Archives 17 avril 2024

Textes 17 avril


Viennent les cieux nouveaux


Jésus a franchi la barrière de la mort. Il va se montrer encore quarante jours à ses disciples, pour qu’ils voient et croient qu’il est ressuscité, comme il le leur avait dit. Puis il va retourner chez son Père. Il n’est plus ici, sinon dans nos prières, par les sacrements de l’Église, par son Esprit qui nous fait parler et agir dans l’amour. Pour le retrouver, pour que chacun de nous le voie face à face, il nous faut passer, nous aussi, par la mort. Mais pas seulement. Il nous faut patienter jusqu’à la récapitulation, l’ultime révélation, autrement dit l’Apocalypse. Le monde aussi doit mourir pour qu’adviennent les cieux nouveaux et la terre nouvelle.


Le tombeau est vide. Seuls deux anges sont là pour dire à Marie Madeleine qu’elle ne le trouvera pas ici. Jésus est ressuscité, il est entré dans la gloire de Dieu, il s’est assis à la droite du trône. Au son des trompettes et du cor, il règne avec son Père sur l’univers. Fini le temps des larmes, « ils sont finis les jours de la Passion ! » Le Christ est entré dans sa gloire. Et c’est là qu’il nous attend.


L’espérance nous fait entrevoir le Royaume. C’est elle qui se manifeste dans nos somptueuses cathédrales, les vitraux, les grandes orgues, les chants solennels des assemblées. Dans la nuit de Pâques, nous avons célébré la résurrection en passant de l’obscurité à la lumière, du silence à l’alléluia, de l’inquiétude à la joie. Nous chantons, en écho avec les anges, le Gloria in excelsis, dans un nuage d’encens. La messe de Pâques, dans la nuit, préfigure la recréation du monde au dernier jour.


Savourons la joie, même fragile, de cette promesse de résurrection. Dieu a entrouvert le Ciel, il nous le rappelle chaque année pour que nous soyons tendus vers la récapitulation finale et l’entrée dans la Vie. Le Christ nous précède et nous montre le chemin, celui de l’amour. Il n’en est pas d’autre.


Joyeux temps de Pâques !


Frère Benoît Delhaye


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Surplus d'humanité


Jésus a réuni les douze apôtres pour un dernier repas. Il sait qu’il va quitter le monde pour retourner auprès de son Père. Il leur donne alors un moyen concret de le rendre présent après son départ. Il accomplit un acte, à première vue ordinaire, mais qui ouvre à une espérance inouïe. Jésus sera présent dans son absence, dans un morceau de pain et une coupe de vin, à chaque fois que l’on fera mémoire de lui.


Le pain et le vin ne sont pas des signes parmi d’autres, pris au hasard. Ils sont nourriture, c’est-à-dire condition de la vie humaine. Jésus se rend nécessaire à notre existence. Sans lui, pas de vie véritable. Pas de sens. La vie ne surgit que si elle se reçoit du don que le Christ nous a fait de sa personne. Ce don, nous le recevons dans l’espérance. La vie véritable est toute pétrie d’espérance.


Dans le pain et le vin, toute notre vie et toute la création sont portées en action de grâce devant Dieu. L’Eucharistie nous rappelle l’unité de la création, que l’homme a le droit et le devoir de dominer, à condition de tout recevoir en action de grâce, en s’interdisant toute appropriation. L’action de grâce nous préserve de la destruction de ces biens offerts, dont nous sommes les gardiens, et non les propriétaires.


Recevons aujourd’hui le Christ, avec humilité et reconnaissance, comme un don de vie, un don de grâce, un surplus d’humanité puisé en Dieu.


Frère Benoît Delhaye


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Point trop n'en faut


Huit convives, cent cinquante-trois gros poissons. Je n’ai jamais été doué pour les proportions, mais ça me semble tout de même beaucoup. Comme à Cana, où Jésus, plutôt que de fournir les quelques bouteilles suffisantes pour finir le repas, s’était cru obligé de changer en vin des centaines de litres d’eau (Jn 2, 1-10). Alors certes, Jésus est un convive utile et plein de ressources, mais il est tout de même un peu excessif. On ne lui en demande pas tant. Ne pourrait-il pas se contenter du nécessaire ?


