Risperdal inefficacite et effets nefastes sur les enfants

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par Pascal Himmelsbach, Journaliste

Version du 15.02.2015

http://www.psychomedia.qc.ca/medicaments/2008-09-17/les-antipsychotiques-zyprexa-risperdal-chez-les-enfants-effets-nefastes

Les antipsychotiques (Zyprexa, Risperdal) chez les enfants: effets néfastes

Soumis par Gestion le 17 septembre 2008 ActualitésRisperdal (risperidone) Zyprexa (olanzapine)Neuroleptiques (antipsychotiques) Médicaments

Les médicaments antipsychotiques de deuxième génération (dits atypiques), qui sont les plus souvent prescrits pour la schizophrénie chez les enfants et les adolescents, ne sont pas plus efficaces que les antipsychotiques plus anciens pour traiter les symptômes de cette maladie et sont plus susceptibles de causer des effets secondaires néfastes, selon une nouvelle étude gouvernementale américaine publiée dans l'American Journal of Psychiatry.

Cette étude, réalisée avec 116 enfants et adolescents âgés entre 8 et 19 ans avec un diagnostic de début de schizophrénie et financée par le National Institute of Mental Health (NIMH), est la plus importante à date. Ses résultats concordent avec ceux d'une plus grande étude chez les adultes publiée en 2005.

Des études ont montré, rapporte le New York Times, que plus de 80% des prescriptions d'antipsychotiques atypiques pour les enfants le sont pour d'autres troubles que la schizophrénie, tels que le trouble bipolaire ou le trouble déficitaire de l'attention et hyperactivité (TDAH) et l'aggression liée à l'autisme.

Les chercheurs ont comparé deux antipsychotiques de nouvelle génération, le Zyprexa (olanzapine) et le Risperdal (risperidone), avec un antipsychotique de première génération, le Molindone ou Moban. Ils n'ont constaté aucune différence importante dans l'efficacité entre les médicaments de nouvelle génération et le plus ancien mais une grande différence pour ce qui est des effets secondaires.

Les enfants et adolescents qui prenaient le Zyprexa et le Risperdal ont eu un gain de poids respectivement d'environ 6 kilos et 4 kilos en huit semaines seulement.

Ceux qui prenaient le Zyprexa présentaient aussi une augmentation du cholestérol total, du "mauvais" cholestérol (le cholestérol LDL), de l'insuline et d'enzymes du foie. De tels effets secondaires, ajouté au risque d'obésité, génèrent des risques à long terme de diabète et de maladies cardiovasculaires considérables, notent les chercheurs.

Les participants qui avaient été traités avec l'antipsychotique de première génération, le Molindone, n'ont pas eu de gain de poids mais présentaient plus d'akathisie (un trouble du mouvement impliquant une agitation et un besoin de bouger)

"Ces trois médicaments ont des profils d'effets secondaires différents, mais les nouveaux médicaments sont beaucoup plus susceptibles de causer un gain de poids", dit Linmarie Sikich de l'université de Californie, principale auteur de la recherche.

La moitié des enfants participant à l'étude avaient arrêté de prendre leur médicament avant la fin de l'étude de deux mois soit parce qu'il n'était pas assez efficace, soit en raison des effets secondaires importants.

Les antipsychotiques de deuxième génération, rappelle un porte parole de Eli Lilly, fabricant du Zyprexa, ont été développés pour éviter les effets secondaires des antipsychotiques de première génération tels que les tics, la rigidité et même un syndrome irréversible ressemblant au Parkinson. Des effets secondaires qui sont à long terme et que l'étude de 2 mois ne pouvait montrer. Les participants qui prenaient l'antipsychotique de première génération prenaient aussi un médicaments pour réduire les effets secondaires reliés au mouvement, ce qui est la pratique courante.

Selon Judith Rapoport du NIMH, arrêter périodiquement le molindone ou d'autres antipsychotique de la même classe peut aider à diminuer le risque d'effets secondaires permanents.

PsychoMédia avec sources:

WebMD

New York Times

Voyez également:

DOSSIER: Médicaments antipsychotiques (ou neuroleptiques)

ARTICLES CONNEXES

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Paris, le 27.02.2014

Pascal HIMMELSBACH

RISPERDAL ET ENFANTS, ATTENTION DANGER !

LINDA, une petite Fille de 3 ans dont le Service pédo-psyhiatrique de l' Hôpital NECKER Enfants malades à Paris

aurait constaté une forme d'autisme,et lui a prescrit du Risperdal à l'âge de 3 ans et 4 mois,

à raison de 50 mg par jour,

médicament non autorisé aux enfants moins de cinq ans !

LE DEFENDEUR DES DROITS A ETE SAISI PAR LES PARENTS

AINSI QU'UNE REQUETE EN ALERTE DE PHARMACO-VIGILANCE

AUPRES DU LABORATOIRE JANSSEN A PARIS !

LE LABORATOIRE JANSSEN, FILIALE DU GROUPE AMERICAIN JOHNSON ET JOHNSON A QUANT A LUI DEJA ETE CONDAMNE PAR PLUSIEURS ETATS AMERICAINS A PLUSIEURS AMENDES DE DEUX MILLIARDS DE DOLLARS ...

MAIS POUR CORRUPTION ET MARKETING ABUSIF...

RISPERDAL (*1), ATTENTION DANGER POUR LES ENFANTS.

LE LABORATOIRE JANSSEN NOUS A PRECISE UNIQUEMENT QU'IL N'INDIQUE PAS LA PRESCRIPTION DU RISPERDAL

AUX ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS !

Enquête en cours et Appels à Témoins !

Si le Risperdal ou la Rispéridone ont été prescrits à votre enfant de moins de 12 ans

avec des effets secondaires graves,

Merci de contacter la Rédaction au 09 50 73 56 73 ou au 06 33 77 50 62 !

ou par mail:

pascal.himmelsbach@gmail.com

*1 http://www.autism.com/index.php/trans_french_ARRIv20no32006sideeffects

Effets secondaires de Risperdal et procès de Risperdal

http://www.fruitymag.com/effets-secondaires-s98968.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Risp%C3%A9ridone#Effets_secondaires

_________________________________________________________________

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-point-sur-le-risperdal-108787

Le point sur le Risperdal

Parmi les grands scandales sanitaires d’actualité dont on parle à peine en France, figure celui du Risperdal. Les témoignages à charge sont accablants, et je pense qu’il serait dommage de ne pas en faire un petit résumé ici. Manipulation, passage en force, fraude, mensonges, corruption, menaces, tout était bon pour vendre du Risperdal.

Les faits

Le Risperdal (Rispéridone) est un antipsychotique, prescrit aux patients schizophrènes ou bipolaires, ainsi que pour calmer des patients souffrant d’agressivité excessive.

