Comment est-ce que Paul-Émile Borduas a influencé le mouvement d’anticléricalisme au Québec?
Manifestation culturelle de Paul-Émile Borduas : Le Refus global.
Le Refus global est un «manifeste artistique» paru le 9 août 1948, à Montréal, écrit par les automatistes dont le rédacteur en chef n’était nul autre que M. Borduas. Ce document remet est question « les valeurs traditionnelles et rejette l’immobilisme de la société québécoise de l’époque ». Ce document considère que le surréalisme ne peut pas fonctionner avec la façon de penser de l’Église. De plus, ce document est beaucoup plus radical que celui de Prisme d’yeux ( manifeste artistique québécois, rédigé par Jacques de Tonnancour et publié par Alfred Pellan le 4 février 1948) paru quelques mois auparavant. Voici quelques signataires du Refus global ; Paul-Émile Borduas, Madeleine Arbour, Marcel Barbeau, Muriel Guilbeault, Pierre et Claude Gauvreau, Louise Renaud et j’en passe. Disons surtout que les rédacteurs du Refus global sont tous des artistes québécois bien avant leurs temps qui cherchent à «éliminer» l’Église de l’État… Disons que c’est eux qui ont ouvert le bal de la laïcisation au Québec.
Manifeste du Refus global
Manifeste du Refus global (1948),
texte intégral, Bilan du siècle
Félix J
Groupe 14
2012-2013
Paul-Émile est né le 1er novembre 1905 à St-Hilaire, au Québec. C’est un sculpteur, un peintre et un professeur qui est connu pour ses œuvres abstraites. Son mentor est Ozias Leduc jusqu’en 1923. Borduas entre à l’École des beaux-arts de Montréal en 1927 suite à lesquels il part en France pour approfondir ses études en 1928. L’un de ses premiers tableaux est l’Abstraction Vert paru en 1941. C’est à ce moment qu’il se «conforme» au mouvement artistique des automatismes. Ce que l’amena à rédiger le Refus global en 1948 pour se «révolter» contre les obligations qu’imposait l’Église à l’art et à l’État. Paul-Émile Borduas meurt le 22 février 1960, en France.
Tout d’abord, qu’est-ce que l’anticléricalisme? Il s’agit là d’un mouvement de pensée qui s’oppose à la présence du clergé dans l’organisation sociale de la vie publique. Ce qui fait que les anticléricaux, tels que Paul-Émile Borduas, veulent séparer l’Église des affaires de l’État.
Mais qui est donc monsieur Borduas?