Depuis longtemps, plusieurs groupes autochtones se battent pour faire respecter leurs droits et leur culture. C'est maintenant grâce à leurs nombreuses manifestations qu'aujourd'hui nous avons un mouvement de pensée en leur honneur. Dans les années 1960-1970, l’autochtonisme est apparu pour voir à conserver la culture, les valeurs et le mode de vie des Autochtones. Tout à commencer lorsque le gouvernement canadien a voulu enlever le statut particulier aux Indiens. Ils veulent protéger leur patrimoine culturel et revendiquent leurs droits, leurs terres ancestrales qui leur ont été pris injustement.
Mikaela C,
2013-2014,
Groupe 12
Idle no MoreIl existe un groupe qui est totalement dévoué au mouvement de l'autochtonisme : Idle No More. Ce groupe est lancé par quatre femmes autochtones, Nina Wilson, Sylvia McAdam, Jessica Gordon et Sheelah Mclean, qui contestent la loi émise par Stephen Harper qui viole plusieurs traités ancestraux et qui change la méthode de définition de l'utilisation des terres autochtones. Elles s'opposent à la dégradation environnementale, aux inégalités sociales et économiques. De plus, elles tentent de faire respecter la souveraineté et les droits des peuples autochtones.
Theresa Spence
Mikaela C,
2013-2014,
Groupe 12
Sources
Autochtonisme, Une société méconnue des plus surprenantes
Vidéo - Listuguj : Idle no more -
Maude Prud'homme, Coop média de Montréal
Ce groupe a fait plusieurs manifestations, mais l'une des plus remarquables est la grève de la faim entamée en novembre 2013 par la chef Theresa Spence. Elle a manifesté sur une petite île, sur la rivière des Outaouais, pour avoir une rencontre avec le premier ministre Harper et le gouverneur général du Canada afin de faire un compromis sur la loi C-45. Pendant plus de 44 jours, elle et son groupe de manifestants autochtones ont fait une grève de la faim en se privant de manger. Elle se limitait à boire de l'eau, du thé et du bouillon de poisson. Stephen Harper a finalement refusé la rencontre avec la chef et depuis, les Autochtones ont de la difficulté à bien s'entendre avec le gouvernement du Canada. Encore aujourd'hui, les autochtones ont beaucoup de difficultés à se faire respecter, mais ils espèrent un jour avoir ce qu'ils ont passé tant d'années à se battre.