A partir de 2004, des rumeurs commencent à inquiéter le gouvernement américain : le laboratoire qui fabrique le Risperdal, Johnson & Johnson (ou J&J) ne respecterait pas la loi. Il essaierait de convaincre médecins et pharmaciens que le produit est efficace pour d’autres maladies, et pour des populations de patients (les enfants) qui n’étaient pas concernées jusqu’alors. Pour note, en France, le produit est vendu par Janssen Cilag, une filiale. (1)

En 1994, 1999 et 2004, la FDA avait déjà tapé sur les doigts de J&J, ordonnant à l’entreprise de mettre fin à ces pratiques. Las.

Des enquêtes sont lancées, mais le laboratoire ne veut pas de mauvaise publicité. Début janvier, Johnson & Johnson fait un gros chèque, d’un milliard de dollars, pour que l’affaire soit abandonnée. (2)

Ce milliard de dollars sera partagé entre les différents Etats américains qui se sont constitués victimes et qui acceptent le règlement. Ce n’est justement pas le cas du Texas, où la procédure judiciaire a suivit son cours.

Le procès

Le procès opposant l’Etat du Texas à J&J a débuté le 9 Janvier. Le procureur réclamait un milliard de dollars. A titre d’exemple, le laboratoire avait été condamné pour la même affaire à payer 258 millions de dollars à l’Etat de Louisiane, et 327 millions à celui de Caroline du Sud.

Le laboratoire clame son innocence, ou plutôt qu’il n’a rien fait de mal. Pour subtile qu’elle soit, la différence a son importance. On peut respecter la loi à la lettre tout en en violant l’esprit, en profitant d’un vide juridique par exemple.

Polluer la littérature scientifique

Le procès de Louisiane a déjà mis en lumière que J&J avait envoyé ses représentants dans les cabinets médicaux, les maisons de retraite, dans les centres médicaux pour anciens combattants, dans les prisons, etc., où ils ont donné aux médecins des études scientifiques douteuses portant sur des utilisations non-autorisées du Risperdal (c’est à dire pour soigner des maladies sur lesquelles il est inefficace). (2)

Je m’explique. Le représentant arrive chez le docteur Foxberg. Il lui parle du Risperdal, comme c’est merveilleux pour les patients schizophrènes, tellement mieux que les produits concurrents, et beaucoup moins dangereux. Puis, il glisse discrètement que le produit marcherait peut-être même pour soigner le fait de courir après sa queue. Ca tombe bien, se trouve dans la mallette un article imprimé en papier glacé qui montre que ça marche sur les bergères allemandes. Puis, notre représentant s’en va. Docteur Foxberg, qui a déjà du se retenir de ne pas filer une paire de taloches à son patient diabétique qui s’est plaint d’avoir mal au ventre après une soirée Nutello, n’a pas envie de lire. Il parcours l’introduction, la conclusion, voit que ca marche très bien, et oublie de se demander si l’on parlait de chiens gardant les ovins, de fauteuils à accoudoirs ou de teutonnes vous envoyant siffler sur la colline. Demain, promis, il prescrira ce médicament miracle à Mme Sinclair, qui souffre peu ou prou de la même chose.

Ce nouveau procès apporte lui aussi son lot de révélations. J&J est notamment accusée d’avoir, sans preuve, incité à prescrire le Risperdal aux patients pédiatriques. Un expert s’est penché sur la littérature scientifique : sur 600 publications vantant l’administration de Risperdal aux enfants, seules 161 sont complètes, avec des données. Seules 3 comparent le produit à un placebo (et ne sont pas favorables). C’est extrêmement disproportionné. Ce que cela révèle, c’est que J&J s’est débrouillée pour inonder les journaux d’articles ni très indépendants ni fiables, pour créer l’impression que, oui, le Risperdal est bon pour les enfants, on peut même en mettre dans le biberon. (3)

Mensonges

J&J a prétendu que le Risperdal étaient moins dangereux que ses concurrents, en particulier que le produit est moins susceptible de provoquer du diabète. (4) Pourtant, dès 1999, J&J savait que le Risperdal provoque en effet du diabète, mais le laboratoire a préféré cacher les preuves. (5) Les torts de J&J dépassent la seule concurrence déloyale et la publicité mensongère : si le produit avait en fait été plus dangereux que ses concurrents, J&J aurait véritablement empoisonné les patients. A ce niveau-là, l’entreprise a eu relativement de la chance. Pour la petite histoire, le Zyprexa et le Clozaril, sont effectivement plus dangereux vis-à-vis du risque de diabète, mais ce n’est pas le cas du Seroquel ou du Geodon. Cela dit, on l’ignorait encore à l’époque des faits.

Toujours est-il qu’en 2003, la FDA (encore eux, ces empêcheurs d’enterrer en rond), envoie un avertissement à J&J : « envoyez tout de suite aux médecins une lettre dans laquelle vous leur dites que vous les avez pris pour des billes ». J&J s’exécute… à sa manière. Le laboratoire envoie à 700 000 médecins une lettre où ils disent que tous les antipsychotiques atypiques comportent un risque de diabète, bien que des études suggèrent que ce n’est pas le cas du Risperdal. (6) J&J s’enfonce dans son mensonge, probablement davantage pour ne pas perdre les faveurs des médecins que par intérêt commercial direct.

La défense est intervenue pour dire, mémo du directeur de l’époque à l’appui, que la politique éthique de J&J interdisait le recours aux publications bidons et le marketing hors-indication, au motif que de telles pratiques sont illégales et entacheraient l’image et la réputation de l’entreprise. Mais un autre document interne dit exactement le contraire dans le cas du Risperdal :

« Ensemencer la littérature, et, si approprié, modifier l’étiquetage pour y faire figurer la vente du produit aux enfant ». (6)

Passage en force

Comme toute entreprise criminelle, J&J a naturellement essayé de rendre légal ce qui ne l’était pas. En effet, le laboratoire a bel et bien demandé en 1996 l’autorisation pour promouvoir le Risperdal à destination des enfants. La réponse de la FDA fut cinglante : aucune étude n’appuyait cette requête, qui n’était basé que sur le fait que les médecins prescrivaient déjà (à tort) le médicament aux enfants.

De nouveau, la défense a appelé à la barre deux anciens représentants médicaux de Johnson & Johnson, où ceux-ci affirmaient, documents à l’appui, n’avoir jamais promu le Risperdal pour les enfants, n’avoir jamais organisé d’événement auxquels étaient invités les médecins, n’avoir pas prétendu que le produit réduisait les risques de diabète. Ces témoignages ont été battus en brèche par des notes prouvant le contraire. (3)

Corruption (7)

Steven Shon, médecin salarié de l’Etat, a accepté de l’argent de J&J pour mettre en avant le produit auprès de ses confrères en Arizona, en Floride et au New Jersey. En effet, le docteur Shon se déplaçait pour vanter les recommandations médicales adoptées par le Texas, notamment celle de considérer le Risperdal en première intention pour le traitement de la schizophrénie.

