Au Québec, plusieurs mouvements de pensée voient le jour entre les années 1970-1980. C'est donc durant les années 1980 que le néolibéralisme a vu le jour au Québec. Inspiré de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, le néolibéralisme prend forme dans les années 1980 suite à un questionnement sur l'intervention de l'État qui ne cesse d'augmenter la dette publique du Québec. Le néolibéralisme favorise l'ouverture d'un marché de libre-échange économique entre tous les pays du monde et privilégie les partenariats publics-privés puisque ceux-ci ont pour effet de réduire les interventions de l'État face à l'économie.
Au Québec, c'est l'élection de Robert-Bourassa, le premier ministre du Parti libéral en 1985, qui permet de mettre définitivement fin à la Révolution tranquille et qui permet à l'économie de remonter la pente dans laquelle le Québec s'était engagé à la suite de l'interventionnisme de l'État. C'est donc lors de son dernier mandat que Robert-Bourassa s'est révélé être néolibéral. Alors, afin d'augmenter l'économie, celui-ci visait une ouverture de l'économie libérale aux marchés internationaux et visait le développement économique des richesses du nord du Québec, soit l'hydroélectricité. Il favorisait donc le privé en vendant l'hydroélectricité de la compagnie Hydro-Québec à certaines entreprises et à des clients à l’extérieur du Québec. De plus, c'est en axant leurs actions sur les relations commerciales qu'en 1988, le ministère des Affaires internationales (MAI) a été créé. Peu après sa création, le MAI avait souligné à M. Bourassa que 74.8% des exportations du Québec allaient vers les États-Unis. C'est donc en ce sens que le Québec s'est fait promoteur de l’ALENA, soit l'Accord de Libre-Échange nord-américain, conclu avec les É-U et le Mexique. Alors malgré que la consommation hydroélectrique du marché québécois soit à la baisse, il est remarqué que la production hydroélectrique destinée vers les Etats-Unis, l’Ontario et les Maritimes est en augmentation. C'est en 1994 que le règne de Bourassa se termine à la suite de sa démission pour des problèmes de santé.
Dans l'édifice Langevin, à Ottawa, Brian Mulroney avec Robert Bourassa
Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada
Enfin, le gouvernement de Bourassa a inspiré ses successeurs libéraux une dizaine d'années plus tard. Élu en 2007, Jean Charest promeut à son tour le néolibéralisme. Celui-ci défend donc les mêmes buts et favorise, lui aussi, le secteur privé ce qui à pour effet de faire diminuer le revenu du gouvernement. Donc, pour remédier à cette situation, Jean Charest décide d'augmenter les frais de scolarité d'environ 1722$ afin de renflouer les coffres de l'État. Cependant, frustrés de la situation, des milliers d'étudiants et de parents décident de manifester leur mécontentement et accuse M. Charest d'appliquer le principe d'utilisateur/payeur. Enfin, le gouvernement conclut cette histoire en imposant la loi 78 et relance les élections. Cependant, à la surprise de tous, c'est le Parti québécois qui entre au pouvoir. Pour conclure, à la suite des dernières élections, Philippe Couillard, représentant du Parti libéral, a remporté les élections. Celui-ci semble à son tour être inspiré par Robert Bourassa et favorise les Partenariat Public-Privé (PPP).
Vanessa P,
2013-2014,
Groupe 12
Sources
Jean-Herman Guay et Luc Godbout, La Presse
Les relations internationales du Québec sous Robert Bourassa (1985-1994),
Daniel Robichaud, Bulletin d’histoire politique, volume 16, numéro 2
Réflexions sur le choix de société de Jean Charest
Martin Lavallée, Le Huffington Post Québec
Wikipédia