Etre sauvés. L'enjeu perdu ?

Nos ancêtres craignaient de ne pas être sauvés, mais d’être « perdus ». Aurions-nous même perdu cette crainte ? Quand s’éloigne ce qui nous avait été transmis comme perspective par les traditions du christianisme, il nous est plus difficile de croire et espérer en termes de paradis et souvent même d’au-delà.

Cette difficulté déborde de beaucoup le bon vouloir individuel, elle tient à l’évolution globale des mentalités, à l’air que nous respirons. En comprendre les causes est un premier pas, pour nous repérer sur notre itinéraire collectif. Cela peut aussi être une chance pour réinterroger cette notion de salut.

« Je n’ai qu’une âme qu’il faut sauver », chantait-on : ce qui était cru et vécu encore au milieu du siècle dernier est-il seul à pouvoir s’autoriser de l’Évangile, quand  c’est plutôt aujourd'hui la planète que nous disons vouloir sauver ?…