Hivernale des Coursières

Nom de la course: L'Hivernale des Coursières des Hauts du Lyonnais

Lieu: St-Martin-en-Haut (69)

Catégorie: course trail

Date: dimanche 15 Janvier 2012 09:05

Distance: 29.94 km

Temps: 2:24:35

Dénivelé: +880 m / -890 m

Vitesse moy.: 12.4 km/h

dans la côte de Sainte-Catherine...

Il fait froid, en cette mi-janvier, à St-Martin-en-Haut : -6°C. L’Hivernale des Coursières, qui ouvre la saison dans le Rhône, va se dérouler sous un ciel bleu mais sur un sol gelé.

Mal placé au départ, il me faut un bon km avant de pouvoir vraiment courir. Et là, je me rends vite compte que ça ne va pas : foulée lourde et poussive, souffle déjà court… la fatigue ressentie la veille ne s’est pas estompée, pas de miracle.

Conscient d’être en surrégime, je poursuis néanmoins ma remontée jusque dans une montée vers le km 7. Las, je n’en peux plus et dois me résoudre à marcher, laissant partir Lalan, un bolide de la communauté Kikouroù, qui devait s’ennuyer dans ma foulée.

Km 8, 1er passage au ravitaillement, bifurcation 17/30km : après la bifurcation, me voilà seul. La longue descente sur Riverie me permet d’accélérer, mais les concurrents devant sont bien loin. Et après ce début calamiteux, j’imagine qu’ils sont nombreux !

Riverie : d’après un signaleur, je suis 14ème. Dans la descente à la sortie du village, je bute sur une motte de terre gelée et m’affale, le genou en premier. Je repars en boitant, il me faudra bien 2 km et la montée raide vers Ste-Catherine pour retrouver une foulée normale

Sainte-Catherine : le photographe achève de me miner le moral en me disant que je suis 20ème ! M’enfin, par quel effet quantique 6 concurrents me seraient passés devant sans que je les voie ??

A la sortie du village, un poursuivant revient sur moi et me hèle. Il s’agit de mon cher ami alti-ligérien Max, qui n’est finalement pas si mal qu’il prétendait – encore un bon coup d’intox de sa part. Je marche pour l’attendre – et souffler un peu ! – et faire un petit bout de chemin ensemble. Mais, tout à ma surprise, Max ne suit pas le rythme que j’imprime, lequel ne me semble toujours pas transcendant. Second souffle, ou sursaut d’orgueil ? Peut-être dois-je le remercier, finalement.

Km 22, 2nd passage au ravitaillement : en rattrapant enfin un concurrent, puis en apercevant d’autres en points de mire, je comprends que le pain noir est digéré. Alors que l’an passé, déshydraté, je finissais les 10 derniers km à l’agonie, ceux-ci auront été plaisants, en reprenant quelques coureurs, profitant des splendides panoramas…

Km 30, arrivée : … mais sans combler le lourd débours du début de course, échouant à la 10ème place en 2h24, soit 6’ de plus que l’an passé, pour des conditions semblables. Le constat s’alourdit avec une inflammation à une cheville (peut-être d’avoir repoussé l’assaut de Max ?) et un genou (celui qui tâta du sol gelé, donc) douloureux. J’eusse apprécié débuter mieux 2012 !

Un grand coup de chapeau à Rémi et sa seconde place, que j'aurai été bien loin de pouvoir suivre cette année. Tant pis pour lui, il ne sera pas sur la vidéo !