Au fond, nos demandes à Dieu sont généralement assez modestes : la paix dans le monde, le bonheur de ses enfants, un peu de charité pour supporter sa belle-mère ou une place de parking au bon moment. Et il s’obstine à nous donner bien plus que cela : à se donner lui-même. À nous donner son Esprit qui vient habiter en nous et faire de nous ses fils et ses filles, qui nous fait entrer dans la vie même de Dieu. Au fond, il n’a rien d’autre à nous donner que lui-même, parce qu’il veut nous donner le meilleur. Et ce don dépasse infiniment tout ce que nous demandons, tout ce que nous imaginons, avec un excès à côté duquel cent cinquante-trois gros poissons pour huit convives paraissent finalement un arrangement assez raisonnable.


Jésus donne avec excès pour nous apprendre à demander comme il faut, à prier selon le cœur de Dieu, à la mesure du cœur de Dieu : demander énormément, demander à la folie, quitte à oublier les politesses dont on ne s’embarrasse pas quand on aime. Demander toujours plus, toujours mieux. Alors nous nous préparerons à recevoir celui qui seul peut combler nos cœurs en quête d’infini.


Frère Adrien Candiard


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Si le grain de blé ne meurt…


« Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit »


Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera… Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.


COMPRENDRE

À ce moment de l’évangile, Jésus vient d’entrer à Jérusalem sous les applaudissements de la foule. Nous sommes juste avant le dernier repas. Est-ce l’heure du tombeau vide ? Oui, mais dès avant, c’est l’heure où Jésus meurt sur la croix. Jean a perçu que la Résurrection n’est pas seulement une heure dans le temps, succédant à celle de la mort du Christ. Elle est l’unité vivante du Père et du Fils, réinventée à l’endroit même de sa négation. Jésus souffre et meurt, mais son lien avec le Père est intact. C’est ainsi que mourant, il vit et donne vie.


À Philippe et André qui lui disent que des Grecs veulent le voir, Jésus répond donc : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié ». Quand il fait l’aveu que son âme est bouleversée, c’est pour dire aussitôt qu’il ne demandera pas au Père de le délivrer de cette heure, au contraire. Dans le Gethsemani de Jean, l’angoisse du Christ est bien là, mais transie par la lumière de la vie.


MÉDITER

Ce passage où Jésus affronte sa mort prochaine est encadré par une image végétale. Jésus commence par énoncer un proverbe : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Comme l’affirme l’Écriture, « en parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir ». Jésus parle la langue de son Père, créateur du ciel et de la terre, des herbes portant semences et de tous les vivants. Nul grain de blé ne refuse d’être semé, de se laisser décomposer dans la terre pour ensuite s’élever en épi ! Nulle créature, sinon l’humain, ne refuse la loi pascale de la vie. En priant le Père, non pas de le délivrer de la mort mais de faire de sa mort le lieu de leur plus grande communion, Jésus renoue le fil brisé entre l’humain, la création et Dieu. Ce n’est pas tout. Notre texte se conclut par ces mots : « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ». La mention de la terre et l’expression « être élevé de terre » pourraient bien reprendre l’image du grain de blé. La mort du grain renvoyait au oui de Gethsémani ; l’élévation renvoie à la mort sur la croix, dont Jésus affirme qu’elle attirera à lui non pas « tous les hommes », mais plus radicalement comme l’écrit le grec, « tout ». Affleure ici peut-être, avec la même disproportion entre l’élément initial et l’élément final, la parabole du grain de moutarde de Matthieu. Le minuscule grain de moutarde y donnait, contre toute logique, un arbre capable d’abriter les oiseaux du ciel. De même ici, le modeste grain de blé finit par élever aux yeux de tous un immense arbre de vie, refuge de toutes les créatures.


Qu’ y a-t-il donc à voir, de tellement précieux, vital, et même attirant, sur cette croix où Jésus meurt ? Ce que l’auteure de ces lignes a découvert un jour au chevet de son père mourant, enfin désarmé : il n’était plus que relation, abandon, confiance.


Soeur Marina Poydenot


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Vivre l’Évangile et en témoigner


Parmi tous les débats qui ont lieu à l’université de Paris au XIIIe siècle, il en est un qui va affecter la vie de saint Thomas d’Aquin. Il s’agit de la place des religieux mendiants au sein du corps professoral. Les franciscains et dominicains sont des ordres nouveaux au début du XIIIe siècle. Parce qu’ils forment leurs jeunes frères, à l’université, parce qu’ils sont talentueux et audacieux, ils acquièrent de plus en plus de place à l’université de Paris. Cette hégémonie suscite la jalousie des professeurs séculiers.


Thomas d’Aquin va s’impliquer dans cette polémique pour défendre l’existence même des dominicains. Lors de sa leçon inaugurale comme maître, des arbalétriers – la police de l’époque – sont présents pour assurer le calme dans l’assistance !


