Unapei

 Site de l'Unapei : http://www.unapei.org/ 

26/01/11 _ L’année 2010 était celle du cinquantenaire de l’Unapei, l’Union nationale des Associations de Parents, de Personnes handicapées mentales et de leurs Amis. Lors d’une soirée organisée le 18 janvier, ses responsables ont rappelé le chemin parcouru… et celui qui reste à faire pour assurer les droits des personnes handicapées mentales. Paris Normandie

25/01/11 _ Certains progrès sont remarquables, et l’Unapei s’en félicite. C’est le cas par exemple, de la création de 250 classes d’intégration scolaire (CLIS). Mais elle souligne également ce qui reste à faire, d’abord en matière de scolarisation. « Que réserve notre pays aux enfants déficients intellectuels ? » s’interroge Christel Prado. « La loi du 11 février 2005 prévoyait que les programmes scolaires intègrent une sensibilisation à la différence. Mais 6 ans plus tard, rien n’a changé dans le contenu des livres scolaires. Quant aux enfants lorsqu’ils sont scolarisés, ils le sont à temps très partiel et les auxiliaires de vie scolaire (AVS) sont absents ou non formés. La formation initiale des enseignants, elle aussi, est manquante. » Destination Santé

21/01/11 _ Présidente de l'Unapei, Christel Prado, revient sur 50 ans d'actions marquées par une révolte intacte et l'engagement de nouveaux défis à l'orée d'un nouveau cinquantenaire.

Un autre sujet nous préoccupe, celui de l'avenir réservé aux enfants déficients intellectuels. La loi du 11 février 2005 n'est pas qu'un texte de loi, c'est un texte sacré que notre esprit ne cesse de psalmodier en attendant sa mise en œuvre effective. La loi prévoit que les programmes scolaires intègrent une sensibilisation au handicap. Cette disposition n'a pas de réelle incidence financière sauf à changer des manuels scolaires. Pourtant, six ans après, les programmes ne frissonnent pas en intégrant un sujet qui les honorerait. Parler du handicap dans une école, c'est engager les futurs citoyens sur les chemins du respect. C'est la garantie d'une pleine cohésion sociale.

Notre pays a cependant fait beaucoup depuis 2005 en matière de scolarisation des enfants handicapés. Ils sont 60.000 de plus à être scolarisés. Mais ces chiffres honorables masquent une réalité qui l'est moins : beaucoup d'entre eux sont scolarisés à temps très partiel et leur famille doit assurer leur garde et la coordination des rééducations le reste du temps, nombre d'entre eux bénéficient d'une décision d'attribution d'un Auxiliaire de Vie Scolaire mais font leur rentrée sans cet AVS ou avec un AVS non formé, ou encore accompagnés par des personnes bénéficiant d'un contrat d'insertion. Aujourd'hui les solutions choisies ne donnent satisfaction ni aux enfants, ni aux enseignants, ni aux AVS, ni aux familles.

La loi prévoit aussi une collaboration entre l'Education nationale et le secteur médico-social. Même si les décrets sont récents, les expériences de collaboration restent marginales. Yanous