Étant un mouvement de pensée associé aux idées de centre, le libéralisme met l’accent sur l’individu. Il prône la raison humaine, la liberté individuelle, l’égalité des droits, la tolérance et le progrès. De plus, les penseurs libéraux soutiennent que l’État doit intervenir le moins possible et favoriser la libre entreprise, comme les accords commerciaux. Toutefois, ces libertés ne peuvent être assurées que si les droits naturels sont respectés, par exemple, le droit à la vie et la liberté d’expression. Enfin, le libéralisme se traduit en une critique de la monarchie absolue.
Alex C.
Groupe 11
Journal : Le Canadien
"Que le ciel s’écroule, mais que justice soit faite"
Le Canadien est fondé à Québec le 22 novembre 1806 par le chef du Parti Canadien, Pierre Bedard, avec l’appui de plusieurs chefs réformistes pour lutter contre l’union des deux Canadas. Adoptant comme devise, pour ses trois premières séries, « Que le ciel s’écroule, mais que justice soit faite », le Canadien est un journal de combat ayant pour mission de riposter au journal anglophone The Quebec Mercury, d’instruire les Canadiens français de leurs droits constitutionnels, demander un gouvernement responsable et d’accélérer leur prise de conscience. Sur un plan politique, le Canadien compte beaucoup de membres à l’Assemblée législative, car il représente le Parti Canadien. Ainsi, voulant décapiter ce parti, le gouverneur Craig fait arrêter les rédacteurs du journal accusés de « pratiques traîtresses » et s’emparent du matériel d’impression comme pièces à conviction. Le journal sera alors fermé et ré-ouvrira ses portes deux autres fois sous la même devise, mais il sera fermé très rapidement faute de fonds et d’intérêt.
"Notre langue, nos institutions, nos lois"
À partir de 1831, lors de sa 4e série, le Canadien change non seulement de devise, mais aussi de vision politique en
préconisant l’union des Canadas. Avec Étienne Parent, chef intellectuel du Parti Canadien, comme rédacteur, le journal continue à s’opposer au pouvoir. Il réclame des changements à la constitution et la reconnaissance des libertés politiques en ne prônant que les moyens légaux. Suite à l’utilisation de la violence par le gouvernement et les Patriotes lors des révoltes, Parent suspend ses écrits, il est atterré par les évènements. Puis, il reprend sa plume pour réclamer le gouvernement responsable pour mettre fin aux prises de becs entre les autorités et les Canadiens français. Voyant l’arrivée de Durham avec espoir, Parent est révolté contre le projet d’assimilation de ce dernier et la voix du Canadien devient cinglante. Toutefois, même après son arrestation en 1838, Parent continue de publier le Canadien et persiste à convaincre le peuple des profits de l’union et plaide pour l’égalité des deux populations (anglophone et francophone). Enfin, en 1842, Parent publie son dernier article pour dire adieu à ses lecteurs, le Canadien fermera définitivement ses portes en 1893.
Le Canadien
http://www.frontenac-ameriques.org/IMG/jpg/Le_Canadien.jpg
Sources :
http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/1837.pl?out=article&pno=n0063
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Canadien_(journal)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=22907347
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=22907347
http://le-canadien-journal.co.tv/fr
http://www.collectionscanada.gc.ca/confederation/023001-2200.02-f.html
Alex C
Groupe 11