Cette polémique entre les ordres mendiants et le clergé séculier est l’occasion pour saint Thomas d’exposer sa conception de la vie religieuse apostolique. On trouve notamment dans ses écrits cette phrase : « Il est plus parfait d’éclairer que de briller seulement. » Alors que les moines recherchent la perfection en contemplant Dieu, les ordres mendiants cherchent à diffuser cette lumière autour d’eux par leur prédication.


Saint Thomas conclut par cette formule qui est devenue comme une devise de l’Ordre dominicain : « Il est plus parfait de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement . » Contempler et transmettre, ce sont deux aspects qui ont une place importante dans toute vie chrétienne.


Frère Ghislain-Marie Grange


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« Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. »

 

La mesure de ma joie


Nous connaissons bien des joies dans notre vie. Les joies toutes simples, comme un succès, une découverte ou la naissance d’un enfant. Le dictionnaire définit la joie comme « émotion agréable et profonde, sentiment exaltant ressenti par toute la conscience » ou bien « contentement, fierté, plaisir, satisfaction, gaieté », etc.


Puis-je me contenter de ces définitions ? La joie véritable est un don, un cadeau de l’Esprit Saint. Tout comme l’amour, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Ce cadeau, je ne peux le recevoir que dans la vérité sur moi-même et sur les autres. Cette vérité, c’est le Christ et mon prochain — ils sont la mesure de ma joie. Comme aumônier, il m’arrive de franchir les portes de la prison avec appréhension et cependant, la rencontre avec les détenus peut devenir source de joie profonde.


L’Évangile d’aujourd’hui pose les bonnes questions : quand est-ce que nous t’avons vu… ? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? Tu étais nu, et nous t’avons habillé ? Tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »


Voilà la recette de la vraie joie !


Frère Albert Bazyk


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La divine miséricorde


« C’était après la mort de Jésus. » Dans l’effondrement de leur expérience de compagnonnage avec Jésus, les disciples se sont enfermés, verrouillés par leur peur mise en commun. Ce soir, n’auraient-ils plus à partager que le poids des ténèbres tombés sur eux et sur le monde, depuis la mise en croix de Jésus, dans l’abandon de tous ? Mais voilà, en ce premier jour de la semaine, « Jésus vient, il est là au milieu d’eux. » Irruption de la Vie, comme au premier jour de la Création. Le crucifié est vivant !


Huit jours plus tard, la même scène se répète, inaugurant le jour où la communauté des disciples de Jésus se rassemble dans la foi en la victoire du Ressuscité sur les forces de la mort. Absent le premier jour, présent huit jours plus tard, Thomas, dans son itinéraire de foi, est le type du disciple, celui que nous sommes appelés à devenir.


Méditer

Dans un premier temps, Thomas ne s’en remet pas à la parole des autres disciples qui lui disent leur rencontre avec Jésus vivant. Il a besoin de voir, de toucher, pour ajouter foi à leur témoignage. Jésus entend le doute de Thomas ; il prend l’initiative de se manifester à lui par une parole de paix, de confiance : touche-moi. On ne sait pas s’il le fit, mais la question n’est pas de savoir si Thomas l’a touché ; elle est de percevoir que Thomas a été rejoint au niveau de son incrédulité. Ce Jésus présent est bien le Crucifié ; une présence simple, ici et maintenant, tout autre, qui le sort de son enfermement sur lui-même. Jésus le touche à la racine de sa non-foi et fait appel à sa liberté. Thomas est regardé par l’amour, éveillé au monde de l’amour. Alors peut jaillir le libre cri de reconnaissance, la foi : « Mon Seigneur et mon Dieu. » C’est Pâques, Pâques aujourd’hui pour tout disciple.


La démarche de la foi passe donc par l’accueil de la miséricorde divine. La miséricorde n’est pas une condescendante bienveillance, un pardon accordé dans l’oubli du méfait, une éponge passée sur un acte regrettable, mais un regard sur le cœur de la personne qui a posé cet acte, sur sa liberté plus originelle, sollicitée pour acquiescer au monde de l’amour. La foi est l’éveil de ma liberté au monde de Dieu, une instance d’avenir, non de passé. La miséricorde est la nouveauté engendrée par l’amour. Notre trahison, notre non-foi, ne revient plus à la mémoire que portée, enveloppée, dans la miséricorde du regard de Jésus.


