ou applique de façon incomplète les décisions prises par la Commission départementale des personnes handicapées (CNDPH), concernant l'accompagnement d'un élève par un AVS.

La loi du 11 février 2005 relative au handicap a été une avancée majeure pour la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap. Mais son application n'est pas à la hauteur des enjeux !

C'est à l'Education nationale de recruter et de former les auxiliaires de vie scolaire nécessaires.

C'est à l'Education nationale d'assurer la formation des enseignants pour accueillir les enfants en situation de handicap.

La FCPE dénonce le désengagement de l'Etat dans la scolarisation des enfants en situation de handicap et demande que tous les élèves, quelles que soient leurs spécificités, soient accueillis correctement dans l'Ecole de la République.

Autisme Infantile

Comment j’ai cru être devenue sourde et aveugle ou le silence assourdissant des associations nationales

Publié le 25 novembre par  Béatrice Bolling 

C’est une bien triste rentrée que cette rentrée 2010-2011, et ce n’est pas fini. Je vais vous faire un bref résumé des évènements qui ont jalonné ces trois derniers mois:

En quelques semaines donc, l’avenir de nos enfants a, plus que jamais, été compromis. Pas un seul commentaire de Lea pour Samy / Vaincre l’Autisme, pas un bruit du côté d’Autisme France.

Les deux ont donné organisé des congrès, certes. Mais pendant que tout s’écroule du côté d’un pan fondamental de la prise en charge de nos enfants, on est en droit de se demander quelle est la place du mouvement associatif dans notre cause.

Handik  a pris le relai sur les questions de scolarisation, les réseaux informels de parents ont réagi au nouveau DU, mais tout cela aurait eu une portée plus profonde encore si elle avait été coordonnée entre les grandes associations.

Parents, amis, familles, organisons: nous, impliquons nous, malgré l’inertie et le silence assourdissant des grandes associations. La cause de nos enfants est en train de prendre un virage, et pas forcément le bon.

N’oublions pas, dans nos combats individuels, que l’union fait la force et que nous devons tous apporter notre pierre à l’édifice commun pour que les enfants autistes de demain ne soient pas encore moins bien lotis que les nôtres.

Article du Canard enchaîné : 24 novembre 2010.

« La situation actuelle est intenable pour les enfants, les familles, les enseignants, ainsi que les auxiliaires de vie scolaire. » Les élus appellent au « déblocage immédiat de moyens propres à assurer à chaque enfant une scolarisation effective et optimale. » Ils s'associent à l'inquiétude des familles déjà lourdement touchées par le handicap. Ouest France

Vœu pour la scolarisation des enfants handicapés : 

Cinq ans après la promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, force est de constater qu’il reste beaucoup à faire pour un accès effectif aux droits des personnes handicapées.

La rentrée 2010 s’est ainsi déroulée dans des conditions catastrophiques pour près de 1 300 enfants handicapés en Loire-Atlantique, la loi du 11 février 2005 affirmant pourtant le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté.

Comme dans la plupart des départements, les enfants et les familles concernés en Loire-Atlantique, ont appris le jour même de la rentrée que les moyens d’accompagnement nécessaires à leur scolarisation avaient été très largement amputés.

À Nantes, la décision de l’Inspecteur d’Académie d’amputer de 3 heures toutes les notifications supérieures à 6 heures d’accompagnement par semaine, afin de pourvoir à toutes les demandes, s’apparente à du saupoudrage et ne saurait, en aucun cas, garantir aux élèves handicapés une scolarisation effective, garante de leur autonomie.

Les élus nantais s’associent à l’inquiétude des familles face à cette décision, prise de manière unilatérale et dans une seule logique comptable, qui accentue par ailleurs la précarisation déjà flagrante de tous les auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent les enfants au quotidien.

La loi du 11 février 2005 rendait opposable le droit à la scolarisation des enfants handicapés. Il appartient à l’Etat de veiller au respect de ses engagements, en attribuant aux Académies les moyens financiers nécessaires à la scolarisation effective de tous les enfants.

Plus généralement, se pose la question des moyens financiers alloués aux établissements d’accueil des enfants, des jeunes et des adultes handicapés : le manque cruel de places dans ces établissements ne favorise pas la fluidité du parcours éducatif et complique, s’il en était besoin, le quotidien de familles déjà lourdement touchées par le handicap.

Le Conseil municipal de Nantes alerte le Gouvernement sur la situation actuelle, intenable pour les enfants, les familles et les enseignants, et appelle de ses vœux le déblocage immédiat de moyens propres à assurer à chaque enfant une scolarisation effective et optimale.

Nantes, le 8 octobre 2010

Jean-Marc Ayrault

Député-Maire

Je tiens à exprimer mon incompréhension face au non-renouvellement de plusieurs contrats d’auxiliaires de vie scolaire s’occupant d’élèves en situation de handicap dans l’Isère. L’accueil de ces élèves dans les écoles de droit commun était, pourtant, un engagement phare lors de la campagne pour les élections présidentielles. Rachida Dati