Archives 18 octobre 2023

Textes 18 octobre


La parabole du festin de noces


Comprendre

Pas très commode ce roi, qui prend vite la mouche. Il fait périr les meurtriers, incendie leurs villes. Pire ! Après avoir scruté de près le code vestimentaire des invités, il chasse violemment celui qui n’a pas le bon vêtement. Dieu est-il ainsi ? Dans une parabole, ne jamais transposer de façon aussi mécanique ! Il s’agit surtout de bien entendre, car c’est le Christ qui parle, et de deviner où il se cache et en vérité se révèle. Où est la fameuse « pointe » de la parabole ? Bien plus qu’une leçon de morale, une parabole est souvent une confidence que Jésus nous fait ! En vérité, c’est de lui, de sa tunique sans couture, que l’intrus n’était pas revêtu. Pour ce festin-là, c’est du beau vêtement de la charité que cet homme si fermé n’avait pas voulu se parer. Clandestins au banquet de l’amour, mal fagotés pour la vraie joie, nous le sommes tous un peu. Mais au final, à la question décisive que Dieu nous pose, il suffit d’un mot, et Dieu recouvre notre nudité. Il nous pare alors du vêtement de miséricorde, de tous le plus étincelant. La faute de cet homme au fond ? Rester muet, devant Dieu qui est le verbe. Il lui eût suffi d’un mot. Et Dieu, bon tailleur en vêtement de gloire, même ceux de dernière minute, n’attend jamais que ce mot-là.


Méditer

Il y tenait ! C’était quand même le banquet du mariage de son fils. Mais la déconvenue est de taille. Rien ne va comme prévu, comme si Dieu lui-même, avec ses convives, avait parfois des initiatives qui tournent mal. Il reste pourtant la « croisée des chemins ». C’est à ce non-lieu, endroit émouvant, que le roi de la parabole sent qu’il faut finalement lancer les invitations, quand il comprend que les convives attendus au festin ne viendront pas. Les invités officiels ont mieux à faire, eux. C’est qu’ils ont champ et commerce. « Allez donc aux croisées des chemins ! », ordonne alors le roi. Quand Jésus raconte cette parabole, comment, lui, le Christ, prononce-t-il l’invitation ? Car cette « croisée des chemins », voilà, à n’en pas douter, un lieu qui lui est cher. À ce mot seul, tant de souvenirs remontent en lui, tant de rencontres lui reviennent en mémoire. De ce lieu qui n’en est pas un, ouvert à tous les vents comme à toutes les directions, il sait par l’intime la misère. La croisée des chemins ! Il a tant aimé s’arrêter à ce lieu du tout-venant de l’humanité. Il a aimé y demeurer. C’est là qu’il s’est mis à la merci du passant, là qu’il a guetté l’homme, pour la rencontre décisive. Car nos routes humaines ne vont pas sans déroute. Il est des directions difficiles à prendre, des carrefours difficiles à passer. Dieu écrit droit par lignes courbes, dit le proverbe. Pire, il arrive que les chemins s’embrouillent et se perdent. Mais les routes des hommes ne vont jamais sans croiser un moment les chemins de Dieu.


Dieu n’est vraiment pas du genre à nous attendre au tournant. Aux carrefours de nos vies, il patiente et guette. Nous n’aurons, c’est vrai, jamais le bon vêtement, mais la garde-robe de la miséricorde est bien pleine, surtout si, à la question décisive, nous savons ne pas rester muets.


Prier

Seigneur, tu sais bien que l’un est à son champ, l’autre à son commerce. Sanctifie nos occupations et nos activités humaines mais permets qu’elles ne nous détournent jamais de toi ni de l’essentiel.


Seigneur, tu sais bien que nos chemins souvent se perdent. Croise sans lassitude toutes nos routes, attends-nous sans désespérer de nous à la croisée de toutes nos perditions.


Seigneur, tu sais bien que nous arriverons en haillons devant toi. Au soir de nos vies, enveloppe-nous de ta tunique d’amour et fais-nous miséricorde.


Patrick Laudet, diacre à la cathédrale Saint-Jean de Lyon


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Déclaration de Mgr William T. McGrattan, évêque de Calgary et président de la CECC

aux fidèles catholiques au Canada sur la récente escalade du conflit en Terre Sainte


jeudi, octobre 12, 2023


Ces derniers jours, le monde a été témoin d’une escalade rapide du conflit armé en Terre Sainte, avec des informations faisant état d’un nombre croissant de blessés ou de morts, y compris des civils innocents.


Alors que la Terre Sainte est plongée dans cette violence et ce carnage, nous nous souvenons que Jésus, Fils de Dieu, qui y a vécu et marché comme l’amour incarné, à travers son enseignement en paroles et en actes, nous appelle, comme frères et sœurs, à être toujours unis par le lien de charité.


