L’anticléricalisme a débuté pendant le régime britannique. L’idée des défenseurs de ce mouvement de pensée est de refuser toute forme d'intervention du clergé dans les affaires de l’État. Ils veulent séparer l’Église et l’État. Les anticléricaux suspendent le jugement de l’Église et de son influence dans la société. Par contre, les gens qui pensent ainsi peuvent être croyant. Un de ses groupes qui se sont les plus démarqués est le Parti rouge. Vers 1848, les radicaux du mouvement s’inspirent des idées de Louis-Joseph Papineau, l’Institut canadien de Montréal et du mouvement réformiste mené par le Parti patriote avant les Rébellions. Les Rouges sont les successeurs du Parti patriote. Les Rouges rejettent l’acte d’Union en s’opposant à l’unification du Bas-Canada et du Haut-Canada. Le mouvement anticléricalisme est une idéologie du centre car les anticléricaux veulent conserver leur liberté et l’égalité des individus.
Karina R
Groupe
2012-2013
Parlement canadien à Québec, situé autrefois au parc Montmorency.
Lithographie
Sarony and Major, vers 1853
Bibliothèque et Archives nationales du Québec; Centre d’archives de Québec, P600, S5, PLC69
L'Institut canadien de Québec s'installe à l'ancien parlement 1848-1850 (L'odyssée de L'Institut Canadien, 150 ans d'histoire)
Les Rouges sur le Web
Parti rouge, Wikipédia
Parti rouge, Encyclopédie canadienne
Les Rouges, Bibliothèque et Archives Canada
150e anniversaire, L'odyssée de L'Institut Canadien, Institut canadien de Québec
De jeunes libéralistes de la région de Montréal, appelés les «Rouges», ont eu une grande influence sur le Québec. Ceux-ci ont fondé l’Institut canadien, un lieu d’échange sur des questions politiques, littéraires et scientifiques. Les «rouges» étaient des anticléricaux. Ce qui veut dire qu’ils défendaient l’anticléricalisme, donc qui s’oppose au clergé (Église catholique), particulièrement à son intervention et à son influence dans les institutions publiques. Les «rouges» n’acceptaient pas l’union du Bas-Canada et du Haut-Canada en 1840 et ils demandèrent un régime plus démocratique. Ils fondèrent alors le Parti rouge qui est aujourd’hui le Parti libéral. Ces derniers étaient inspirés des idées de Louis-Joseph Papineau et du mouvement réformiste du Parti patriote. Les «rouges» s’opposaient à l’intervention des membres du clergé dans les affaires politiques et ils réclamaient la séparation complète des l’Église et l’État.
Afin de faire promouvoir leur mouvement de pensée, les «Rouges» fondèrent des journaux comme l’Avenir (1847-1857) et Le Pays (1852-1871). Ces journaux contenaient plusieurs textes dont l’Église n’approuvait pas le contenu puisque les «Rouges» faisaient valoir leurs idées contre le clergé à travers ces textes. On pouvait aussi connaître les «rouges» à travers l’ouvrage du Père Hudon, l’institut canadien de Montréal et l’affaire Guibord (1938) où des anticléricalistes se sont vus refuser l’enterrement dans les cimetières catholiques.
Valérie T
Groupe 06
2012-2013
Les Rouges sur le Web
Parti rouge, Wikipédia
Parti rouge, Encyclopédie canadienne
Les Rouges, Bibliothèque et Archives Canada
150e anniversaire, L'odyssée de L'Institut Canadien, Institut canadien de Québec
Repères - Histoire et éducation à la citoyenneté
Auteur : Michel Sarra-Bournet, Yves Bourdon, Yves Bégin, Francine Gélinas
Maison d’édition : ERPI
UQAC : LES ROUGES - Libéralisme, nationalisme et anticléricalisme au milieu du XIXe siècle. (1971) par Jean-Paul Bernard
Anticléricalisme, Wikipedia
Institut canadien de Montréal, Wikipedia