Intégration des élèves handicapés 2010

Année 2010

Depuis la rentrée, neuf élèves souffrant de troubles cognitifs bénéficient du dispositif d'inclusion scolaire au collège des Cordeliers. Premier bilan de la classe ULIS. La République des Pyrénées

L'IEM est ouvert aux enfants qui ont été, dès leur naissance où ils ont parfois souffert, pris en charge par les CAMPS (Centres d'action médico-sociale précoce) : « Les modalités sont adaptées à chaque enfant. Nous voulons optimiser les compétences pédagogiques, éducatives et motrices.» À l'issue de cette période, la majorité des enfants intègrent le groupe des 6-12 ans. Là, selon les capacités et aspirations de chacun, est fait le choix d'une scolarité sur place, au centre, ou en inclusion, dans une école ou un collège du quartier, en section d'enseignement général et professionnel adapté, pour les plus grands. La Voix du Nord

Schéma Régional d'Organisation Médico-Sociale : Appliqué, par exemple, à la scolarité de l’enfant porteur d’un handicap, cela nécessite de développer une analyse en vue d’une évolution des organisations.

La scolarisation d'un enfant handicapé fait désormais partie des priorités nationales. Depuis la loi du 11 février 2005, le nombre d'enfants porteurs d'un handicap accueillis dans les écoles et par les ATSEM, Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles, est en augmentation.Suite à ce constat, le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) a organisé une formation à l'accueil de l'enfant porteur d'un handicap. La Dépêche Commentaires : Est-ce pour pallier le manque d'auxiliaires de vie scolaire ? Et ces auxiliaires, quand auront-elles une formation ?

7 enfants autistes âgés de 6 à 11 ans sont accueillis au sein de cette structure d'inclusion. Elle répond à la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances des personnes handicapées. Un professeur spécialisé, aidé d'une auxiliaire de vie, va permettre à ces 7 écoliers de poursuivre une scolarité en milieu ordinaire. Ouest France

L'Institut médico-éducatif du Grand Fief va s'agrandir. De quoi créer des espaces plus adaptés et ouvrir le centre à d'autres structures. Objectif : faire tomber les clivages entre enseignement classique et spécialisé. Ouest France

Depuis la rentrée, l'UPI (unité pédagogique d'intégration) du collège Salengro est devenue une ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire). Un changement de nom mais une motivation intacte pour Danielle Delory, qui y enseigne depuis deux ans et prendra sa retraite à la fin de l'année. La Voix du Nord

Depuis un mois, la ferme thérapeutique de Zudausques, succursale de l'institut médico-éducatif (IME) de Longuenesse, accueille dix enfants dans un espace créé pour eux, pour qu'ils s'épanouissent autrement, grâce aux animaux notamment. La Voix du Nord

Au collège, son auxiliaire de vie scolaire, Fany Monhurel l'accompagne depuis 2009. « Je suis ses bras et ses jambes. Je fais ce qu'il ne peut pas faire. Nous passons de bons moments ensemble, c'est un élève brillant. Adrien est un jeune bien dans sa tête et dans son corps. Pour moi, ce n'est que du bonheur ! » Ouest-France 

Dans le cadre de la Journée internationale des personnes handicapées, Luc Chatel a tenu à illustrer les efforts observés à l’échelle nationale en présentant les différents dispositifs mis en place à l’école Lafayette. Cet établissement fait figure de modèle. Le Journal de la Haute-Marne

Lors de cette visite, il a découvert l’organisation et le fonctionnement de quatre classes scolarisant des enfants handicapés dès la maternelle et il s’est entretenu avec les personnels chargés de l’enseignement ou l’accompagnement de ces élèves. Luc Chatel a rappelé quelques données sur la scolarisation des enfants handicapés, une priorité renouvelée cette année par le Gouvernement. Ministère

