A story of Local Response by Volol Belalahy
Découvert de soi
Mon histoire commence il y a deux ans de cela, ce jour où j’étais partie à Kolwezi, en mission dans la République Démocratique du Congo, je travaille dans le pays au sein de la Section Communication pour le développement de l’UNICEF, en tant que chargée des programmes de communication pour la vaccination dans la zone Sud. Ce jour là, j’ai reçu un message de mon supérieur hiéarchique, Violeta, me proposant d’aller assister à un séance d’échange sur le theme de la participation communautaire à Chennai, Inde. J’étais tout de suite motivée pour y participer avec la ferme intention d’aller récolter le plus d’informations possible et de conseils “techniques” afin d’améliorer notre projet axé sur l’approche SALT en RDC.
Mais une fois arrivée à Chennai, ma première impression est d’abord que cette rencontre n’est pas la meme que celles que j’ai l’habitude de participer. C’est comme si les gens étaient très proches, très attentionnés l’un envers l’autre et discutaient d’amour, ce qui n’est pas du tout le cas dans les conférences dans lesquelles j’ai l’habitude de participer où tout tournait autour des stratégies, processus et résultats.
Mais au fur et á mesure de la rencontre, j’ai découvert deux choses essentielles:
Il m’a fallu faire des milliers de kilometres de la RDC pour découvrir cette équipe qui travaille avec moi en RCD!! Et j’ai constaté que cette équipe a ses propres forces surtout cette autodétermination de mobiliser ses propres ressources avant de solliciter l’aide extérieure et cette capacité de simplifier l’application de l’approche SALT afin d’obternir les résultats escomptés par la communauté. Mais surtout cette grande experience sur terrain avec les trucs et astuces afin de pousser encore la population à construire et realiser leurs rêves. J’ai ressenti un sentiment de joie intérieure en découvrant cette merveileuse équipe sur laquelle je pense que je pourrai compter.
L’autre découverte, c’est surtout par rapport à moi-même. J’ai été formée d’une manière très scientifique et rigoureuse et j’évoluais de projets en projets où rigeur, résultats, indicateurs prédominaient au point où pour avoir des résultats, l’on perd le côté humain de la chose. Ici, je me suis rendu compte qu’en mettant l’être humain qui constitue la communauté au centre de l’attention, les choses peuvent démarrer d’elles-mêmes. On était passé à côté de réalités. Ce genre de rencontre humain où la communauté reconnaît ses forces et ressort par elle-même les solutions aux obstacles qui les empêchent d’atteindre leur rêve a manqué. Mais comme Jean-Louis Lamboray a dit cela n’empêche pas la rigeur surtout dans la realisation effective des plans d’action de la communauté et la mesure de progress.
Bref, je sors de cette rencontre forte de 2 résolutions.
Faire confiance à mon équipe tout en les appuyant
Regarder la communauté avec un oeil plus humain et faire confiance en ses forces, se focaliser sur ses forces.
Merci infiniment aux organisateurs!
Discovering myself!
My story starts 2 years ago when one day I set off for Kolwizi on a mission to the Democratic Republic of Congo. I work in the Congo in the communication section for development at UNICEF with responsibility for communication about the vaccination progamme in the southern district.On that day I received a message from my boss, Violeta, who suggested that I take part at a meeting on the subject of community participation that was going to be held in Chennai in India. I was immediately enthusiastic to take part in order to collect as much information as possible on techniques so that I could improve our programme in RDC that was using the SALT approach.
But when I got to Chennai, my first impression was that this meeting was not the same as the ones that I was accustomed to attend. It was as if all of the participants were very close to each other, were very attentive to each other and talked about love. This is not at all the case in the conferences that I am used to attending were the topics of conversation were strategies, processes and results.
But I immediately discovered 2 things:
I had to travel thousands of kilometres from RDC to discover the team with whom I am working in DRC. And I recognised that this team had many strengths, in particular the determination to mobilise their own resources before looking for outside aid. In addition, they had simplified the SALT approach so that they could get the results expected by the community. But above all, they had this immense experience on how to help the community to build and to realise their dreams. I felt a great joy inside myself when I discovered this team on whom I felt that I could count on.
The other thing that I discovered is about myself. My training has been rigorous and has emphasised a scientific approach. And so, I evaluate projects rigorously; I want indicators to tell me about results, perhaps to the extent that I have lost touch with the human side of things. At the Global Learning Festival, I have learned that if the community is the focus of our attention, things can happen by themselves. When the community recognises its own strengths, they can find their own solutions to the barriers that prevent them from reaching their dream. But, as Jean-Louis said this does not prevent rigour, particularly in regard to effective action plans and measurement of progress.
In summary, I leave this meeting with 2 strong resolutions, First to have confidence in my team and to support them. And secondly, to look at the community with a human eye and to have confidence in their strengths.
My thanks to the organisers!