Contribution à l’instrumentation de l’évaluation de la fidélité de l’implantation du volet primaire (6 à 12 ans) du curriculum Montessori : une approche fondée sur ses composantes essentielles selon la formation initiale des enseignants offerte par l’AMI​

Joëlle Gaudreau​

La conférencière

Joëlle Gaudreau​ est doctorante à l’Université de Montréal.

Résumé de la communication

En 1907, Maria Montessori prend en charge la direction des activités éducatives de la première Casa dei bambini, située dans un quartier défavorisé de Rome. En 1929, elle fonde l’Association Montessori Internationale (AMI), qui demeure la référence officielle relativement à la version classique du curriculum Montessori. Ce dernier représente une alternative éducative qui se démarque par sa longévité, sa large diffusion internationale, sa présence dans l’actualité médiatique et l’intérêt que lui porte la communauté scientifique depuis quelques décennies.

La mise en œuvre du curriculum Montessori semble engendrer des retombées positives en ce qui a trait aux performances scolaires (Mallett et Schroeder, 2015), aux habiletés sociales acquises (Kayili et Ari, 2016) et au développement de l’autonomie des élèves (Ling Koh et Frick, 2010). Cela dit, l’absence d’évaluation de la fidélité de l'implantation de ce curriculum est une limite majeure du corpus d’études visant à juger de son efficacité (Lillard, 2018; Murray, 2010).

Par conséquent, le projet de recherche doctorale présenté a pour objectif principal le développement d’un ensemble d’instruments permettant d’évaluer la fidélité de l’implantation du curriculum Montessori primaire (6-12 ans) ainsi que les facteurs affectant le processus d’implantation. Pour ce faire, les composantes essentielles du curriculum théorique seront d’abord identifiées à travers une formation initiale offerte par un centre certifié par l’AMI.