La foi est un bonheur, une béatitude. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Cette affirmation n’est pas un reproche adressé à Thomas, mais un statut de la communauté chrétienne, le bonheur de se dessaisir de soi pour s’ouvrir à la bienveillance de Dieu, à sa Parole de paix. « Mon Seigneur et mon Dieu », ce cri de foi est comme le dernier mot de l’Évangile de Jean et la source de la joie du disciple de Jésus.


Prier

Béni sois-tu, Seigneur, pour ta miséricorde qui se renouvelle chaque matin.


En ce temps pascal où nous sommes plus attentifs à vivre dans la reconnaissance de ta présence au milieu de nous, tiens-nous en éveil pour écouter ta voix, toujours nouvelle, au secret de nos cœurs.


Tu es le Vivant qui ouvre en nous des chemins de vie pour que ton amour se déploie dans le nôtre.


Tel est le sérieux de notre vie avec toi, le sérieux de notre vie pour les autres.


Ta miséricorde coule toute vive de ton côté ouvert.


Béni sois-tu.


Le Carmel de Frileuse


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L'Aujourd'hui d’Élisabeth Turgeon

Vol 1, No 8,  avril 2024

L’Aujourd’hui de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon nous parle de la joie pascale. La Positio souligne largement comment elle demeurait source de joie. Elle avait un sourire qui captive, est-il souligné dans la chronique. « Avec l’arrivée de la Servante de Dieu, une douce gaieté est entrée au foyer avec le soleil du printemps. » On souligne qu’elle est joyeuse par nature et précise que lorsqu’elle s’absente, on sent le vide à la maison. « Sa constante  douceur et la sérénité de son front ne manifestaient nullement l’état habituel de ses souffrances. » affirme sa sœur Aurélie. Nous pouvons penser que sa vie intérieure nourrissait la sérénité en elle. La veille de sa mort, Mgr Langevin remarque la sérénité de ses traits et le rayonnement de son front. Comment réagir à ces commentaires ? Qu’en est-il de notre sérénité ? Élisabeth peut-elle nous inspirer le désir d’une vie toute simple et axée sur la transcendance ?

Informations

- La soirée Élisabeth Turgeon se tiendra le mercredi 17 avril à l’ancienne chapelle de la maison mère. Vous y êtes cordialement invités (es).

- Saviez-vous que le tombeau de la Bienheureuse Élisabeth a déjà voyagé dans la maison ? Je vous relate un petit historique venant des archives : Nouvelle et dernière exhumation des restes de Mère Marie Élisabeth le 3 juin 1955. Le tombeau est placé dans la salle appelée « La Visitation », au local 183 à l’aile de l’Est. Il est déménagé au local 162 B près de la chapelle actuelle le 16 novembre 1959. Réaménagé temporairement vis-à-vis la porte Est de la chapelle en janvier 2024 pour laisser l’espace à Serviloge pour l’aménagement des loyers.

Parole de sagesse Un cœur est bien avare à qui Dieu ne suffit pas. Sentence 62


Réflexion de jeune Dans un cours de catéchèse, l’animatrice demande : Qu’auriez-vous fait à la place de Judas ? Un jeune répond spontanément : « Je me serais pendu au cou de Jésus »

Chemin de prière « N. S. nous donne sa Paix ! » La bienheureuse Élisabeth commence toujours ses lettres par ce souhait inscrit en haut à gauche. Elle avait sans doute intégré le fait que c’est ce que le Christ nous a offert après la résurrection. Cette Paix doit sans doute être accueillie comme un essentiel.

Gabrielle Côté, R.S.R. vice-postulatrice pour  la cause de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon


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Prière de l’espoir


Dieu d’amour, nous croyons que nous formons une grande famille humaine. Tu nous appelles à marcher ensemble et à reconnaître la dignité de chaque personne. Nous croyons que nous partageons une maison commune. Tu nous appelles à prendre soin de toute la création. Nous croyons que la vie est sacrée. Tu nous appelles à traiter toutes les personnes avec bonté et compassion à la manière du Christ. Nous croyons en ton règne de justice, de paix et d’amour. Tu nous appelles à mettre ta parole en pratique afin de construire un monde plus juste, plus humain et plus fraternel.


Seigneur Jésus, apprends-nous à être solidaires des joies, des espoirs, des tristesses et des angoisses de toutes les personnes, en particulier celles qui sont appauvries par des systèmes socio-économiques et politiques injustes. Aide-nous à marcher dans tes pas et à répandre le message de ton Évangile.


Esprit-Saint, inspire-nous des façons nouvelles et créatives de répondre à tes appels. Renforce notre engagement à nourrir l'espoir dans le monde. Amen.