Chercheuse principale: Christine Brabant
Pour la Suisse romande:
- Cochercheurs : Tristan Donzé, formateur, Haute École Pédagogique BEJUNE (Suisse); Dr. Philipp Bubenzer, Senior Research Fellow, ETH Zurich, Swiss Federal Institute of Technology
- Collaborateurs : Association Les Travailleurs de la Pensée (Suisse, Canton de Vaud)
Pour la Suisse entière:
- Collaborateurs : Association Instruire en Liberté Suisse
Pour la France:
- Collaborateurs : Collectif Félicia et Philippe Bongrand (U. Cergy-Pontoise)
Pour la Belgique:
- Cochercheuse : Alice Tilman, doctorante, Université catholique de Louvain
- Collaborateurs : Association Enseignement à domicile – pour la liberté d’instruction
Pour le Québec:
- Collaborateurs : Association québécoise pour l’éducation à domicile; Association chrétienne de parents-éducateurs du Québec; Association éducative juive pour l’enseignement à la maison; Home School Legal Defence Association of Canada
L’apprentissage en famille (AEF) est en croissance dans le monde, tout comme le corpus international de recherche sur ce thème, mais il est peu étudié en francophonie. Cette étude comparative internationale, appuyée sur des données d’enquêtes au Québec, en Suisse, en France et en Belgique, recueille et compare les profils des familles, les motivations parentales et leurs pratiques pédagogiques, en relation avec le contexte national de gouvernance de cette pratique.
Chercheuse principale: Christine Brabant
Cochercheuse: Micheline Joanne Durand
Partenaire: Association éducative juive pour l'enseignement à la maison
Financement : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH, programme Développement de partenariat) (152 404$)
Durée: 2018-2024
Cette recherche brosse un portrait du modèle éducatif «québéco-hassidique» mis en place pour la scolarisation des jeunes de communautés juives ultraorthodoxes (Satmar, Viznitz et Skver) habitant la région de Montréal, au Québec (Canada). Ce modèle unique conjugue l’enseignement à la maison, la fréquentation de centres communautaires hassidiques, une offre de soutien scolaire et une supervision ministérielle. Cette étude répond aux questions suivantes: 1. Comment les communautés juives hassidiques membres de l’AEJEM mettent-elles en place l’apprentissage en famille? 2. Comment leurs enfants évoluent-ils dans ce cadre? 3. Comment les acteurs interagissent-ils pour la gouvernance de cette forme d’éducation? 4. Quelle est l’acceptabilité éthique de ce modèle éducatif?
Chercheuse principale: Nicole Harbonnier, Département de danse, Université du Québec à Montréal
Mon rôle: Collaboratrice chercheuse dans le volet «Enseignement de la danse en milieu scolaire et collégial» (volet 2, étape 4)
Équipe: 9 personnes
Financement : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) (360 000$)
Durée: 2019-2024
Ce projet de recherche vise à valider notre nouveau cadre conceptuel sur l'analyse qualitative du mouvement -- l'« observation-analyse du mouvement (OAM) » -- en le mettant en oeuvre dans l'étude de la corporéité des interprètes en arts vivants (danse, théâtre, musique). Ce cadre propose une fusion et une synthèse des deux approches d'analyse du mouvement à partir desquelles il a été élaboré -- l'analyse du mouvement selon Laban (LMA) et l'analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD) -- et permet une meilleure intégration des dimensions fonctionnelles et expressives du mouvement au bénéfice d'une meilleure compréhension de la corporéité de toute personne en mouvement. La quatrième étape du projet concerne l'enseignement de la danse en milieu scolaire. Elle prend la forme d'une recherche-action formative au cours de laquelle des enseignants de danse, en provenance des quatre ordres d'enseignement (primaire, secondaire, collégial et universitaire) et des intervenants en 'danse adaptée' auprès de patients présentant des troubles neurologiques ou orthopédiques, collaborent avec les chercheurs-analystes du mouvement pour appliquer le cadre de l'OAM dans leurs terrains respectifs. La validation de ce cadre offrira aux arts vivants un outil actualisé d'analyse, de communication et d'évaluation du mouvement pouvant répondre à différents besoins : analyse esthétique, outil de création et d'interprétation, facilitation de la reprise de rôles, formation des artistes et des enseignants en arts, ainsi que des intervenants en 'danse adaptée' pour le mieux-être du public à besoins particuliers.
Requérant: Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Chercheuse-consultante: Christine Brabant
Financement : Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (dégagement de ma tâche d'enseignement universitaire)
Durée: 2016-2019
Par ce mandat de recherche et de consultation, j'ai soutenu le ministère dans son étude de la situation de l'apprentissage en famille au Québec et sa conception d'un nouveau cadre juridique, réglementaire et administratif pour «l'enseignement à la maison». J'ai participé à des rencontres de discussion, dispensé de la formation et produit de la documentation sur cette forme d'éducation et des formes connexes, au Québec et ailleurs dans le monde, avec mon équipe d'auxiliaires de recherche. J'ai rédigé et présenté un mémoire lors des audiences publiques de la Commission de la Culture et de l'Éducation (2017). J'ai soutenu le ministre et son équipe pendant les travaux parlementaires. Ces travaux ont mené à l'adoption de la Loi 144 modifiant la Loi sur l'instruction publique (2017) et du premier Règlement sur l'enseignement à la maison (2018). J'ai également été nommée co-présidente de la Table de concertation nationale en matière d'enseignement à la maison (depuis 2017).
