Etoiles de Gimel

Nom de la course: Les Etoiles de Gimel

Lieu: Saint-Régis-du-Coin (42)

Catégorie: course Trail

Date: dimanche 18 juin 2011 20:00

Distance: 30.0 km

Temps: 2:28:35

Dénivelé: +900 m / -900 m

Vitesse moy.: 11.9 km/h

La journée commence tôt : lever 3h30, direction Saint-Félicien, départ immuable de l’Ardéchoise. Averses et éclairs maintiennent éveillé durant le trajet. Je récupère à 6h mon dossard et, en regagnant ma voiture, me fais copieusement arroser. Sous la pluie battante, il fait quasi nuit.

Le mauvais souvenir de la descente sur Lamastre l’an passé, dans des conditions identiques, me convainc de renoncer. Mes camarades du Team, plus courageux, auront enduré 2~3 heures de pluie avant de finir l’Ardéchoise sous le soleil et bien placés ; bravo à eux. Je n’ai plus l’envie d’endurer de telles conditions météo et, depuis mon gadin sur les 3 Cols en 2007, préfère éviter les risques.

Retour à Lyon pour 8h, avec le pain frais ; au moins, la famille est contente. Un début de week-end classique jusqu’en milieu d’après-midi, ou je reporte mes ambitions sur les Etoiles de Gimel, un trail de 30km en semi-nocturne dans le Haut-Pilat.

Malheureusement, grosse galère pour sortir de Lyon – merci les manifs – d’où gros stress pour rejoindre Saint-Régis-du-Coin. Dès l’arrivée, je saute de la voiture m’inscrire. Petite affluence, mais gros niveau : je reconnais entre autres Mr Millet, du Team Lafuma, sommité du trail. Il est clair que je ne remporterai pas la course comme l’an passé.

Le départ le confirme : fatigué physiquement et nerveusement, je suis en surrégime au bout de 2 bornes, bien que le cardio peine à grimper. Rien à voir avec le week-end dernier.

Rapidement décramponné des premiers, j’ai vraiment l’impression de me traîner.

 

Après le Crêt de Chaussitre (km 8 - superbes panoramas), je reprends mon souffle dans la descente et retrouve enfin des sensations. Je rattrape deux coureurs mais les premiers sont déjà loin.

A la bifurcation (km14), on me dit que je suis 7ème du grand parcours – bof, bof. Plus aucun poursuivant, je continue alors sur un rythme de croisière, et profite enfin du parcours, que nous avions pris en sens inverse l’an passé.

La suite du parcours sera globalement plaisante : quelques descentes sur pierres, passage par les Tourbières de Gimel, longue remontée vers St-Régis… je prends garde au balisage, assez clairsemé, pour ne pas me perdre. La lampe frontale sera nécessaire pendant la dernière demi-heure.

Cependant, la température chutant (8°C) et le vent d’altitude (la burle, comme on dit ici) me donnent des maux d’estomac. J’aurais dû revêtir ma veste, que j’avais pourtant prévue dans mon sac à dos.

Au final, 5ème place, évidemment déçu. Je profite du repas pour me réchauffer un peu et rentre à la maison. Il est 1h du mat’, je me couche, fourbu.