Coursières des Hauts du Lyonnais

Nom de la course: Les Coursières des Hauts du Lyonnais

Lieu: St-Martin-en-Haut (69)

Catégorie: trail

Date: dimanche 16 janvier 2011 09:10

Distance: 30 km

Temps: 2:18:06

Dénivelé: +1153 m / -1156 m

Vitesse moy.: 13.0 km/h

Première compétition de 2011, et première participation aux Coursières des Hauts du Lyonnais.

 

En arrivant à St-Martin-en-Haut, un soleil radieux se lève derrière la chaîne des Alpes et le Mont Blanc. Il fait frisquet (-2°C en plaine, +3°C à 700m), il y a du verglas sur les routes, mais cela ne durera pas.

Comme sur toutes ces courses régionales, l’ambiance est sympa, conviviale. J’ai largement le temps de me préparer et d’accueillir Riton aux inscriptions.

 

Un petit tour de chauffe dans les rues de St-Martin me conforte dans mes sensations, le moral est bon. Le sac à poche à eau restera dans la voiture, je choisis de partir avec uniquement de quoi manger dans les poches.

 

9h10, le départ est donné. Je ne suis pas placé devant, et pars donc tranquillement avec le gros du paquet. Au bout d’une paire de km, la remontée des concurrents se fait plus aisée, notamment dans les montées : j’y retrouve avec grand plaisir des sensations que je n’avais plus eues depuis Sept/Oct.2009 ! La possibilité pour moi de me mettre dans le sillage de coureurs en montée et de récupérer (un peu) des autres passages, courus « au taquet ».

 

La tête de course, et notamment l’ancien vainqueur de la SaintéLyon 2008, est déjà hors de vue (d’autant que le soleil de face nous aveugle), mais les rangs deviennent clairsemés. Au premier passage au ravito de Chavagneux (km 9), j’apprends que nous sommes 5 et 6 avec un coureur de Running Conseil.

Après une montée tranquille dans sa foulée, je prends les devants dans la descente vers Riverie. Panoramas familiers mais toujours aussi splendides, tout va bien.

 

Dans la descente raide après Riverie, j’entends la foulée d’un concurrent manifestement à l’aise. Il me double mais j’arrive à garder le contact, grâce là encore aux portions montantes. Nous revenons d’ailleurs dans la longue ascension vers Ste-Catherine sur Rémi, une connaissance sur des cyclos et trails, généralement mieux classé que moi.

Sur la poursuite de l’ascension après Ste-Catherine, je les lâche et caresse un court instant l’espoir d’une 4ème position. Mais les portions de plat me sont défavorables et les premiers signes de fatigue surviennent.

 

Nous restons donc à 3 quelques temps, presque jusqu’au second passage au ravito (km 21). Les sensations sont déjà moins bonnes, et je m’arrête pour ingurgiter rapidement 2 gobelets. Il fait chaud à présent, et la suite me confirmera que l’hydratation aura été insuffisante.

Je suis donc 6ème et comprends que mes compagnons me distancent irrémédiablement. En me retournant, je constate qu’il n’y a plus personne derrière. Que  reste-t-il à faire ? Gérer au mieux cette baisse de régime pendant les 9km restant. Le paysage est tout aussi somptueux côté Coise et Forez, mais je ne l’apprécierai pas, l’esprit accaparé par la fatigue. Je me résous même à marcher quelques mètres, de temps en temps.

 

Heureusement, les difficultés sont derrière nous, et les cuisses répondent encore bien dans les descentes. Il me tarde d’arriver. Ce n’est qu’en franchissant la route du Tacot que je ressens l’imminence de la fin. Derniers 200m avec l’aide d’encouragements d’un spectateur… et voilà, j’y suis. 6ème donc, en 2h18. 8min seulement après le vainqueur, mais il n’a probablement pas eu à forcer son talent.

 

Après une collation et une bonne douche, c’est au tour de mon ami Riton d’arriver, et de constater les bienfaits d’un entraînement régulier… continue, dors un peu plus, et l’UTMB ne sera qu’une formalité (enfin, presque) !

 

Je ne connais pas encore assez bien le peloton régional pour apprécier le niveau au départ ce matin-là ; mais le podium est occupé par 3 coureurs clairement meilleurs que moi, donc performance conforme à mon niveau, et pas de regrets à avoir.