Interrogé, Steven Shon dit avoir reçu 3.000 dollars pour ce travail. Pourtant, un enquêteur public révèle que les sommes reçues se chiffreraient à près de 50.000 dollars sur plusieurs années. Shon a alors dit que toutes les sommes reçues avaient été reversées à l’Etat, et qu’un procureur lui avait dit que c’était « propre ».

Derrière l’individu, c’est tout un système qui est mis en lumière par l’accusation. En effet, J&J aurait volontairement ciblé son lobbying sur le Texas, pour bénéficier par la suite d’un effet domino. S’inspirant du Texas, les autres Etats auraient adopté les mêmes mesures, les mêmes recommandations.

Menaces et pression (8)

Le lanceur d’alerte à l’origine de toute l’affaire s’appelle Allen Jones. En 2002, il était enquêteur à l’inspection générale de Pennsylvanie. Il découvre alors un compte bancaire caché au nom d’un officiel de la santé, Steven Fiorello. Ce dernier recevait sur ce compte de l’argent des différents laboratoires pour mettre leurs produits en avant. C’est en enquêtant sur un chèque de J&J qu’Allen Jones a découvert ce qui se passait au Texas.

Il a alors fait l’objet de pressions de son supérieur qui lui demandait de ne pas mettre le nez dans les magouilles de l’industrie pharmaceutiques. Jones s’est accroché. Il a finalement été licencié sous le prétexte fallacieux d’avoir parlé à des journalistes, suite à quoi il a porté plainte au nom de la loi qui protège les lanceurs d’alerte (un lanceur d’alerte sur lequel on exerce des menaces pour le faire taire peut porter plainte, surtout si ces menaces sont mises à exécutions).

Sauver l’honneur (9)

Le procès texan est un véritable festival en terme pratiques scandaleuses. Préférant arrêter les frais avant que les choses n’empirent, Johnson & Johnson a une nouvelle fois choisi l’échappatoire du gros chèque. Un accord entre le laboratoire et l’Etat a été trouvé, pour un montant de 158 millions de dollars, que se partageront Allen Jones, l’Etat du Texas et le gouvernement américain.

1. Risperdal, Doctissimo

2. J&J Said to Agree to Pay $1 Billion in Risperdal Marketing Probe, Margareth Cronin Fisk, Jef Feeley et David Voreacos, Bloomberg, 6 Janvier 2012

3. All too real…, 1 Boring Old Man, 18 Janvier 2012

4. J&J Marketed Rispersal for Children After FDA Warnings, Texas Jury Told, Margareth Cronin Fisk, Jef Feeley et David Voreacos, Bloomberg, 14 Janvier 2012

5. J&J Hid 3 Risperdal Diabetes Studies From FDA, Texas Jury Told, Margareth Cronin Fisk, Jef Feeley et David Voreacos, Bloomberg, 19 Janvier 2012

6. Are you kidding ?..., 1 Boring Old Man, 15 Janvier 2012

7. State attorney general sues drug company, Tim Eaton, The Statesman, 8 Janvier 2012

8. J&J Whistle-Blower Jones Says He Was Fired After Payment Probe, Margareth Cronin Fisk, Jef Feeley et David Voreacos, Bloomberg, 13 Janvier 2012

9. J&J to Settle Texas Risperdal Suit For $158 Million, Katherine Hobson, Wall Street Journal Health Blog, 20 Janvier 2012

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http://www.eurekasante.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gf490001-RISPERDAL.html

RISPERDAL

Mis à jour : Mardi, 19 Novembre 2013.

Neuroleptique atypique

Dans quel cas le médicament RISPERDAL est-il prescrit ?

Ce médicament est un neuroleptique dit « atypique ». Certains de ses effets indésirables sont moins marqués que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques.

Il est utilisé dans :

    • le traitement de la schizophrénie,

    • le traitement des états maniaques associés à un trouble bipolaire,

    • le traitement de courte durée de l'agressivité chez les enfants présentant des troubles graves du comportement et chez la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament RISPERDAL

RISPERDAL 1 mg : comprimé sécable (blanc) ; boîte de 60

Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 38,07 €.

RISPERDAL 1 mg/ml : solution buvable ; flacon de 30 ml avec mesurette graduée

Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 13,46 €.

RISPERDAL 1 mg/ml : solution buvable ; flacon de 60 ml avec mesurette graduée

Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 26,38 €.

RISPERDAL 1 mg/ml : solution buvable ; flacon de 120 ml avec mesurette graduée

Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 49,71 €.

RISPERDAL 2 mg : comprimé sécable (orange) ; boîte de 60

Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 71,84 €.

RISPERDAL 4 mg : comprimé sécable (vert) ; boîte de 30

Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 71,84 €.

Composition du médicament RISPERDAL

Substance active : Rispéridone

Aucun excipient commun.

Attention

En cas de survenue d'une fièvre inexpliquée associée à une raideur musculaire (qui pourraient être dues au médicament), ne poursuivez pas le traitement sans avis médical : risque de syndrome malin des neuroleptiques.

Des précautions sont nécessaires en cas d'insuffisance cardiaque, d'antécédent d'infarctus du myocarde, de déshydratation, de troubles cardiaques favorisant les torsades de pointes, de diabète, de maladie de Parkinson, d'épilepsie, d'excès de sécrétion de prolactine.

Prenez un avis médical d'urgence si vous observez une faiblesse ou une insensibilité dans les bras, les jambes ou le visage, ou des troubles de la parole ou de la vue ; il peut s'agir d'un accident vasculaire cérébral.

Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.

Interactions du médicament RISPERDAL avec d'autres substances

La prise conjointe de rispéridone avec un diurétique contenant du furosémide (LASILIX...) est déconseillée, notamment chez les patients âgés atteints de démence : des études ont montré une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral et de décès.

Ce médicament ne doit pas être associé avec les médicaments contenant de la cabergoline ou du quinagolide : risque d'annulation de leurs effets.

Il peut interagir avec la lévodopa et les médicaments dopaminergiques utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Informez votre médecin si vous prenez par ailleurs un sédatif, unantihypertenseur, un bêtabloquant ou un médicament contenant de la carbamazépine, de la fluoxétine ou de la paroxétine.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Si une grossesse survient pendant le traitement, consultez votre médecin. Il appréciera le risque éventuel lié à l'utilisation de ce médicament dans votre cas. Si le traitement est poursuivi jusqu'à l'accouchement, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire.

Allaitement :

Ce médicament passe faiblement dans le lait maternel ; la décision d'utiliser ce médicament pendant l'allaitement est individuelle et prise en accord avec votre médecin.

