L'agriculturisme est un mouvement de pensée qui est en faveur d'un retour à la terre. En effet, il prône le fait que le travail de la terre rapproche l'habitant de Dieu. Il préconise aussi la préservation des croyances, des traditions et de la langue des Canadiens-français et les défend. Ce mouvement de pensée a débuté vers 1830 dans de petits villages construits par des religieux tel que le Curé Labelle. Par la suite, lors de la Grande Saignée, période où l'émigration vers les États-Unis est forte en raison de la crise agricole, l'Église et l'État jouent de concert pour favoriser la colonisation des régions agricoles pour contrer ce mouvement migratoire. Cela a permis au clergé de préserver ses fidèles en plus de s'opposer à la modernisation, à l'industrialisation et au libéralisme.
Ariane M-S.
Groupe 09
2011-2012
Les régions de colonisation
L'agriculturisme s'est manifesté par la colonisation de régions agricoles que l'on retrouve toujours au Québec aujourd'hui : l'Outaouais, le Saguenay, la Mauricie et l'Abitibi-Témiscaminque en sont de bons exemples. En premier lieu, ces régions se sont développées à la suite de l'exil des Canadiens-français vers les États-Unis, lors de la Grande Saignée.
Ensuite, l'agriculturisme a permis d'aider la population faisant face au chômage. En effet, la crise économique de 1929 amène un nombre démesuré d'habitants sans emploi. L'État favorise donc la colonisation de nouvelles régions par l'Église en promettant une vie meilleure. Il faut dire que ces colons se sont vite désillusionnés face à ces terres bien différentes de celles de l'Ouest, réputées pour leur fertilité. Les régions de colonisation ont aussi été utilisées dans les années 1860 par le curé Labelle. Voulant contrer la puissance économique des bourgeois montréalais, il colonise les Laurentides, il crée des paroisses et il espère bâtir une agriculture commerciale.
Ariane M-S.
Groupe 09
2011-2012