Apprentissage en famille et féminisme

La conférencière

Kellie Rolstad, professeure à l'Université du Maryland s'intéresse principalement au mouvement de l'unschooling.

Résumé de la communication

Tandis que l’apprentissage en famille est traditionnellement associé au conservatisme religieux, un nombre croissant de mères-éducatrices se disent féministes laïques. D’ailleurs, un éventail de choix de vie leur est offert grâce à l’apprentissage en famille. Cette communication explore les perspectives de mères-éducatrices féministes sur leur histoire de vie et leur satisfaction de vie en général. Les résultats préliminaires montrent des différences dans la pratique de l’apprentissage en famille selon la vision féministe : certaines femmes déclarent apprécier le temps passé avec leurs enfants pendant que les pères ou d’autres personnes travaillent à l’extérieur pour soutenir financièrement la famille. D’autres, incluant les mères monoparentales, poursuivent leur carrière tout en s’occupant de l’éducation de leurs jeunes enfants, soit en travaillant à la maison, soit en retournant sur le marché du travail quelques années plus tard. Aussi, les participantes suggèrent que le « unschooling » encourage l’épanouissement du féminisme grâce au respect profond qui se développe entre les parents et leurs enfants dans le cadre de relations exemptes de contrôle des uns sur les autres. Ainsi, le féminisme semble se développer dans ces familles. Cinq familles pratiquant l’apprentissage en famille ont contribué à cette étude : deux mères en situation de monoparentalité et trois mères mariées, toutes se déclarant féministes.

Accès au support de présentation (PowerPoint)

Colloque: REGARDS CROISÉS SUR L'APPRENTISSAGE EN FAMILLE (L'« ÉCOLE A LA MAISON »), Congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS), Montréal, 14 mai 2014.