Marathon de Lyon

Me promenant du côté de la Place Bellecour, ce dimanche, je remarquai une certaine agitation. Pleins de gens en short, malgré le retour manifeste de l'automne.

Une enveloppe traîne par terre - tiens, un dossard ; chance, y'a aussi 4 épingles ! Il ne m'en faut pas plus pour m'agglutiner à mon tour parmi les 20000 participants du RunInLyon 2013.

Premier semi tranquille en 1h30, à 155 puls/min, calé dans la foulée des semi-marathoniens, bien à l'abri du vent (réflexe de cycliste) ; j'entame ensuite une remontée de concurrents, attendant le célèbre "mur" du 30km... qui ne viendra jamais. km33, km35... les bornes défilent, toujours pas de douleur, la même foulée... y'a pas à dire : un départ prudent, ça change tout ! Allez, si, juste une petite hypoglycémie au km40 à déclarer, mais... c'était trop tard pour abandonner. Il est midi passé de 8'' lorsque je passe l'arche d'arrivée, soit un chrono effectif de 2h59'13''. Ouf !

Premier marathon non achevé à la dérive, donc. Sans aucune courbature, à seulement 4' de mon meilleur chrono: s'agissant de ma 4ème course d'affilée, une semaine après les 71km du GTSJ., un tel chrono était inespéré.

Je ne vais pas m'épancher davantage, car il ne se passe finalement pas grand-chose sur ce genre d'épreuve, hormis les défaillances (un peu comme commenter un Grand Prix de F1 sans accident) ; ni sur l'organisation, qui était suffisante mais devra bien s'étoffer, s'ils veulent accueillir 40000 coureurs l'an prochain (!).

250km de course à pied en un mois, dont... 158 en compétition : fin de la série, promis ! un plan d'entraînement qu'on ne trouvera dans aucun magazine, assurément. Un avantage ? Mes misères sur l'UTMB me paraissent déjà loin, loin...

Maintenant, place à la préparation de la SaintéLyon (dont les inscriptions sont déjà closes d'ailleurs), aux reconnaissances du parcours mythique et des nouveautés de la 60ème édition, aux conjectures sur le temps qu'il fera... eh oui, c'est dans pile deux mois, déjà.