Chercheure principale: Christine Brabant
Financement : Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) (69 800$)
Durée: 2016-2018
Cette recherche compare l’évolution, de 1998 à 2018, de quatre cas de propositions d'innovation éducative par les parents ainsi que la réponse de l'institution à leur égard: 1- la demande d’accès à la formation à distance pour les jeunes, 2- le développement de la scolarisation à la maison, 3- le processus d’ouverture des écoles alternatives et 4- la demande de création d’une école autochtone au sein d’une commission scolaire. L’intérêt de ces cas limites, du point de vue d’une gouvernance réflexive (Lenoble et Maesschalck, 2010), tient à leur quasi-sortie du système éducatif. Ils peuvent ainsi révéler les lacunes de l’institution envers certaines populations ou la présence de freins à leur participation citoyenne en éducation. Le potentiel de réflexivité ainsi créé pourrait engendrer un renouvellement de l’institution, à condition que se réalise un processus d’apprentissage démocratique double : celui des citoyens et celui de l’institution. Cette étude pose la question générale suivante: comment des parents peuvent-ils contribuer démocratiquement à l’amélioration du système éducatif québécois par la proposition de modèles éducatifs non scolaires ou d’exception? Pour mieux y répondre, elle pose les questions spécifiques suivantes: 1- Quelles sont les démarches réalisées par les parents pour faire avancer leurs propositions? Avec quels résultats? 2- Quels éléments contribuent ou nuisent au cheminement de ces projets? 3- En particulier, quels rôles les dispositifs participatifs et décisionnels actuels de notre système éducatif jouent-ils dans ces démarches? 4- Quels processus d’apprentissage démocratique les parents et l’institution réalisent-ils à travers ces interactions? La finalité de cette recherche est de contribuer à une gouvernance réflexive du système éducatif québécois par une meilleure compréhension du cheminement, au sein du système éducatif, de propositions d’innovation éducative provenant de parents. Les résultats de cette recherche produiront des connaissances sur ces propositions d’innovation éducative peu étudiées et des outils de formation pour éclairer les actions et les décisions des acteurs concernés, dans l'optique d'une gouvernance réflexive du système d'éducation québécois.
Chercheure principale: Christine Brabant
Financement : Fonds de recherche du Québec - Société et culture (39 600$)
Durée: 2013-2016
Cette recherche étudie l’adaptation du système scolaire québécois à un mouvement éducationnel en croissance sur tous les continents: l’«école à la maison», mouvement constitué de parents qui choisissent, pour leurs enfants, une expérience d’apprentissage en famille plutôt que la fréquentation scolaire. Elle soutient le travail conjoint de parents-éducateurs et d'administrateurs scolaires de deux régions québécoises pour la formulation de propositions de gouvernance de cette pratique dans leur région. En effet, d’une part, les administrateurs scolaires québécois ne peuvent s’appuyer que sur un mince cadre de référence légal et administratif; d’autre part, les collectifs créés par les parents (associations, OBNL, groupes de soutien) ne sont pas encore reconnus comme participants légitimes à la gouvernance de leur pratique. Au Québec, la structure et les ressources pour le suivi de cette pratique sont embryonnaires. Ainsi, un écart important est observable entre les normes énoncées et leur application. Pourtant, plusieurs formes de régulation par les autorités scolaires ou par les parents-éducateurs eux-mêmes ont déjà été discutées, implantées et évaluées dans d’autres pays. Il apparaît judicieux de s’en informer pour éclairer le choix de modes de régulation et de faire ce choix de façon concertée entre tous les acteurs concernés. Cette recherche-formation analysera les travaux de groupes de travail composés de parents-éducateurs et d’administrateurs scolaires dans deux régions du Québec. Ils viseront la production de propositions conjointes pour la gouvernance de cette pratique. Les résultats permettront 1- la modélisation du processus conjoint d’apprentissage et de participation démocratique des acteurs dans une optique de gouvernance réflexive et 2- la production de propositions concertées pour la gouvernance de l’«école à la maison» au Québec.
Chercheure principale: Christine Brabant
Financement : Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (15 000$) et Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (UdeM-CRSH) (5000$).
Durée: 2015-2016
Ce projet fut initié par le Centre d’amitié autochtone du Saguenay et soutenu par une entente avec plusieurs partenaires éducatifs régionaux et provinciaux. Il est né d’un désir de revitaliser les langues et les cultures autochtones (innu et atikamekw) au Saguenay et d’y instaurer des programmes éducatifs répondant aux besoins et aux aspirations de la population des jeunes Autochtones vivant en milieu urbain. Le projet d'ensemble ayant plusieurs volets, la chercheuse a soutenu le premier, soit l'ouverture d'une école primaire à projet particulier autochtone, en contribuant à sa justification scientifique et sociale auprès des autorités scolaires puis l'accompagnement de sa création.