Aujourd’hui, Anedel présente un syndrome extrapyramidal. « Elle est trop raide au niveau des bras et des pieds, mais aussi trop molle de la colonne vertébrale et ne marche pas encore. Surtout, elle souffre énormément », confie sa mère. Une situation d’autant plus difficile que la famille attend en vain un logement social en rez-de-chaussée. La fillette fréquente une école dédiée aux enfants présentant des problèmes neurologiques. « De ce côté-là, ça se passe plutôt bien », se réjouissent ses parents. Le Parisien

Luc Chatel a annoncé la scolarisation de 12.000 élèves handicapés de plus par rapport à 2009 en milieu scolaire ordinaire. Le nombre total s’élève à 197.000 scolarisés. Le nombre d’enseignants référents (+ 171 par rapport à 2009, soit 1.478 professeurs impliqués) et le nombre de professeurs spécialisés (+340) ont également augmenté. L'Étudiant _ EducPros

Vingt-quatre élèves de Pablo-Neruda se transforment en reporters pour Mathéo. Mathéo est un petit garçon comme les autres. Sauf qu'il ne pourra aller en classe de neige avec ses copains de l'école Pablo-Neruda. Mathéo se déplace en fauteuil roulant et ses parents ne peuvent l'accompagner à la montagne. La Voix du Nord

Soixante-six élèves de deux établissements médico-sociaux du département peuvent désormais bénéficier d'un enseignement en milieu ordinaire. La République des Pyrénées

Pour sa deuxième année dans l'établissement, Théo, 12 ans, est ravi de pouvoir continuer à aller en cours avec ses camarades, et peut-être plus que les autres. Malgré son « infirmité motrice cérébrale », qui lui paralyse le côté gauche, et le gène dans son rapport à l'espace, il peut aller à l'école comme tout le monde. L'Aisne Nouvelle

Le handicap entre au collège Marracq. L'établissement accueille depuis la rentrée une douzaine d'élèves au sein de son Unité localisée pour l'inclusion scolaire pour des élèves ayant des difficultés cognitives. Sud Ouest

Jeudi matin, l'école primaire du quartier Hérauritz n'a pas été la seule à rouvrir ses portes. Les élèves du Centre de rééducation motrice ont eux aussi retrouvé les bancs de l'école. Sud Ouest

C’est ainsi qu’est né en 2001 le Service d’intégration scolaire et universitaire (Sisu). Avec un peu plus de cinq permanents, onze secrétaires de cours à temps partiel et de nombreux recours ponctuels à des prestataires de rééducation spécialisés dans chaque handicap, ce service accompagne une centaine d’étudiants sur Nancy, de la sensibilisation à la poursuite d’études auprès des lycéens handicapés à l’aide à l’orientation et à l’insertion professionnelle, en passant par l’adaptation des modalités d’examen, le soutien en cours et aux actes de la vie quotidienne. La Croix

Stéphanie a le sourire. Stéphanie est la maman d'Alexandre qui fêtera ses 15 ans en janvier. Élève de 4e EGPA au collège Félix-Aunac à Agen, pendant deux semaines, Alexandre suit un stage d'insertion chez McDonald's à Boé. En fait, comme des milliers d'enfants de son âge, il découvre le monde professionnel. À la différence près qu'Alexandre est porteur d'une trisomie 21. Sud-Ouest

L’actualité des parents d’enfants en situation de handicap ne s’arrange pas. Faudra-t-il comme ce papa dont Guyaweb avait auparavant recueilli le témoignage (Guyaweb du 09/09/2010) s’enchaîner pour alerter sur les dysfonctionnements d’accès à l’école des enfants handicapés. Guyaweb

Le constat chiffré ci-dessus, s'explique par le fait que 24,8 % de la population élèves handicapés du secondaire passent en lycée, contre 71,6 % pour la population élèves non handicapés. Majoritairement ces élèves abandonnent leurs études ou se dirigent vers des formations très courtes par méconnaissance du champ des possibles, tant en matière d'orientation que de professionnalisation» explique Boris Bertin, délégué général ARPEJEH. Lyon-communiqués