Mode d'emploi et posologie du médicament RISPERDAL

Ce médicament peut être pris au cours ou en dehors des repas.

La solution buvable doit être diluée dans un peu d'eau ou de boisson non alcoolisée (à l'exception du thé).

Posologie usuelle :

    • Adulte de plus de 18 ans :

      • Dans la schizophrénie : 4 à 6 mg par jour, en 1 ou 2 prises. Cette posologieest atteinte progressivement en quelques jours.

      • Dans les épisodes maniaques : 1 à 6 mg par jour, en une prise quotidienne.

      • Dans le traitement de l'agressivité chez le patient atteint de la maladie d'Alzheimer : 0,5 mg, 2 fois par jour. La durée du traitement être la plus courte possible.

      • En cas d'insuffisance rénale, d'insuffisance hépatique et chez la personne âgée, la posologie est en général réduite de moitié.

    • Enfant de 5 à 18 ans : la posologie dépend du poids de l'enfant. En cas de somnolence dans la journée génante pour les apprentissages, la prise de ce médicament peut se faire le soir.

Conseils

Dans le traitement de la schizophrénie et autres psychoses, les neuroleptiques permettent de contrôler efficacement la maladie, mais une modification ou un arrêt intempestif du traitement expose à une rechute grave.

Une prise de poids peut être observée au cours du traitement. Une alimentation équilibrée, et si nécessaire les conseils d'un nutritionniste, peuvent prévenir et limiter ce phénomène.

Il est préférable d'arrêter le traitement progressivement en diminuant les doses ou en espaçant les prises pour éviter les effets indésirables transitoires (nausées, sueurs, insomnie...) parfois observés en cas d'interruption brutale de doses élevées de neuroleptiques.

Effets indésirables possibles du médicament RISPERDAL

Insomnie, agitation, anxiété, maux de tête.

Hypotension orthostatique, notamment en cas d'association avec unantihypertenseur. Les risques sont surtout importants en début de traitement.

Plus rarement :

    • somnolence, fatigue, vertiges, difficulté de concentration, troubles digestifs, troubles de la vision, troubles de la libido, incontinence urinaire, œdème,réaction allergique, rhinite ;

    • prise de poids ;

    • érection douloureuse et prolongée (priapisme) ;

    • diminution de la capacité à réguler la température du corps ;

    • mouvements ou grimaces involontaires, tremblements, raideur anormale : la survenue de ces effets peut nécessiter l'arrêt du traitement ;

    • augmentation de la sécrétion de prolactine pouvant se traduire par une absence de règles, une augmentation du volume des seins, un écoulement de lait par le mamelon ;

    • dilution anormale du sang par excès d'eau dans l'organisme, due à un dérèglement hormonal ou à des boissons trop abondantes ;

    • syndrome malin des neuroleptiques ;

    • troubles du rythme cardiaque.

Des études ont montré que l'utilisation la rispéridone chez les patients âgés atteints de démence est associée à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral et de décès.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en téléchargeant le formulaire.

Laboratoire Janssen-Cilag

Lexique de RISPERDAL

Mis à jour : Mardi, 19 Novembre 2013.

LEXIQUE

accident vasculaire cérébral

Lésion du cerveau due à une hémorragie ou à l'obstruction brutale d'une artère. En fonction de l'importance de la lésion, les conséquences sont plus ou moins graves : malaise passager, paralysie, coma.

Abréviation : AVC.

alcool

Nom général désignant une famille de substances qui ont la propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100 ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière (25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool.

Lorsque l'alcool est utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance répandue, l'alcool à 70o (ou même à 60o) est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90o.

Alzheimer (maladie d')

Maladie dégénérative du cerveau caractérisée par des troubles de la mémoire, des troubles du jugement, une désorientation dans le temps et dans l'espace. D'autres maladies peuvent présenter des symptômes proches (dépression, hypothyroïdie, etc.) et le diagnostic de maladie d'Alzheimer ne doit pas être porté à tort devant de banals troubles de la mémoire.

antécédent

Affection guérie ou toujours en évolution. L'antécédent peut être personnel ou familial. Les antécédents constituent l'histoire de la santé d'une personne.

antihypertenseur

Médicament qui lutte contre l'excès de tension artérielle. Les principaux sont les bêtabloquants, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II et les vasodilatateurs.

déshydratation

Déficit de l'organisme en eau, dû à des pertes anormales de liquides (diarrhée, vomissements, transpiration abondante).

diabète

Terme général désignant les maladies se traduisant par l'émission d'urines abondantes et par une soif intense. Employé seul, le mot diabète concerne généralement le diabète sucré, qui correspond à une perturbation de la régulation des sucres de l'organisme par l'insuline. Il se traduit par l'augmentation du sucre (glucose) dans le sang et par sa présence éventuelle dans les urines. Il existe deux sortes de diabète sucré : le diabète de type 1, ou insulinodépendant, qui nécessite un traitement par l'insuline en injection, et le diabète de type 2, ou non insulinodépendant, qui peut, dans un premier temps, être traité par les antidiabétiques oraux.

diurétique

Médicament permettant une élimination accrue d'eau par les reins. Le plus souvent, cette perte d'eau fait suite à la perte de sels provoquée par le médicament (salidiurétique).

Les diurétiques sont surtout utilisés dans le traitement de l'hypertension artérielle, alors que leur mécanisme d'action dans cette maladie est mal connu. Ils sont également prescrits dans l'insuffisance cardiaque aiguë ou chronique, les œdèmes et d'autres affections plus rares.

Ces médicaments provoquent une perte de sodium et de potassium (sauf pour certains d'entre eux appelés « épargneurs de potassium »). Leur prise prolongée nécessite donc un contrôle régulier du potassium sanguin, pour éviter les troubles cardiaques qui pourraient résulter d'une hypokaliémie (manque de potassium dans le sang). Le manque de sodium est une autre conséquence possible, mais plus rare aux posologies habituelles, de l'usage prolongé des diurétiques ; il se détecte également par une prise de sang.

dopaminergique

Médicament qui reproduit les effets de la dopamine.

Les principaux médicaments dopaminergiques sont utilisés dans la maladie de Parkinson ou dans les troubles de l'érection. Ils ne doivent pas être associés aux neuroleptiques, qui risquent d'annuler leur effet.

épilepsie

Maladie chronique survenant par crises, liée à une anomalie de l'activité électrique d'un groupe de cellules cérébrales. Ses manifestations, d'intensité variable, vont de la chute brutale de l'attention (absences, ou petit mal) à la perte de conscience accompagnée de mouvements musculaires anormaux (convulsions, ou grand mal). L'épilepsie partielle, comme son nom l'indique, ne concerne pas la totalité du corps : les mouvements saccadés ne touchent qu'un ou plusieurs groupes musculaires.

