train
Le Train
Cette nuit beaucoup d'humainsperdirent, gagnèrent
et au matin lunaire
les portières claquèrent,
repartait le train.
Cette nuit, beaucoup de sang coula
et derrière l'aurore précaire
des mains en cuillère
retinrent en arrière
le sang qui s'èpongea.
Au revoir ma captivité,
je m'en vais éterniser ma nuit.
Le sang coulera
et le train... le train,
toute seulette tu le chevaucheras.
Oui, je crois que tout est bien
sur cette plate forme esseulée.
De là, depuis longtemps, est parti le dernier train
suivi de son grincement aveuglé.
Lumière viens à moi
puisque je reste là...