La fin des remboursements du transport d'élèves du CLIS au CMPP de Narbonne a fait réagir l'ADEREP, association de parents d'élèves de Coursan, qui communique : [...] L'élève est extrait momentanément de sa classe et rejoint le CMPP de Narbonne pour pouvoir suivre par la suite, grâce à ce traitement individualisé, une scolarité normale. [...] la CPAM de l'Aude a adressé début septembre la signification de la fin des remboursements des transports qui menaient les élèves des écoles des zones rurales au CMPP de Narbonne. [...] C'est appliquer aux familles en question la double peine d'avoir un enfant en difficulté et de devoir payer pour le scolariser normalement. [...] Un enfant en échec scolaire voire handicapé léger devient donc administrativement un enfant normal pour raison d'économies budgétaires. Alors pourquoi avoir créé des classes spécialisées ? ». Midi Libre

Handicap ou pas, la crèche accueille tous les enfants. France info

Malgré la loi du 11 février 2005 pour « l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », très nombreux sont les enfants et adolescents sans solution éducative, sans aucune prise en charge. Quant à ceux qui ont la chance d' être accueillis à l' école ordinaire ou en institut médico-éducatif (IME), ils se retrouvent plus de la moitié de leur temps dans leur famille, les services de loisirs classiques leur étant très souvent fermés. Le problème est identique pour beaucoup d'adultes handicapés mentaux qui n'ont souvent pour seul loisir que la télévision. L'Indépendant

Ce qui est formidable dans l'extrait que je reproduis de la prose de Lionel Jospin, c'est que, tout en étant parfaitement représentatif des commentaires émis à l'époque, tout cela reste purement conjoncturel car uniquement attaché à des questions de pure forme. À aucun moment, ni Jospin, ni l'ensemble des commentateurs ne se sont posé LA question : mais qu'en est-il réellement de la situation des handicapés à l'école, question à laquelle il aurait été facile de répondre, pour peu qu'on la posât aux intéressés (les parents d'élèves), ce que personne n'a pensé à faire, en tout cas pas Lionel Jospin. Le Post

Voici le reportage France 3 sur le problème de l'accompagnement des enfants en situation de handicap dans le Tarn.

Voici le lien pour le reportage France 3 édition de Toulon.

Le collectif de parents mobilisé autour de la petite Jeanne, élève handicapée du collège du Triolo de Villeneuve-d'Ascq (notre article du 20 novembre) a envoyé une lettre ouverte au Président de la République, au ministre de l'Éducation nationale, au député, au maire, à la rectrice... Le but : attirer leur attention « sur les difficultés rencontrées par les élèves porteurs de handicap lorsque leur AVS-I (Auxiliaire de vie scolaire individuel) est absent pour une période longue. » [...] Le problème est d'autant plus grave lorsque la présence de l'enfant au collège est subordonnée à la présence de l'AVS-I. C'est le cas par exemple pour les enfants trachéotomisés. Le non remplacement des AVS-I remet en cause le droit pour les enfants porteurs d'un handicap d'être scolarisés avec la même égalité des chances de réussite que les autres élèves. » La Voix du Nord

Une auxiliaire de vie scolaire absente et c'est la scolarité d'une enfant handicapée moteur qui est gravement perturbée. C'est ce qui est arrivé à Jeanne Pelat, 14 ans, au collège du Triolo. La Voix du Nord

« Il ne faut pas seulement tenir compte des chiffres, mais aussi des dossiers déposés par les parents à la Maison départementale des handicapés (MDPH). Dans une classe de 30 élèves, les enfants concernés, même aidés par une auxiliaire de vie scolaire seront largués », explique Christelle Cuvelier, maman d'un élève de la classe d'intégration scolaire (Clis) de Maurice-Carême. La Voix du Nord

En France, 5% des enfants sont affectés par un trouble de l'apprentissage : dyslexie, trouble de l'attention, des handicaps invisibles source d'échec scolaire. Des enfants rejetés par un système scolaire qui n'a pas les moyens et la formation pour les accueillir. TF1

