Ethnographie des relations école-famille-communauté dans un volet d’école alternative publique en milieu défavorisé : les formes de collaboration
Julie BOUCHARD
La conférencière
Julie Bouchard est doctorante à l’Université de Montréal.
Résumé de la communication
La collaboration école-famille-communauté (ÉFC) est, entre autres, associée à une amélioration de la réussite éducative (Jeynes, 2005). Elle serait optimale si elle reposait sur une confiance mutuelle, des buts communs, un partage d’expertise et une communication bidirectionnelle (Deslandes et Bertrand, 2004; Epstein, 2011). Or, le type de relations école-famille observé dans plusieurs écoles québécoises est souvent de nature unidirectionnelle, gardant les parents à distance de la classe ou des aspects pédagogiques (Larivée, Kalubi et Terrisse, 2006). Ce serait particulièrement un défi en milieu défavorisé (Deniger et al., 2013). Quant à la collaboration avec la communauté, elle est relativement faible (Deslandes, 2006). Dans les écoles publiques alternatives québécoises, la collaboration ÉFC serait plus engageante (participation fréquente, responsabilité partagée, etc.), bidirectionnelle et s’appuierait sur des pratiques de nature partenariale, notamment parce que l’implication des parents est l’un des fondements de l’école alternative (RÉPAQ, 2013). Toutefois, peu d’études semblent avoir porté sur l’école alternative. Notre thèse de doctorat porte sur les relations ÉFC dans le contexte d’une école alternative publique en milieu défavorisé. Dans cette communication, nous présenterons les premiers résultats de notre étude de cas participative: une description des formes de collaborations ÉFC vécues dans un volet d’école publique alternative en milieu défavorisé.