Chercheure principale: Christine Brabant
Financement: Fonds québécois pour la recherche sur la société et la culture (64 000$), Fonds de démarrage UQAT (10 000$), Centre de philosophie du droit de l'Université catholique de Louvain (17 000$)
Durée: 2011-2014
Cette recherche-formation est menée auprès d’administrateurs scolaires responsables du suivi des enfants scolarisés à la maison dans quatre commissions scolaires. Après avoir communiqué leurs perspectives sur la problématique, en tant qu’acteurs capables de réflexivité sur les possibilités et les limites de leur rôle, ils sont invités à formuler leurs propositions pour la régulation de cette pratique éducative. Cette recherche vise à contribuer au développement harmonieux des interactions entre les parents-éducateurs et les commissions scolaires québécoises, dans l’optique d’une gouvernance réflexive de l’éducation. Elle vise également à décrire le processus d’apprentissage démocratique de ces acteurs institutionnels.
Chercheure principale: Christine Brabant
Financement : Fonds de démarrage UQAT (10 000$)
Durée: 2013-2014
La réussite et la persévérance scolaires représentent actuellement un défi chez les communautés autochtones québécoises. Par ailleurs, plusieurs écrits soulignent l’importance de l’intégration de la dimension culturelle dans l’apprentissage (Baby, 2013; CÉPN, 2009; Cole, Hakkarainen et Bredikyte, 2010; CSC, 2008; MELS, 2003), plus particulièrement par son influence sur la motivation et la participation des jeunes et de leur famille à des activités éducatives. Serait-il intéressant de réaliser cette intégration de la dimension culturelle jusque dans l’organisation pédagogique et sociale de l’éducation? Divers modèles d’organisation pédagogique implantés au Québec et ailleurs, soit les écoles éloignées en réseau, l’éducation intergénérationnelle, les collectifs d’apprentissage en famille, les centres de formation en entreprise et récupération et l’école occidentale régulière ont été évalués par des directeurs d’écoles de communautés autochtones, dans le cadre d’un cours en administration scolaire. Ils ont réfléchi au potentiel de ces modèles en termes d’adéquation aux valeurs culturelles et éducationnelles autochtones et de leur capacité à répondre aux besoins et aux caractéristiques des communautés en matière d’éducation. L'analyse a fait ressortir les forces et les défis de chaque modèle selon leurs commentaires. Des solutions conjuguées ou alternatives ont également émergé de ce travail.
Chercheure principale: Christine Brabant; cochercheurs: Carlo Prévil, Marie-Hélène Poulin, Véronique Landry
Financement : Fonds institutionnel de recherche (UQAT) (3925$)
Durée: 2013-2014
Je suis l’initiatrice d’une équipe de recherche multidisciplinaire qui s’intéresse à la «pédagogie de la gouvernance», c’est-à-dire à la production d’un savoir pédagogique pour l’accompagnement de la participation des acteurs dans la gouvernance de divers domaines d’intérêt public. Notre premier projet de recherche visait à décrire la structure de gouvernance d’une commission scolaire, ses forces et ses blocages en termes de participation des acteurs aux processus décisionnels. Les tensions politiques et financières vécues par les commissions scolaires ont entraîné la suspension de ce projet.
Chercheure principale: Christine Brabant
Financement: Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (105 000$), Fondation Trudeau (200 000$), Faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke (5000$)
Durée: 2004-2010
J’ai réalisé une recherche-formation avec trois groupes de parents-éducateurs québécois désireux de faire connaître leurs perspectives et d'élaborer des propositions pour la régulation de leur pratique éducative. Issue de cette recherche, ma thèse doctorale décrit le processus d'apprentissage de l’action collective réalisé par ces groupes. Elle fournit des pistes de développement pour les interactions entre les parents-éducateurs et les commissions scolaires québécoises, dans l’optique d’une gouvernance réflexive de l’éducation. Elle propose un portrait-type du processus d’apprentissage de l’action collective ainsi qu’un programme de formation pour accompagner les collectifs émergents dans le développement de leur capacité à participer à une gouvernance réflexive de leur domaine.
Chercheure principale: Christine Brabant; cochercheur: Sylvain Bourdon
Financement: Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (17 500$), Fonds québécois pour la recherche sur la société et la culture (20 000$), Fondation Desjardins (5000$), Faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke (3000$), Collectif de recherche sur les occupations
Durée: 2002-2004
J'ai réalisé une enquête québécoise sur l'éducation à domicile, afin de décrire les familles qui font ce choix, leurs motivations, leurs conceptions de l'éducation et leur expérience. L'enquête a été réalisée au moyen de questionnaires en versions papier et en ligne. Les données quantitatives recueillies et les analyses statistiques effectuées ont donné lieu à des publications scientifiques et à mon mémoire de maîtrise, qui trace un premier portrait sociodémographique et motivationnel des familles qui choisissent l'«école à la maison» au Québec.