épisode maniaque

Modification de l'humeur associant à des degrés divers une exaltation ou une irritabilité inhabituelles, un important besoin de parler, des difficultés de concentration, des comportements inadaptés (séduction, dépenses inconsidérées par exemple). Il peut alterner avec des épisodes dépressifs dans le cadre d'un trouble bipolaire, ou être la conséquence d'un traitement antidépresseur.

état maniaque

État d'euphorie et d'exaltation inappropriées, se traduisant souvent par une hyperactivité, une désinhibition et des comportements inconséquents (dépenses inconsidérées, agressivité, etc.). L'alternance d'états maniaques et de phases de dépression constitue un trouble bipolaire.

hypotension orthostatique

Baisse de la tension artérielle survenant lors du passage de la position allongée à la position debout. Due le plus souvent à des médicaments, l'hypotension orthostatique se traduit par des étourdissements avec risque de chute, notamment chez les personnes âgées. On peut prévenir ces troubles en évitant les changements de position brutaux : rester assis quelques instants au bord du lit avant de se mettre debout, se lever lentement d'un siège en gardant un appui avant de se déplacer.

Le port de bas de contention, qui empêche le sang de refluer vers les jambes en position debout, est également utilisé pour traiter l'hypotension orthostatique.

infarctus du myocarde

Destruction d'une partie du muscle cardiaque (myocarde), privé de sang par obstruction de ses artères.

insuffisance cardiaque

Incapacité du cœur à remplir sa fonction de pompe. Les principaux symptômes de l'insuffisance cardiaque sont une fatigue et un essoufflement lors d'un effort.

insuffisance hépatique

Incapacité du foie à remplir sa fonction, qui est essentiellement l'élimination de certains déchets, mais également la synthèse de nombreuses substances biologiques indispensables à l'organisme : albumine, cholestérol et facteurs de la coagulation (vitamine K, etc.).

insuffisance rénale

Incapacité des reins à éliminer les déchets ou les substances médicamenteuses. Une insuffisance rénale avancée ne se traduit pas forcément par une diminution de la quantité d'urine éliminée. Seuls une prise de sang et le dosage de la créatinine peuvent révéler cette maladie.

neuroleptique

Famille de médicaments utilisés dans le traitement de certains troubles nerveux ou de symptômes divers : troubles digestifs, troubles de la ménopause, etc.

œdème

Accumulation d'eau ou de lymphe provoquant un gonflement localisé.

Parkinson (maladie de)

Affection chronique du système nerveux liée à l'altération de certaines cellules du cerveau et se traduisant par des troubles de la mobilité et parfois des tremblements.

posologie

Quantité et répartition de la dose d'un médicament en fonction de l'âge, du poids et de l'état général du malade.

prolactine

Hormone sécrétée par l'hypophyse, qui provoque la montée de lait après l'accouchement. Sa sécrétion anormale en dehors de cette période peut entraîner chez la femme des troubles des règles, un écoulement pathologique de lait par le mamelon, ou une stérilité. Chez l'homme, un excès de prolactine provoque une augmentation du volume des seins ou une impuissance.

psychose

Maladie mentale que le malade n'est pas capable de reconnaître en tant que telle. Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie, contrairement à la personne atteinte de névrose, qui a la capacité de se rendre compte de l'existence d'un trouble.

réaction allergique

Réaction due à l'hypersensibilité de l'organisme à un médicament. Les réactions allergiques peuvent prendre des aspects très variés : urticaire, œdème de Quincke, eczéma, éruption de boutons rappelant la rougeole, etc. Le choc anaphylactique est une réaction allergique généralisée qui provoque un malaise par chute brutale de la tension artérielle.

rhinite

Inflammation ou infection du nez et des fosses nasales. La rhinite peut avoir une origine infectieuse (bactérie ou virus) ou une origine allergique. Les rhinites allergiques regroupent les rhinites saisonnières (rhume des foins) et les rhinites appelées perannuelles, c'est-à-dire souvent persistantes en cours d'année (dues par exemple aux acariens, aux poils d'animaux ou à des agents chimiques).

schizophrénie

Maladie psychique se manifestant par des épisodes d'hallucinations, de délire, de troubles de la pensée et du langage, voire d'agitation psychomotrice. Elle entraîne un repli sur soi et des difficultés relationnelles d'intensité variable, qui nécessitent le plus souvent un traitement neuroleptique.

sédatif

    • Qui apaise, qui calme.

    • Médicament appartenant à différentes familles : anxiolytiques, hypnotiques, antalgiques, antitussifs, antiépileptiques, neuroleptiques, etc. mais aussi antidépresseurs, antihistaminiques H1, antihypertenseurs. Un sédatif peut être responsable de somnolence et augmenter les effets de l'alcool.

syndrome malin des neuroleptiques

Affection rarissime qui se traduit, chez un malade sous traitement neuroleptique, par les symptômes suivants : pâleur, sueurs, fièvre élevée, troubles de conscience, salivation excessive, etc. Ces symptômes doivent conduire à arrêter toute prise de neuroleptiques et à contacter un service d'urgence (15 ou 112). Contrairement à une banale grippe, il n'existe pas de toux, et les troubles de la conscience sont importants.

torsades de pointes

Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par :

    • une hypokaliémie ou des situations la favorisant : diarrhées importantes et prolongées, usage répété de laxatif stimulant, etc.,

    • un cœur trop lent,

    • une prédisposition visible sur l'électrocardiogramme,

    • la prise de certains médicaments.

Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV).

trouble du rythme cardiaque

Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc.

troubles bipolaires

Maladie psychique caractérisée par l'alternance et la répétition de phases de dépression et d'états maniaques.

Synonymes : maniaco-dépression, psychose maniaco-dépressive.

troubles digestifs

Ensemble de symptômes traduisant une irritation ou un mauvais fonctionnement du tube digestif. Un ou plusieurs troubles peuvent être présents : nausées, vomissements, aérophagie, douleurs abdominales, brûlures d'estomac, ballonnements, flatulences, diarrhée ou constipation, etc. Les antibiotiques peuvent favoriser les candidoses, souvent responsables de troubles digestifs.

vertige

Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical).

http://www.rxlist.com/risperdal-drug.htm

Risperdal

RISPERDAL®

(risperidone)

Risperdal

Patient Information:

WARNING

INCREASED MORTALITY IN ELDERLY PATIENTS WITH DEMENTIARELATED PSYCHOSIS

Elderly patients with dementia-related psychosis treated with antipsychotic drugs are at an increased risk of death. RISPERDAL ® (risperidone) is not approved for the treatment of patients with dementia-related psychosis. [See WARNINGS AND PRECAUTIONS]

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DRUG DESCRIPTION

RISPERDAL® contains risperidone, an atypical antipsychotic belonging to the chemical class of benzisoxazole derivatives. The chemical designation is 3-[2-[4-(6-fluoro-1,2-benzisoxazol-3-yl)- 1-piperidinyl]ethyl]-6,7,8,9-tetrahydro-2-methyl-4H-pyrido[1,2-a]pyrimidin-4-one. Its molecular formula is C23H27FN4O2 and its molecular weight is 410.49. The structural formula is:

Risperidone is a white to slightly beige powder. It is practically insoluble in water, freely soluble in methylene chloride, and soluble in methanol and 0.1 N HCl.

