Nous possédons certains livres écrit par nos anciens ou à propos de leurs exploits.
Jean-François DAILLE
Récit Biographique d'un médecin militaire dans la Marine. On suit avec enthousiasme son parcours et ces différentes affectations : Rapa, Tubuai, les Marquises, les îles Sous-le-Vent, les Samoa, les Fidji, la Nouvelle-Zélande, Apia, Christchurch, Invercargill, Hong-Kong et d’autres encore. Le tout agrémenter de nombreux conseils avisés sur la pratique médicale.
Disponible à la bibliothèque de l'association.
Cet ouvrage a été édité à compte d’auteur. Vous pouvez le commander auprès de l’auteur (docteur.daille3337@outlook.fr) ou auprès de « Ceux du Pharo ». Le prix est de 20 euros, port compris
Ali Hamdan
Cet ouvrage tente une amorce de réponse à la problématique de la santé liée à la pauvreté et des moyens pour parvenir à sortir de cette impasse. Comment peut-on apporter à ce pays des soins médicaux peu coûteux et de qualité dont l’accès est ouvert à tous ? Comment soumettre des recommandations sanitaires dans un environnement dont les préoccupations écologiques sont réelles ? Quels sont les moyens pratiques pour les populations les plus vulnérables, éloignées des centres de santé, d’accéder à des soins médicaux de qualité ? Comment renforcer les prestations sanitaires là où les ressources humaines sont déficientes ?
Disponible à la bibliothèque de l'école.
Louis-Armand Héraut
L'École Principale du Service de santé de la Marine, connue sous le nom d'usage de « Santé Navale » fut créée en 1890 à Bordeaux pour répondre aux besoins de la marine de guerre et des colonies. Après avoir passé 50 ans sur les bords paisibles de la Garonne, en 1940 elle fut prise dans une suite d'événements qui auraient pu entraîner sa fin prématurée.
Après une tentative de fuite vers Casablanca le 24 juin 1940, l'École trouva refuge à Montpellier dans la plus vieille faculté de médecine de France ; elle va y rester trois ans. Logée à la Cité universitaire, elle en fut chassée par les Allemands en novembre 1942 et trouva refuge dans un asile d'aliénés avant de regagner Bordeaux en septembre 1943. Ce retour à Bordeaux, difficilement obtenu auprès de la commission d'armistice de Wiesbaden s'accompagna d'une condition qui aurait pu être déshonorante : l'École s'engageait à aider les armées allemandes si le besoin se présentait. Cette clause fut adroitement rendue caduque en juin 1944.
L'année 1943 fut particulièrement compliquée : certains élèves furent désignés pour la « relève médicale » des médecins français faits prisonniers de guerre et retenus en Allemagne depuis 1940 ; d'autres furent désignés pour le S.T.O. (service du travail obligatoire en Allemagne) après avoir été démobilisés ; quelques uns passèrent en Espagne pour rejoindre la France libre ou entrèrent dans les maquis de la Résistance. Au cours des combats de la Libération des élèves vont tomber. Après le 8 mai 1945, les médecins « releveurs » envoyés en Allemagne, témoins privilégiés des derniers moments apocalyptiques du IIIe Reich, participèrent au rapatriement des prisonniers de guerre français et donnèrent leurs soins aux déportés rescapés des camps de concentrations.
Ayant survécu à la 2e guerre mondiale, l'École de Santé Navale va instruire pendant encore un demi-siècle des médecins et des pharmaciens recrutés en métropole et dans les territoires de l'ancien Empire colonial français. Elle fut fermée le 17 juin 2011 après avoir reçu plus de 9000 élèves. Ce fut une belle et grande école dont la devise était « mari transve mare hominibus semper processe » (Sur mer et au-delà des mers toujours au service des hommes).
Disponible à la bibliothèque de l'association.
Des climats tempérés à la brousse africaine et aux pôles. M. Buguet - 2020
Ancien de l'Ecole de Lyon et du laboratoire du Pr Michel Jouvet (découvreur du sommeil paradoxal), MC Buguet a eu une carrière de neurophysiologiste, chercheur dans les armées. Il a pu étudier le sommeil sous tous les cieux : en Antarctique (un hivernage, une campagne d'été), dans l'Arctique, au Canada, en France (Métropole et Martinique), en Afrique (Niger, Côte d'Ivoire, Angola, Congo), sur l'Everest, en laboratoire et en situations extrêmes (froid, chaud, altitude, en caisson de plongée, en privation de sommeil avec et sans aide pharmacologique) et dans certaines maladies (trypanosomiase humaine africaine, choléra).
Disponible à la bibliothèque de l'école
médecin en chef Julie-Anne Weber - 2016.
Extrait d'un mémoire de l'école de guerre, ce livre adopte une approche chronologique pour faire comprendre au lecteur les évolutions de la prise en charge des blessés de l'avant. Découpé en quatre parties (Les deux guerres mondiales , Les guerres d'Indochine et d'Algérie, La période Post-guerre froide et le retour des conflits asymétriques), cet ouvrage permet au lecteur de découvrir les évolution techniques, technologiques et humaines fruits de l'adaptation du SSA aux différentes contraintes du champ de bataille.
Complément avec la thèse de Mathieu DUVNJAK : la prise en charge des blessés de la face lors de la Grande Guerre (1914-1918) : de la blessure au retour à la vie civile. (lien)
Pierre Dufour - 2009.
En 2009, les héritiers des Percy, Larrey, Desgenettes, les grands anciens des deux guerres mondiales, d'Indochine et d'Algérie sont formés dans cinq écoles.
Deux chargées de la formation des médecins à Lyon et à Bordeaux, une école d'application au Val-de-Grâce à Paris, l'Institut de médecine tropicale du Service de santé des armées à Marseille et l'École du personnel paramédical des armées à Toulon.
(De nos jours, l'école de Bordeaux, de Marseille ainsi que celle de Toulon ont fermé. Voir l'histoire des écoles ici)
Roger Teyssou
Ce livre retrace le destin de treize médecins et chirurgiens qui naître puis s'écrouler le rêve d'une Europe unie sous la bannière des Lumières. Tous furent les témoins et les acteurs du plus grand bouleversement qu'ait connu ce continent depuis la Renaissance et participèrent à l'extraordinaire épopée napoléonienne. L'auteur dresse successivement les portraits des trois grands chirurgiens de l'Empire, Nicolas Heurteloup, Pierre François Percy et Jean Dominique Larrey, et ceux de leurs collègues médecins militaires Coste, ancien médecin chef du corps expéditionnaire français en Amérique et Nicolas Desgenettes, son successeur.
Ils participèrent aux campagnes de la Révolution et de l'Empire, en Italie, en Egypte, en Autriche, en Prusse, en Pologne, en Espagne, en Russie, de Valmy jusqu'à Waterloo, souvent dans des conditions épouvantables, risquant leur vie pour sauver d'autres vies. A cette cohorte héroïque, il faut ajouter les praticiens de l'Ancien Régime, gens de talent, en majorité fils de la Révolution, tous ralliés à l'Empire : Raphaël Sabatier, Paul-Joseph Barthez, Philippe Pelletan, Jean-Nocolas Corvisart, Jean-antoine Chaptal, Antoine Dubois, Alexis Boyer, la plupart anoblis et devenus membres de l'Académie de Médecine, y compris le plus jeune, Louis-vivant Lagneau, oublié de nous jours mais très emblématique d'une génération qui crut en 1789 et resta fidèle à la mémoire de Bonaparte.
Disponible à la bibliothèque de l'école.