Recroquevillée comme un chat
tu déplaces tes yeux inquiets
au delà du foyer
que penses-tu? Tandis que
tu regardes le feu
ton regard se perd
dans le lointain, tu entends
encore les échos du jour qui meurt
tu te répètes
des mots anciens mais inutiles
il tremble de froid le bois du dessus
et dans ton coeur
ne s'arrête pas la nuit
un oiseau s'en va engourdi
tournoyant dans le verre glacé
Tes pensées aussi
en imitant son vol
sortent et vont en quête
de nuages blancs et de celui qui t'aime
de loin
éternellement