RISPERDAL® Tablets are for oral administration and available in 0.25 mg (dark yellow), 0.5 mg (red-brown), 1 mg (white), 2 mg (orange), 3 mg (yellow), and 4 mg (green) strengths. RISPERDAL® tablets contain the following inactive ingredients: colloidal silicon dioxide, hypromellose, lactose, magnesium stearate, microcrystalline cellulose, propylene glycol, sodium lauryl sulfate, and starch (corn). The 0.25 mg, 0.5 mg, 2 mg, 3 mg, and 4 mg tablets also contain talc and titanium dioxide. The 0.25 mg tablets contain yellow iron oxide; the 0.5 mg tablets contain red iron oxide; the 2 mg tablets contain FD&C Yellow No. 6 Aluminum Lake; the 3 mg and 4 mg tablets contain D&C Yellow No. 10; the 4 mg tablets contain FD&C Blue No. 2 Aluminum Lake.

RISPERDAL® is also available as a 1 mg/mL oral solution. RISPERDAL® Oral Solution contains the following inactive ingredients: tartaric acid, benzoic acid, sodium hydroxide, and purified water.

RISPERDAL® M-TAB® Orally Disintegrating Tablets are available in 0.5 mg (light coral), 1 mg (light coral), 2 mg (coral), 3 mg (coral), and 4 mg (coral) strengths. RISPERDAL® M-TAB® Orally Disintegrating Tablets contain the following inactive ingredients: Amberlite® resin, gelatin, mannitol, glycine, simethicone, carbomer, sodium hydroxide, aspartame, red ferric oxide, and peppermint oil. In addition, the 2 mg, 3 mg, and 4 mg RISPERDAL® M-TAB® Orally Disintegrating Tablets contain xanthan gum.

What are the possible side effects of risperidone (Risperdal, Risperdal M-Tab)?

Get emergency medical help if you have any of these signs of an allergic reaction: hives; difficulty breathing; swelling of your face, lips, tongue, or throat.

Stop taking risperidone and call your doctor at once if you have a serious side effect such as:

    • fever, stiff muscles, confusion, sweating, fast or uneven heartbeats;

    • restless muscle movements in your eyes, tongue, jaw, or neck;

    • drooling, tremor (uncontrolled shaking);

    • seizure (convulsions);

    • fever, chills, body aches, flu...

Read All Potential Side Effects and See Pictures of Risperdal »

What are the precautions when taking risperidone (Risperdal)?

Before taking risperidone, tell your doctor or pharmacist if you are allergic to it; or if you have any other allergies. This product may contain inactive ingredients, which can cause allergic reactions or other problems. Talk to your pharmacist for more details.

Before using this medication, tell your doctor or pharmacist your medical history, especially of: liver disease, kidney disease, low blood pressure, seizures, Parkinson's disease, memory problems (dementia), difficulty swallowing (especially in patients with dementia or Alzheimer's disease), strokes (cerebrovascular disease), dehydration, breast cancer, low white blood cell count.

(See also Side Effects section.) Also tell your doctor or pharmacist if either you or a family member has a history of the following:...

Read All Potential Precautions of Risperdal »

Last reviewed on RxList: 8/17/2012

This monograph has been modified to include the generic and brand name in many instances.

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Additional Risperdal Information

Risperdal - User Reviews

Risperdal User Reviews

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Rispéridone

La rispéridone (appelé aussi Risperdal ou R64766) est un antipsychotique atypique, c'est-à-dire un neuroleptique de seconde génération.

Rispéridone

Structure de la rispéridone

Identification

Indications[modifier | modifier le code]

Elle existe sous différentes formes galéniques :

    • les formes orales (comprimé, comprimé orodispersible, solution buvable) sont utilisées chez l'adulte pour le traitement des psychoses, en particulier des psychoses schizophréniques aiguës et chroniques, mais également dans le traitement à court terme des épisodes maniaques aigus modérés à sévères. Chez les enfants (5 à 11 ans), la rispéridone peut être prescrite pour le traitement des troubles du comportement observés dans les syndromes autistiques. Chez les enfants également, certains dosages de la rispéridone sont indiqués pour la prise en charge d'un retard mental accompagné de troubles du comportement (tels que l'agressivité, l'agitation, les automutilations…) ;

    • la forme injectable de la rispéridone est indiquée dans le traitement des psychoses, en particulier des psychoses schizophréniques, en relais d'un traitement antipsychotique par rispéridone par voie orale.

Propriétés chimiques

4-[2-[4-(6-fluorobenzo[d]isoxazol-3-yl)

-1-pipéridyl]éthyl]-3-méthyl

-2,6-diazabicyclo[4.4.0]déca-1,3-dién-5-one

Législation[modifier | modifier le code]

Effets secondaires[modifier | modifier le code]

En France, Belgique, Suisse et au Canada, la rispéridone est délivrée sur ordonnance.

C23H27FN4O2 [Isomères]

410,4845 ± 0,0217 g/mol

C 67,3 %, H 6,63 %, F 4,63 %, N 13,65 %, O 7,8 %,

Considérations thérapeutiques

Pour les formes orales, les effets secondaires communs sont l'insomnie, la fatigue[réf. souhaitée], l'agitation, les troubles cognitifs, la difficulté à lire et écrire, le retrait émotionnel, le trouble de la libido, l'anxiété et les céphalées. Les effets moins communs : somnolence, hypotension orthostatique, prise de poids2, gynécomastie3, impuissance et troubles sexuels divers (troubles de l'éjaculation, etc.) par hyperprolactinémie4,hypogonadisme.

Comme tout antipsychotique, la rispéridone peut potentiellement causer des symptômes extrapyramidaux (EPS) bien souvent réversibles à la réduction de la posologie et/ou si nécessaire à l'administration de correcteur anticholinergique, ainsi que des dyskinésies tardives irréversibles5.

Pour la forme injectable, les effets indésirables communs sont la prise de poids2 (2,7 kg en 1 an), dépression, fatigue, et symptômes extrapyramidaux (pour des posologies généralement supérieures à 50 mg).

Voie d’administration

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Rispéridone

per os ou injectable (i.m.)

