Au delà de l'horizon a été bouclé le 19 novembre 2024, soit un peu plus d'un an après en avoir commencé la rédaction. Mon rythme d'écriture en a donc pris un coup après le décès de mon épouse car, jusqu'alors, j'écrivais un roman en moins de six mois. Peut-être que ça reviendra, je ne sais pas. Il n'y a sans doute qu'une façon de le savoir, qui est de continuer, j'imagine. Mais je pourrais aussi m'arrêter à 19 romans. Après tout, c'est un chiffre sacré, à en croire un certain Stephen King, qui ne dit pas que des bêtises. Pourquoi continuer à écrire ? Parce que j'en ai les capacités ? Parce que mon esprit est encore en mesure d'échafauder les plans nécessaires à l'élaboration d'un bon roman ? Je ne sais pas si ce sont de bonnes raisons, comme je ne sais pas s'il est nécessaire d'avoir de bonnes raisons. Et, si je devais m'y remettre, ce serait pour faire quoi ? Écrire du fantastique puisque Wikipédia dit que je suis spécialisé dans ce genre ? Écrire du roman d'aventure puisque j'y ai pris goût depuis "Tarzan" ? Peu importe, je crois. J'avais commencé par le premier genre, me suis pas mal égaré dans le deuxième ces dernières années, et je crois que j'aime bien les deux, tout compte fait. Bah, ça sert sans doute à rien de cogiter à tout ça, de toute façon. Si je devais écrire à nouveau, ça me serait inspiré par ceux qui sont de l'Autre Côté, comme ça a toujours été le cas. Je crois que j'ai juste besoin de souffler un peu avant de songer à remettre la machine à écrire en route. C'est important de souffler. Quand on n'a plus le moindre souffle, on est généralement mort.