Surdité, déficience auditive 2011

Année 2011

29/12/11 _ Créée en 2008 à l'initiative de plusieurs familles d'enfants déficients auditifs, et actuellement présidée par Christine Bourdin, l'association Chloé a pour but de favoriser l'intégration sociale, culturelle et scolaire en milieu ordinaire des enfants sourds et malentendants s'exprimant oralement. Elle défend leur droit à la parole et à l'éducation auditive dès le plus jeune âge. La Montagne 

14/09/11 _ Scolarisés à Briouze, les deux enfants souffrant de surdité doivent se partager une seule auxiliaire de vie. Révoltant, selon la maman. Alençon.maville

02/09/11 _ Handicap et scolarité : une famille dans l’impasse. Les époux Scherer, de Tromborn, multiplient les démarches pour permettre à leur fille Manon, déficiente auditive, d’intégrer une filière qui soit en adéquation avec son profil. Mais l’Inspection d’académie s’y oppose. Le Républicain Lorrain  

02/09/11 _ Proposée en option aux baccalauréats Général et Technologique depuis 2008, la langue des signes française (LSF) fait progressivement son chemin à l'Université. Voici le tour des formations à la LSF, y compris celle de l'"Université de la langue des signes", et ce vers quoi elles mènent. Média Étudiant 

04/07/11 _ [Belgique] De nombreux enfants atteints de surdité tentent chaque année leur chance dans l’enseignement ordinaire. Une démarche qui est loin d’être simple. C’est l’histoire d’une maman qui se bat depuis 9 ans pour que son fils Arthur, 15 ans, malentendant, réussisse ses études au sein d’un enseignement ordinaire. Une maman dont le rêve s’est brisé mercredi lorsque l’école lui a annoncé qu’Arthur avait raté tous ses examens et qu’on lui conseillait de plutôt se diriger vers un enseignement technique de transition ou une école spécialisée. L'Avenir

27/06/11 _ Brimés durant 100 ans, les sourds réclament justice. La Fédération suisse des sourds demandera des excuses aux institutions ayant relayé l'interdiction de la langue des signes à l’école dès la fin du 19e siècle. Pendant une centaine d’années, ce diktat contre une «langue de singe» a exclu les sourds de l’éducation supérieure.  Swissinfo

14/06/11 _ À l'école maternelle du Lac, à Saint-Berthevin, Aleyna, 3 ans, est épaulée par une auxiliaire de vie scolaire (AVS) elle aussi atteinte de surdité. Une victoire remportée par sa maman. Laval.maville

11/06/11 _ Malgré toutes les dispositions favorables entourant aujourd’hui la scolarisation des élèves handicapés, facilitée à Altkirch par une étroite coopération entre le lycée et Le Phare, le parcours de l’élève et de sa famille reste un combat : « Quand on a découvert ma surdité, un médecin a dit à mes parents que je ne suivrai jamais une scolarité normale », se rappelle Aurélie. L'Alsace

11/04/11 _  Depuis janvier, l'association DonBosco a initié un nouveau dispositif, baptisé «LSF 29», destiné aux sourds et à leur entourage. Preuve que ce service répond à une véritable attente, sa présentation détaillée, avant-hier, a attiré un large public.Le fait ne laisse pas de surprendre, il n'en est pas moins réel: il a fallu attendre 1991 pour que la Langue des signes française ait droit de cité dans notre pays et 2005 pour qu'elle soit enfin reconnue comme langue à part entière. Le Télégramme

06/04/11 _ Langue des signes "silence, mes mains parlent" Le Journal du Pays Basque

01/04/11 _ Pour scolariser le petit Louison, sourd, ses parents en appellent aux dons. La Voix du Nord

26/02/11 _ « Une langue n’existe que dans une culture. » La comédienne fait vivre la culture sourde à Paris à travers l’International Visual Theatre (IVT) qui propose des spectacles, enseigne la langue des signes et édite des ouvrages pédagogiques. Dernières Nouvelles d'Alsace

Suisse : 02/02/11 _ Premier bébé vaudois de l’année, Paul se porte comme un charme. Tout comme sa sœur, il entend, alors que ses parents souffrent de surdité. Rencontre avec une famille qui mêle sons et gestes. L'Illustré

19/01/11 _ Lionel Bordage, jeune retraité et sourd : « Mon parcours professionnel m'amène à penser que la langue des signes reste indispensable, malgré l'apparition des implants. » [...] Aujourd'hui, avec l'intégration scolaire, ce sont des AVS (1) qui « codent » et « signent » du mieux qu'ils peuvent, mais le niveau est trop faible pour être efficace. Surtout, les enfants n'ont plus de « modèles » sourds devant eux. Ouest France

  Les déficiences auditives :

  L’enfant peut rencontrer un problème d’élocution et son développement peut en être retardé. Son élocution est  trop fort ou trop bas, et décousu. L’enfant a des problèmes à comprendre les consignes orales. Et va donc privilégier ce qui est écrit.

  À l’oral, l’enfant répond à côté à la question posée. Et finalement, l’enfant peut être réservé et s’isoler. L’enfant ayant des déficiences auditives va déployer son imaginaire et interpréter les expressions du visage de l’interlocuteur, au risque de nombreuses confusions. Et si je disais

L’ALPC attend une réponse précise à cette question fondamentale :

- Les MDPH demandent aux parents d’exprimer un choix linguistique pour leur enfant sourd et la LPC figure parmi les options proposées. Près de 25% des familles ont exprimé le choix de la « Langue française parlée complétée » comme mode de communication, soit environ le même pourcentage que celles qui ont fait le choix de la LSF (données Ministère Éducation nationale). Pourquoi ce choix n’est-il pas pris en compte ?

- Les jeunes sourds auront droit à cette mise en accessibilité lors de leurs études supérieures et dans le cadre de leur vie sociale adulte. Leur besoin de LPC est aussi reconnu dans les protocoles de mise en œuvre des centres-relais téléphoniques. Pourquoi ce droit n’est-il pas accordé aux enfants, qui, entre 3 et 18 ans, présentent le même type de handicap ? Handirect

Evelyne Koenig a commenté votre lien.

Commentaire de Mme Evelyne Koenig, sourde, présidente de Handik :

« Si j'approuve le respect des choix des parents qui prônent le Langage Parlé Complété, je tiens à dire deux choses, en tant que sourde maîtrisant parfaitement le français oral et écrit ( rien de miraculeux, je n'étais que demi-sourde avant de devenir sourde profonde): bien parler ne suffit pas. Pour s'intégrer, s'inclure comme on dit politiquement correct .., il faut communiquer. Les entendants me comprennent très bien mais moi? mon besoin est de les comprendre. La Lsf est bien plus facile que la lecture labiale, même accompagnée de LPC. Lire sur les lèvres pendant plusieurs heures est épuisant, croyez moi sur parole. L'article dit que le lLPC est un moyen de communication: c'est un code accompagnant le français, c'est tout. Accès restreint car aucune communauté de n'utilise. Plus facile à utiliser pour les parents que d'apprendre la LSF, j'en conviens. Parents qui choisissez l'oral, n'oubliez pas que votre enfant est sourd et qu'il a besoin de se sentir reconnu comme tel. Je suis professeur en collège et vois nombre d'adolescents mal à l'aise dans le seul oral. Ouvrez vous, acceptez la différence et la Langue des Signes. Une richesse de plus, pourquoi pas ? »