Mécanisme d'action[modifier | modifier le code]

La rispéridone est un antagoniste des récepteurs sérotoninergiques (récepteurs 5-HT2A) et dopaminergiques (récepteurs D2, D3 et D4). La substance se lie également aux récepteurs alpha1-adrénergiques, aux récepteurs histaminergiques H1 et, à un moindre degré, aux récepteurs alpha2-adrénergiques. Elle ne présente pas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques. En clinique, la rispéridone améliore les symptômes positifs et négatifs de la psychose schizophrénique.

Bien que classée parmi les neuroleptiques atypiques (en raison de sa forte activité antisérotoninergique), la rispéridone est l'un des antipsychotiques qui présentent le plus d'effets secondaires neurologiques. Elle induit d'importants troubles extrapyramidaux ainsi qu'une élévation de la prolactine, ce qui peut déboucher sur des troubles sexuels, et sur des troubles métaboliques (prise de poids, dyslipidémie, diabètes).

Noms commerciaux

Classe

Autres informations

    • Risperdal (Belgique, France, Suisse, Canada)(comprimés pelliculés sécables et solution buvable),

    • Risperdalconsta LP (France)(injectable à libération prolongée),

    • Risperdal Consta (Belgique, Suisse)(injectable à libération prolongée),

    • Risperdal Instasolv (Belgique)(comprimé orodispersible),

    • RisperdalORO (France)(comprimé orodispersible)

Spécialités[modifier | modifier le code]

En France il est commercialisé sous le nom de Risperdal et est génériqué (Actavis, Almus, Alter, Arrow, Biogaran, Cristers, EG, Evologen, Mylan, Qualimed, Rambaxy, Ratiopharm, Sandoz, TEVA Laboratoires, Winthrop, Wyvern Medical, Zydus). Il existe des comprimés sécables de Rispéridone à 4 mg, 2 mg, 1 mg ainsi que des formes orodispersibles à 4, 3, 2, 1 et 0,5 mg. Seule la forme suspension buvable 1 mg/mLpermet, via une pipette graduée, de délivrer des posologies de 0,25 mg. Janssen-Cilag commercialise des formes injectables sous le nom de Risperdalconsta LP à 25 mg/2mL, 37,5 mg/2mL et 50 mg/2mL.

Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. Masse molaire calculée d’après Atomic weights of the elements 2007 [archive], sur www.chem.qmul.ac.uk.

    2. a et b (en) Newcomer JW, « Second-generation (atypical) antipsychotics and metabolic effects: a comprehensive literature review », CNS Drugs, vol. 19, no Suppl 1,‎ 2005, p. 1–93 (PMID 15998156)

    3. (en) Deepinder F, Braunstein GD., « Drug-induced gynecomastia: an evidence-based review », Expert Opin Drug Saf., vol. 11, no 5,‎ 2012, p. 779-95. (PMID 22862307, DOI10.1517/14740338.2012.712109) modifier

    4. Besnard I, Auclair V, Callery G, Gabriel-Bordenave C, Roberge C., « Hyperprolactinémies induites par les antipsychotiques : physiopathologie, clinique et surveillance

  1. [Antipsychotic-drug-induced hyperprolactinemia: Physiopathology, clinical features and guidance] », Encephale,‎ 2013, pii: S0013-7006(12)00044-9. (PMID 23928066, DOI 10.1016/j.encep.2012.03.002) modifier

    1. (en) Hong KS, Cheong SS, Woo JM, Kim E, « Risperidone-induced tardive dyskinesia », Am J Psychiatry, vol. 156, no 8,‎ août 1999, p. 1290 (PMID 10450277, lire en ligne [archive])

Liens externes[modifier | modifier le code]

    • Compendium suisse des médicaments : spécialités contenant Rispéridone

http://sante.canoe.ca/drug_info_details.asp?channel_id=0&brand_name_id=970&page_no=2

Risperdal

(rispéridone)

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires.Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

    • une agitation;

    • de l'anxiété;

    • augmentation dans la quantité de salive;

    • une constipation;

    • de la difficulté à dormir;

    • des douleurs articulaires;

    • un écoulement nasal;

    • des étourdissements;

    • une fatigue inhabituelle;

    • de l'indigestion;

    • des maux de tête;

    • de la nausée;

    • une prise de poids;

    • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

    • une accélération du pouls;

    • une augmentation mammaire (pour les hommes);

    • des changements au niveau de la fonction sexuelle;

    • des changements d'humeur ou de l'instabilité mentale;

    • des contractions ou des spasmes musculaires (touchant le visage, le cou ou le corps);

    • une difficulté à bouger les yeux;

    • une difficulté à parler ou à avaler ;

    • une enflure des chevilles;

    • une éruption cutanée;

    • des frissons;

    • des fuites du lait des seins (pour les femmes);

    • une altération de la conscience;

    • des battements du cœur rapides ou irréguliers;

    • de la confusion;

    • des convulsions;

    • une érection qui dure plus de 4 heures sans stimulation sexuelle;

    • des fluctuations importantes de la température du corps;

    • une forte fièvre;

    • une peau inhabituellement pâle;

    • des pensées suicidaires;

    • une perte du contrôle de la vessie;

    • une pression artérielle inhabituellement élevée ou basse;

    • une raideur musculaire marquée;

    • des signes d'un accident vasculaire cérébral –

      • l'apparition brusque d'une faiblesse ou d'un engourdissement dans le visage, les bras ou les jambes (souvent sur un seul côté du corps);

      • des perturbations de la parole;

      • des problèmes de la vue;

      • des problèmes d'équilibre ou des étourdissements;

      • de la confusion;

      • des maux de tête soudains et violents sans cause apparente.

    • des irrégularités menstruelles;

    • des modifications de la vision;

    • des mouvements anormaux du visage ou de langue;

    • des mouvements de torsion du corps;

    • une physionomie figée;

    • des problèmes de concentration;

    • une rigidité musculaire légère;

    • des symptômes attribuables à la formation d'un caillot sanguin (par ex. une enflure, de la douleur et de la rougeur au bras ou dans une jambe; une douleur thoracique subite, de la difficulté à respirer ou des battements cardiaques très forts);

    • une syncope;

    • des troubles de l'équilibre.

    • des signes d'une crise cardiaque –

      • une gêne ou une douleur dans le thorax, le dos, le cou, la mâchoire, un bras ou l'estomac;

      • de la sudation;

      • un essoufflement;

      • de la nausée,

      • une sensation de tête légère;

      • un sentiment apocalyptique.

