Les pratiques enseignantes inclusives d’enseignants œuvrant au sein d’une école primaire québécoise inspirée du mouvement de l’éducation nouvelle : éléments de problématique​

Katryne OUELLET

La conférencière

Katryne Ouellet​ est doctorante à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Résumé de la communication

Bien que des organisations internationales orientent les décideurs des différents pays vers le développement de pratiques enseignantes inclusives (PEI), le passage à l’action vers ces dernières demeure un défi dans la province de Québec au Canada (Conseil supérieur de l’éducation, 2017). La difficulté de développer des PEI peut s’expliquer par le fait que l’éducation inclusive suscite des débats en raison du modèle d’organisation des services proposé pour les enfants ayant des besoins particuliers (Boutin et Bessette, 2009). Face à ce défi, plutôt que d’étudier ce qui devrait se faire, Duchesne (2016, p. 54) suggère de s’intéresser à « ce qui se fait comme source d’inspiration pour promouvoir le changement de pratiques ». C’est dans ce contexte qu’il semble prometteur d’étudier les PEI d’enseignants œuvrant au sein d’une école primaire québécoise faisant partie du Réseau des écoles publiques alternatives du Québec (RÉPAQ). Effectivement, influencées par le mouvement de l’éducation nouvelle, des écoles primaires québécoises faisant partie du RÉPAQ ont ouvert leurs portes dans le but de s’ouvrir à la diversité de tous les enfants (Vienneau, 2017). Bien qu’elles ne se définissent pas comme inclusives (RÉPAQ, 2016), elles évoquent des valeurs et des principes humanistes au fondement de l’éducation inclusive (Danforth et Naraian, 2015). La communication vise à présenter ces éléments de problématique et à discuter ces derniers auprès d’acteurs intéressés par l’objet de recherche.