Odyssée spectrale

Douzième roman à mon actif, cette Odyssée spectrale m'a permis d'approfondir un peu ma nouvelle approche du mythe du vampire, initiée avec la Demoiselle de Tonneville. 

Il n'est donc plus question ici de "revenants de corps", mais bel et bien de spectres capables de se matérialiser, d'où le nom de cet ouvrage. Le deuxième qualificatif que j'ai utilisé pour le titre m'est venu après l'avoir écrit, dès la première relecture, en fait, pour la simple raison que j'ai eu la nette impression de lire une véritable odyssée. Une odyssée teintée d'un peu de Waterworld, de Robinson Crusoé, de Pirates, ou encore de Dracula.

Si je ne me suis toujours pas écarté de mon thème de prédilection – dont je devais par ailleurs revisiter les bases –, il va de soi qu'à chaque nouveau roman, je m'efforce de construire des univers différents, d'aborder d'une autre manière les thèmes que j'ai choisi de développer. Je suis cette fois parti avec l'idée d'un nouveau post-apocalyptique, essentiellement parce que ce genre cohabite aisément avec le fantastique, mais aussi parce qu'il se prête particulièrement bien aux critiques que j'ai à formuler sur le monde actuel. 

Une fois notre bonne vieille planète partiellement remodelée (notamment ma région natale) et les conditions d'une survie post-cataclysmes établies, il ne me restait plus qu'à élaborer un scénario laissant peu de place aux temps morts (j'y suis un peu allergique), de me dégoter une petite palette de personnages hauts en couleurs (sans oublier la présence essentielle d'un animal), et de définir le contexte de mon intrigue. Cette dernière étape est loin d'être négligeable, à mon sens, surtout dans la littérature fantastique où les faits vont prendre une dimension très différente suivant le contexte.

Puisque je n'avais pas encore vraiment œuvré dans l'univers maritime, j'ai donc choisi de mettre en scène mes personnages sur des bateaux, du moins essentiellement. Facilité par le fait d'avoir pratiqué moi-même un peu de voile, le choix de ce contexte m'a paru idéal pour aborder certaines particularités du vampire qui, comme le savent les amateurs, rencontre souvent certaines difficultés avec des éléments naturels tels que l'eau vive.

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le 4ème de couverture : Quitter la jungle tropicale recouvrant l’île de Jersey n’est pas une sinécure pour un garçon de dix-sept ans n’ayant jamais mis les pieds sur le continent. Évidemment, la présence à ses côtés d’authentiques adultes se veut rassurante, surtout qu’il ne s’agit que d’une expédition de récupération dans les ruines de ce qui fut autrefois Granville, une petite ville de l’ancien monde. Tout devrait bien se passer, car il y a fort longtemps que plus personne n’a signalé de pirates dans cette région. Et puis, après tout, elle est si éloignée des contrées où sévissent encore des vampires... 


Quelques illustrations d'intérieur en niveaux de gris :

Odyssée spectrale arrivé entre les mains d'une chroniqueuse littéraire sur les bords d'un lac suisse :

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Le Galion des étoiles : "Naïveté, obstacle, défi, combat, rencontre, amour, désir, plaisir, survie, mort, déception, révolte, espérance… voici tous les remous de la vie sur lesquels Philippe Lemaire nous invite à naviguer dans son Odyssée Spectrale." 

Le Galion des étoilesBon sang, mais quelle incroyable odyssée, mais quelle poursuite infernale et quelle chute finale ! Il m’aura bien fallu quelques heures et un petit remontant pour m’en remettre. Fiou !  En conclusion, oui, ces vampires m’ont foutu les chocottes plus d’une fois, mais qu’est-ce que j’ai apprécié cette histoire ! Odyssée spectrale est un récit formidable, dont on ne ressort cependant pas indemne. Philippe Lemaire n’épargne personne, même pas ses lecteurs. Je vous aurai prévenus !