    • une sudation accrue;

    • des symptômes d'une grave réaction allergique comme de l'urticaire, une difficulté respiratoire, une boursouflure du visage, une enflure de la langue ou de la gorge;

    • une urine foncée avec douleur musculaire à la pression ou une vague endolorissement.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

AVIS DE SANTÉ CANADA

Le 14 novembre 2013

Santé Canada a émis de nouvelles mises en garde concernant l'emploi d'Apo-Risperidone, Ava-Risperidone, CO Risperidone, Dom-Risperidone, Jamp-Risperidone, Mar-Risperidone, Mint-Risperidon, Mylan-Risperidone, phl-Risperidone, pms-Risperidone, pms-Risperidone CDO, Pro-Risperidone, RAN-Risperidone, Risperdal, Risperdal M-Tab, Risperidone de Meliapharm, Risperidone de Sanis Health, Riva-Risperidone, Sandoz Risperidone, et Teva-Risperidone (rispéridone). Pour lire dans son intégralité l'avis de Santé Canada, rendez-vous vers le site Web de Santé Canada à l'adresse www.hc-sc.gc.ca.

Diabète : un risque d'aggravation d'un diabète préexistant a été associé à l'utilisation de la rispéridone et d'autres médicaments antipsychotiques. Les personnes atteintes de diabète et présentant des facteurs de risque accru de diabète (par ex. des antécédents familiaux de diabète ou d'obésité) devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : la rispéridone peut interférer avec des activités qui demandent de la vivacité d'esprit. Les personnes qui emploient ce médicament devraient éviter de conduire un véhicule ou de faire fonctionner des machines jusqu'au moment où elles auront déterminé l'effet de ce médicament sur leurs capacités de réaction mentale.

Maladies cardiaques : si vous êtes atteint d'une affection cardiaque comme l'angine, ou l'insuffisance cardiaque, si vos battements cardiaques sont irréguliers ou si vous avez déjà subi une crise cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Atteintes rénales : en cas d'atteintes rénales, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes du foie : en cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pression artérielle basse : la rispéridone peut causer une baisse de la pression artérielle quand vous passez de la position assise ou couchée à la position debout ; elle peut aussi provoquer une accélération du rythme cardiaque, surtout durant les quelques semaines qui suivent l'amorce du traitement. Si vous avez des étourdissements ou si vous éprouvez une sensation de tête légère ou de battements plus rapides du pouls et que ce phénomène ne disparaît pas après quelques minutes, appelez votre médecin. Étant donné que ce médicament peut causer des étourdissements ou une sensation de tête légère, ne vous levez pas trop rapidement après avoir été en position assise ou couchée pendant un certain temps.

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN) : la rispéridone, comme les autres médicaments antipsychotiques, peut provoquer un syndrome potentiellement mortel connu sous le nom de syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Si les symptômes du SMN apparaissent, demandez immédiatement des soins médicaux. Les symptômes comportent une forte fièvre, une raideur musculaire, de la confusion ou une perte de connaissance, de la sudation, des battements de cœur accélérés ou irréguliers, et une syncope.

Maladie de Parkinson : la rispéridone peut causer une détérioration de la santé des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. En cas de maladie de Parkinson, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

La phénylalanine : les comprimés rispéridone à désintégration orale contiennent de la phénylalanine.

Convulsions : la rispéridone peut accroître le risque de convulsions, en particulier pour les personnes qui ont eu des convulsions par le passé. Si vous souffrez de crises convulsives ou si vous avez des antécédents de crises convulsives, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dyskinésie tardive (DT) : les personnes qui prennent certains médicaments antipsychotiques pourraient observer l'apparition de la DT, un syndrome caractérisé par des mouvements involontaires répétitifs et parfois irréversibles des muscles du visage et de la langue. Bien que les aînés, et surtout les femmes, soient plus susceptibles à la DT, il est impossible de prédire qui en sera atteint. Le risque de contracter la DT augmente avec les doses et la durée du traitement. Si les signes et symptômes du DT apparaissent durant le traitement avec rispéridone, communiquez avec votre médecin aussitôt que possible.

Gain de poids : des personnes qui ont poursuivi un traitement de longue durée par ce médicament ont observé un gain de poids (en moyenne 2,3 kg).

Grossesse : l'innocuité de la rispéridone durant une grossesse n'a pas été établie. La rispéridone ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse, à moins que les bienfaits espérés priment les risques possibles. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez la rispéridone, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : la rispéridone passe dans le lait maternel. L'allaitement maternel n'est pas recommandé pendant que vous recevez la rispéridone;

Enfants et adolescents : ni l'innocuité ni l'efficacité de la rispéridone n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

Aînés : les aînés atteints de démence pourraient courir un plus grand risque d'accidents vasculaires cérébraux, de crise cardiaque et de mort s'ils emploient la rispéridone. Discutez avec votre médecin des risques et des bienfaits de ce médicament. Si vous observez l'apparition des signes et des symptômes ci-après, obtenez des soins médicaux immédiatement :

    • des signes d'un accident vasculaire cérébral – l'apparition brusque d'une faiblesse ou d'un engourdissement dans le visage, les bras ou les jambes (souvent sur un seul côté du corps); des perturbations de la parole, des problèmes de la vue; des problèmes d'équilibre ou des étourdissements ; de la confusion; de soudains et violents maux de tête sans cause apparente;

    • des signes d'une crise cardiaque – une gêne ou une douleur dans le thorax, le dos, le cou, la mâchoire, un bras ou l'estomac; de la sudation; essoufflement; des nausées; une sensation de tête légère; un sentiment apocalyptique.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la la rispéridone et l'un des médicaments ci-après :

    • l'alcool;

    • l'amiodarone;

    • des médicaments pour abaisser la pression artérielle;

    • la bromocriptine;

    • la buprénorphine;

    • le bupropion;

    • la carbamazépine;

    • des antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le voriconazole);

    • la cimétidine;

    • la chloroquine;

    • la clozapine;

    • le darunavir;

    • le divalproex;

    • le dompéridone;

    • le donépézil;

    • les agonistes de la dopamine (par ex. le pramipexole, le ropinirole);

    • les antibiotiques fluoroquinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine);

    • la fluphénazine;

    • le furosémide;

    • l'halopéridol;

    • l'ipratropium;

    • la lévodopa;

    • le lithium;

    • les médicaments anti-VIH (par ex. le lopinavir, le ritonavir);

    • les antibiotiques macrolides (par ex. l'azithromycine, la clarithromycine, l'érythromycine);

    • la métoclopramide;

    • les analgésiques opioïdes (par ex. la codéine, le fentanyl, la mépéridine, la morphine, l'oxycodone);

    • la propafénone;

    • la quétiapine;

    • la quinidine;

    • la quinine;

    • le ritonavir;

    • la rivastigmine;

    • les sédatifs;

    • les antidépresseurs ISRS (par ex. le citalopram, l'escitalopram, la sertraline);

    • terbinafine;

    • la thioridazine;

    • les antidépresseurs tricycliques (p. ex. l'amitriptyline, la clomipramine la désipramine)

    • le topiramate;

    • l'acide valproïque;

    • la venlafaxine.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

    • cesser la prise de l'un des médicaments;

    • remplacer l'un des médicaments par un autre;

    • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;

    • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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