J’invite les fidèles catholiques au Canada à se joindre à d’autres personnes de bonne volonté, ici et ailleurs dans le monde, pour implorer Dieu de toucher le cœur des dirigeants impliqués dans le conflit actuel afin de désamorcer les actes de terrorisme, de mettre fin à la violence et à la guerre et de reprendre les efforts constructifs qui visent à établir une paix et une harmonie durables.


Alors que nous prions pour la paix, souvenons-nous des familles et des individus qui souffrent à cause de cette récente flambée de violence.


En tant que chrétiens et chrétiennes, nous sommes invités par les enseignements et l’exemple de Jésus de prier pour la paix dans le monde entier. Dans un esprit fraternel de solidarité avec nos frères et sœurs chrétiens, juifs et musulmans, unissons-nous pour rappeler le désir de Dieu de voir la paix rayonner dans la terre où Jésus-Christ a élu domicile.


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Celui qui se fait proche


La remarque en a été faite depuis longtemps par de multiples commentateurs : le docteur de la Loi pose à Jésus la question « qui est mon prochain ? » et Jésus répond par une autre question qui retourne la précédente « qui a été le prochain de l’homme tombé entre les mains des bandits ? » Elle va même plus loin dans la mesure où celui qui s’est fait prochain est un Samaritain, une sorte d’hérétique. La question de Jésus nous oblige à changer notre regard : le prochain n’est pas seulement cet autre, pauvre, malade, blessé dont on me parle et qui souvent se trouve loin de moi, mais il est moi, selon ma manière de me situer par rapport aux autres.


La question qui nous est posée par ce récit fameux est donc « de qui vais-je me rendre proche ? » et elle n’a pas de réponse définitive : le prochain peut varier selon les époques, les situations ou même les humeurs. Mais avec l’évocation du Samaritain, elle nous invite à ne pas nous choisir celui qui nous convient, mais celui qui a vraiment besoin d’aide et que nous n’aurions peut-être pas spontanément choisi. Ne soyons pas surpris que cela ne soit pas facile : souvenons-nous qu’un saint François d’Assise a mis bien du temps à accepter d’être le prochain du lépreux qui gisait pourtant à sa porte !


Frère Hervé Ponsot


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Vol 1, No 2, octobre 2023

L’Aujourd’hui de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon nous invite à scruter son vécu et à nous laisser questionner au niveau de notre fidélité au Christ. Sa vie nous la révèle toujours plus grande que l’épreuve et dans une fragilité assumée dans la tendresse et la sollicitude.  Elle a su incarner les valeurs que notre monde réclame toujours : la charité, la compassion, le discernement, l’audace joyeuse, le respect, la dignité. Qu’elle inspire nos choix et nous donne de saisir l’importance de ce que la vie offre  comme voie de vérité et de sagesse.  Au cœur de sa mission, elle a su reconnaître la dignité de chaque personne y compris de chaque enfant qu’elle incitait à conduire délicieusement à Dieu. En pédagogue qui parle peu, mais agit, elle était d’avant-garde et elle recommandait aux sœurs enseignantes d’adapter leur horaire à la disponibilité des enfants. Elle ne cessait de se préoccuper de la compétence professionnelle. Il me semble qu’il nous faut l’intercession d’une sainte Élisabeth Turgeon pour notre Québec en quête d’enseignants qualifiés. Que nos prières soient exaucées ! 


Informations -   Le 17 octobre, à 19 h à notre chapelle, moment de contemplation et de prière avec la bienheureuse Élisabeth Turgeon. Bienvenue !  - Ce bulletin paraît mensuellement via internet. Si vous voulez le recevoir, vous inscrire à cet@soeursdusaintrosaire.org 

Parole de sagesse Souvenons-nous que la douceur et l’affabilité sont pour nous un devoir de justice envers nos élèves, et que c’est ainsi que nous gagnerons leur estime et leur affection. 

Réflexion de jeune Un jeune (12 ans) de notre environnement se présente à la réception de la maison mère en affirmant qu’il vient nous dire qu’il admire notre façon de fonctionner et qu’il apporte ses économies pour la Bienheureuse Élisabeth Turgeon. Il remet 8,00 $ en petites monnaies. 

Chemin de prière En ce temps-là, il y eut Marie, jeune fille de la lignée de David. Elle habitait Nazareth, en Palestine. Dieu lui offrit sa Parole et sa présence. Elle crut. « Et le Verbe s’est fait chair. Et il a habité parmi nous, A tous ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »  (Jn 1, 14, 12) 


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Joie des petits


« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » parce que son Père a révélé les mystères du royaume non pas aux sages et aux savants, mais aux tout-petits, justement à ceux qui sont conscients qu’ils n’ont pas les capacités de comprendre.


