Sainté Trail Urbain
Nom de la course:
Lieu: St-Etienne (42)
Catégorie: course route/trail
Date: dimanche 03 novembre 2013 09:00
Distance: 30.00 km
Temps: 2:18:17
Dénivelé: +840 m / -840 m
Vitesse moy.: 13.0 km/h
Quand mon coach m'inscrivit sur cette seconde édition du trail urbain de Saint-Etienne, je me réjouis à l'idée de découvrir en 30km, et en mode turbo, cette cité que je méconnais, mais dont j'apprécie tant les environs.
Las: une fois devant le stade Geoffroy-Guichard, avec pour simple vêtement un boxer blanc-bleu-rouge et un panneau-sandwich avec inscrit "je hais le Vert", je comprends aux regards des gens qui m'entourent que la partie va être compliquée. Simon Gruber qu'il s'appelle, mon coach : j'aurais dû me méfier.
J'y attends le départ aux côtés de Julien, un ami couramiaud, sans m'imaginer que nous n'allons plus nous quitter : le bougre a mangé du lion (ou s'est déjà fait 2~3 lyonnais au p'tit déj ?) et grimpe les escaliers comme un cabri. Les descentes étant à mon avantage, nous allons ainsi jouer au chat et à la souris 30km durant, échangeant un nombre incalculable de fois nos positions.
Avec enfin un Pierre Chalendon à l'affût, constamment dans le rétroviseur, l'épreuve aura été pour moi d'une rare intensité. Même mes tendons n'ont pas eu le temps de se plaindre... Pointés 14 et 15ème au km10, cette pression constante aura néanmoins permis, à Julien et moi, de revenir sur plusieurs coureurs dans le final.
Le parcours ? Ben, ça a tourné tellement de fois que mes souvenirs s'emmêlent déjà, et il me faudra revoir à plusieurs reprises la trace et le plan de la ville pour arriver à les remettre dans l'ordre. Jacques a dit : suis les flèches... vertes, évidemment. Et je me suis exécuté. De mémoire, pourtant, pour aller vers le sud, le plus rapide c'était par Central Park...
Je retiens, en vrac : de longs escaliers en paliers, de la musique à tous les coins de rue (ou presque), des terrils aux pentes rendues glissantes par la pluie, le passage dans le Puits de mine Couriot... et son ravito, où un type étrange, avec des bidons de 3 et 5 litres aux bras, ne voulait me donner que 4 litres, ni plus, ni moins (!).
Dans ces circonstances manifestement hostiles, je reçus quand même quelques "allez Arnaud" de probables connaissances, mais que je fus bien en peine de reconnaître, tout trempés et emmitouflés qu'ils étaient dans leurs impers. Qu'ils me pardonnent.
Mais l'épreuve ne s'est pas résumée aux tribulations d'un type qui a soit un grave problème à résoudre, soit quelques cases en moins: devant, les spectateurs ont dû assister à une course de F1 avec les Meyssat, Guichard et autres carrures régionales... du moins j'imagine, ne les ayant vus qu'au départ ! Ainsi, finir 9ème à moins de 15' d'eux est un résultat plutôt inattendu, d'autant plus qu'il arrive deux jours après les 39 bornes de ma 3ème reco du parcours SaintéLyon.