Le libéralisme s’imposera à mainte reprise au 20e siècle dans l’histoire du Québec. Ce mouvement de pensée place l’individu comme étant une valeur suprême de l’humanité où il est défendu la raison humaine, la liberté d’expression, les droits de vie, le droit de propriété, la tolérance et le progrès. Ce mouvement prône l’idée que chaque humain à des droits fondamentaux qu’aucun pouvoir n’a le droit de violer. Si ces droits sont violés, la personne affectée peut se rebeller ou défendre ses intérêts et ses libertés. Au Québec, dans les années 1970, on parle plus d’un libéralisme nord-américain qui favorise la démocratie libérale, l’État-providence, la diplomatie en économie étrangère ainsi qu’une économie mixte. Donc à la fin du 20e siècle, le libéralisme est une politique dont l’État prône l’individu, mais ne doit pas s’abstenir d’intervenir pour contrôler les entreprises et non seulement les encourager.
La carte d'assurance maladie du Québec ou "Carte soleil"
Carte émise par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) qui donne droit gratuitement aux personnes admissibles à des soins médicaux. En vigueur depuis le 1er novembre 1970. Malade, Santé, Assurance-maladie, État-providence, Interventionnisme, Parti libéral du Québec, Robert Bourassa.
Source : Steve Quirion, Récitus
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La charte canadienne des droits et libertés
Charlotte M-V,
2013-2014,
Groupe 12
Ensuite, le libéralisme se distingue dans les années soixante-dix, grâce à Robert Bourassa qui devient chef du Parti libéral du Québec en janvier 1970. Élu pour la première fois premier ministre du Québec pour un mandat du 12 mai 1970 jusqu’au 26 novembre 1976. M. Bourassa garde ses racines libérales en instaurant l’assurance maladie, en adoptant des lois sur la protection du consommateur et en instaurant le Conseil de la femme. En juin 1975, Robert Bourassa présente la Charte des droits et libertés de la personne à l’Assemblée nationale où elle a été adoptée en juin 1976. Il est aussi responsable de l’adoption de la loi 22 soit la première loi visant à renforcer la position du français au Québec. Bref, grâce à tous ces projets de loi, M. Bourassa aide le Québec dans sa quête de reconnaissance en étant une société distincte toujours en gardant l’égalité ainsi que les droits fondamentaux de la population québécoise.
Dernièrement, la Charte des droits et liberté de la personne protège les individus en leur garantissant l’exercice des droits et libertés au Québec. Si l’on prend par exemple, les libertés fondamentales dans cette charte, on parle de liberté de conscience, de religion, de pensée, d’opinion et d’expression, et aussi un droit à la vie et un droit à la sécurité. La charte québécoise est plus avancée que la Charte canadienne des droits et libertés puisqu’elle inclut des droits économiques et sociaux qui sont délaissés dans la charte canadienne. Ainsi, la Charte dans son côté libéral protège les individus des abus gouvernementaux et de son côté nationaliste lui permet d’avoir d’une certaine façon, les particularités d’une société distincte. Pour conclure, le libéralisme du 20e siècle a permis de protéger la société québécoise en plus d’y affirmer son identité.