Il y aurait 20 000 enfants handicapés non scolarisés dans l’École de la République (source : Rapport Bizot, Inspection générale de l’Éducation Nationale, 2008). Selon une étude de la DRESS - 2005, on ne compterait que 6 000 lycéens handicapés (dont 2 000 en classe de terminale) et 8 783 étudiants sur les bancs universitaires en 2007 (0.1% de la population étudiante). A titre de comparaison, 121 000 étudiants handicapés sont recensés au Royaume Uni, représentant 5.3% de la population étudiante (source : OCDE/CERI – Serge Ebersold – 2008). Pour rappel, l’Unesco a fixé en 1999 un objectif de scolarisation de tous les enfants d’ici 2015. Le Petit Économiste

"Tant que l'Éducation nationale n'aura pas réglé l'accès des enfants handicapés à l'école, le problème restera entier", observe Éric Blanchet, directeur général de l'Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Adapt). L'Express

Dans notre édition du lundi 18 octobre, nous vous relations le difficile quotidien d'une maman d'un enfant autiste. Nous avons voulu savoir comment, dans les écoles, on s'organisait pour accueillir au mieux les petits élèves ayant une déficience. Rencontre avec Arnaud Marié, directeur de l'école Salengro, et Joël Dubreu, directeur de Renan-Buisson. La Voix du Nord

La rentrée scolaire est passée, les élèves sont en classe depuis plus d’un mois, chacun a pris ses marques, et c’est reparti pour une année. Sauf s’il se trouve que votre enfant est porteur de handicap. On aurait pu croire que depuis la loi de 2005, qui établit comme principe l’inscription des élèves handicapés à l’école « ordinaire », la situation des handicapés à l’école aurait quitté le registre du scandale pour entrer dans celui de la gestion ordinaire de la vie scolaire. Hélas, il n’en est rien. Pire, la situation générale s’est en fait dégradée, réduisant souvent à néant l’immense espoir suscité par cette loi chez les familles d’enfants handicapés.Agora Vox

Le 4 mai, Ardi, un jeune Kosovar handicapé qui était accueilli dans un établissement spécialisé en France, était expulsé vers son pays d'origine. Depuis son retour, ses capacités intellectuelles et physiques ont décliné rapidement, faute de prise en charge adaptée. Reportage à Dagobil, le village où il vit avec ses parents. Rue 89

Mais pour les syndicalistes, c'est surtout le fonctionnement d'ensemble qui serait à revoir : « Les décideurs sont plus dans une logique économique que dans une démarche pédagogique. Aujourd'hui, ça coûte moins cher de mettre un enfant handicapé à l'école que dans un IME », s'emporte Dominique Slosse, professeur d'éducation physique dans l'établissement Jean-Lombard. Avant d'ajouter : « L'intégration (scolaire, professionnelle, NDLR) des personnes handicapées c'est très bien, mais derrière ça ne suit pas. Les écoles n'ont pas les moyens nécessaires, les enseignants ne sont pas formés pour accueillir des enfants handicapés. » La Voix du Nord

« Nous sommes conscients des difficultés des familles et nous faisons tout pour y remédier », précise Dominique Gratianette, secrétaire général de l'Inspection académique. « Mais nous devons aussi tenir compte des règles qui nous sont imposées, notamment la loi de 2005 sur le handicap. C'est la Maison départementale des personnes handicapées qui prescrit et les services de l'État qui doivent mettre en œuvre et payer, sans création d'emplois publics. Il faut faire avec du personnel non pérenne et de statuts différents : droit public pour les AVS (assistants de vie scolaire) ; droit privé pour les EVS (emplois de vie scolaire). Il y a des délais incompressibles d'embauche. Il faut une convention avec Pôle emploi, le collège employeur, la paye étant assurée par un lycée. Nous sommes confrontés à un problème de ressources humaines que la crise n'a pas arrangé. » Sud Ouest