Il n’est pas possible à l’homme, par ses propres facultés, de comprendre Dieu. L’homme ne peut jamais mettre la main sur Dieu pour le disséquer. Dieu est le Tout Autre et nous ne connaissons de Lui que ce qu’Il veut nous révéler. « ô Toi l’au-delà de tout, comment t’appeler d’un autre nom ? Quelle hymne peut te chanter ? Aucun mot ne t’exprime. Quel esprit te saisit ? Nulle intelligence ne te conçoit. Seul, tu es ineffable ; tout ce qui se dit est sorti de toi Seul, tu es inconnaissable ; tout ce qui se pense est sorti de toi. »


C’est pour nous dire Dieu que Jésus, la Parole de Dieu, s’est incarné. Sans l’Incarnation, nous ne saurions pas que Dieu est Trinité. Ce ne sont pas les prêtres et les théologiens de l’époque qui ont accueilli le Verbe de Dieu, mais des hommes du peuple, des petits qui n’avaient pas la connaissance théologique. Dieu est toujours imprévisible. Qui aurait pu prédire que ce Dieu qui avait sauvé Israël de l’Égypte aimait tant son peuple qu’il irait jusqu’à s’incarner, jusqu’à devenir homme. Il n’a pas pris une apparence d’homme, mais est devenu réellement homme avec tout ce que cela comporte.


Notre foi a ceci d’incroyable que le Dieu tout-puissant, l’au-delà de tout, s’est fait homme par amour des hommes. Ceci ne peut être accepté que dans la foi par ceux qui acceptent de ne pas tout savoir de ce Dieu qui ne cesse de nous surprendre.


Frère Patrick-Dominique Linck


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Prier le Rosaire


Les mystères Joyeux du Rosaire


Ces mystères représentent les moments joyeux traversés par la Vierge Marie et son fils : comme les cinq dizaines du chapelet, ils sont du même nombre. Les mystères Joyeux sont préférentiellement récités les lundis et samedis ainsi que pendant la période qui s’étend de l’Avent au dimanche des prêtres.


Le premier mystère concerne l’Annonciation : le moment où l’ange Gabriel visita la Vierge Marie pour lui annoncer qu’elle enfanterait le fils de Dieu. Ce mystère est celui de l’humilité.


Le deuxième mystère est consacré à la Visitation : lorsque Marie rendit visite à sa cousine Elizabeth, cette dernière sentit l’enfant en elle tressaillir de joie. Cette prière consacre la charité fraternelle.


Le troisième mystère joyeux est celui de la Nativité. On médite sur la venue du Messie parmi nous.


Le quatrième mystère joyeux concerne la présentation au temple. Un vieil homme de Jérusalem nommé Syméon reconnaît en Jésus le Messie. Ici on prie sur la qualité du détachement.


Enfin le cinquième mystère représente le recouvrement au temple. Joseph et Marie cherchaient Jésus dans la ville quand au bout de trois jours, ils le retrouvèrent au temple assis au milieu des docteurs de la loi. Ce mystère est dédié à l’obéissance.


Chacun des mystères peut être suivi d’une méditation.


Les Mystères douloureux du Rosaire, ils sont consacrés à la Passion du Christ :


Les mystères Douloureux sont surtout récités les mardis et vendredis ainsi que pendant la période qui s’étend du dimanche des prêtres à la Résurrection.


Le premier mystère concerne l’Agonie de Jésus au jardin : Jésus prie à Géthsémani, demandant à Dieu d’éloigner de lui ce moment douloureux. C’est le repentir.


Le deuxième mystère est consacré à la Flagellation : Jésus n’oppose aucune résistance à ses tortionnaires, il se donne à la douleur : c’est la mortification des sens.


Le troisième mystère douloureux est celui du Couronnement d’épines : Jésus est couronné et salué comme un roi, c’est le moment du mépris des moqueries mondaines.


Le quatrième mystère douloureux est consacré au temps où Jésus porte sa croix, l’heure de la patience et de la soumission.


Enfin le cinquième mystère représente la mort sur la croix, c’est le temps du pardon aux ennemis.


Les mystères Glorieux du Rosaire

Les mystères glorieux représentent le temps de la Résurrection et des événements qui lui ont succédé. Ils sont récités en priorité les mercredis et dimanches et du dimanche de la Résurrection au dimanche de la Pentecôte.


Le premier mystère concerne la Résurrection, c’est le triomphe sur le péché. Les femmes se rendent au tombeau du Christ et ne le reconnaissent pas quand il se présente à elles. C’est l’invitation à vivre en homme nouveau ou en femme nouvelle.


Le deuxième mystère Glorieux est consacré à l’Ascension : Jésus est enlevé au Ciel et s’assoit à la droite du Père. C’est le moment d’aspirer pour soi et pour les autres aux choses d’en haut.


Le troisième mystère est celui de la Pentecôte : l’Esprit Saint se répand sur toutes les personnes présentes. Pour les chrétiens c’est l’invitation à écouter et à se laisser guider par l’Esprit.


Le quatrième mystère Glorieux est l’Assomption de Marie au Ciel. Les chrétiens peuvent demander la grâce d’une bonne mort.


Enfin le cinquième mystère Glorieux représente le couronnement de la Vierge au Ciel : c’est le temps de se confier à la Vierge, le temps de la prier.


Les mystères Lumineux du Rosaire


Ils ont été ajoutés en 2002 par le pape Jean-Paul II au cours de la consécration d’une année du Rosaire allant d’octobre 2002 à octobre 2003. C’est la première modification introduite dans la méditation du Rosaire depuis le XIIIème siècle. Ainsi ce pape s’inscrit dans la lignée de ceux qui ont encouragé la prière du Rosaire. Les mystères Lumineux aident les chrétiens à la contemplation de la vie publique de Jésus. Ils sont récités en priorité les jeudis. Cet ajout d’un mystère a modifié l’ancien ordre des jours de prière.


Le premier mystère Lumineux concerne le Baptême dans le Jourdain, il célèbre la filiation au Père, mais aussi le premier pas vers la rédemption, c’est l’état de grâce.


Le deuxième mystère Lumineux est consacré aux Noces de Cana : au cours des noces de Cana, à la demande de Marie, Jésus transforme l’eau en vin. C’est la célébration de la confiance, de la renaissance en l’Esprit Saint.


Le troisième mystère Lumineux est celui de la Prédication de Jésus. Jésus annonce le Royaume parmi nous, c’est le moment de la conversion et de l’aspiration au Royaume.


Le quatrième mystère Lumineux est la Transfiguration. Au cours d’une prière avec Jean, Jacques et Pierre, ses disciples le voient transfiguré dans la Gloire de Dieu. Le fruit du mystère est la grâce d’une vie intérieure et l’observation des paroles de Jésus.


Enfin le cinquième mystère lumineux représente l’institution de l’Eucharistie. On célèbre ici la participation et l’amour de l’Eucharistie telle que nous l’a transmise le seigneur au cours de la Cène.


La prière du Rosaire reste une prière très pratiquée par les catholiques du monde entier. Elle a connu un renouveau et un regain de pratique à partir de l’année du Rosaire voulue par Jean-Paul II en 2002.


Prière pour le Rosaire : 


Seigneur, nous venons à vous pour vous remercier pour la prière du Rosaire.


Nous vous remercions pour le réconfort et la paix qu'elle apporte à nos cœurs. Nous vous remercions pour les bénédictions que vous avez accordées à travers cette prière.


Nous vous demandons de nous donner la grâce de méditer sur les mystères de la vie de votre Fils Jésus et de sa Mère Marie.


Nous vous demandons de nous aider à comprendre les enseignements de votre Évangile et à les mettre en pratique dans notre vie quotidienne.


Nous vous demandons de nous donner la force de surmonter les tentations et les épreuves que nous rencontrons.


Nous vous demandons de bénir les personnes qui ont introduit le rosaire dans notre vie, et de les protéger contre tout mal.


Nous vous remercions pour toutes les bénédictions que vous nous avez données à travers la prière du Rosaire et nous vous confions notre vie et notre âme.


Amen.


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Prière de sainte Faustine en adoration du Saint-Sacrement

seconde partie


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu du travail pénible et de la monotonie de la vie quotidienne.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu de la destruction de nos espoirs et de nos efforts.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu des ravages de l'ennemi et des efforts de l'enfer.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque les fardeaux dépasseront mes forces et quand je verrai l'inutilité de mes efforts.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous lorsque les orages secouent mon cœur et que l'esprit effrayé penche vers le doute.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous lorsque mon cœur va frémir et que la sueur mortelle mouillera mon front.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque tout sera conjuré contre moi et que le sombre désespoir envahira mon âme.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque mon regard va se détourner des choses temporelles et que mon esprit verra pour la première fois des mondes inconnus.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque les travaux vont surpasser mes forces et que l'insuccès sera mon constant partage.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque l'accomplissement des vertus me semblera difficile et que la nature se révoltera.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque les coups de l'ennemi seront dirigés contre moi.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque mes fatigues et mes efforts seront méconnus des hommes.


Hostie Sainte, j'ai confiance en Vous, lorsque Vos jugements retentiront sur moi, alors j'aurai confiance en Votre Miséricorde sans limites.


Amen.