Archives 26 juillet 2023

Textes 26 juillet 2023


Torchons et serviettes, unis pour la vie !


Vous connaissez le dicton qui commande de ne pas mélanger les torchons et les serviettes. L’Évangile, lui, est plus nuancé. Les torchons et les serviettes, l’ivraie et le bon grain, les sales types et les saints peuvent être mélangés au moins pour un temps. À notre époque obsédée par la pureté, qui dresse des frontières morales et idéologiques infranchissables entre les bons et les méchants, Jésus adresse deux avertissements :


• Seul Dieu est capable de discerner avec certitude qui mérite le bonheur éternel. Aucun homme n’est fondé à se mettre à la place de Dieu pour juger du sort définitif d’un autre homme car aucun homme ne connaît le cœur de son prochain comme Dieu le connaît. Et d’ailleurs, la miséricorde et la justice de Dieu ont le dernier mot. 


• Même Dieu ne jugera qu’à la fin des temps. Car l’homme est changeant. Saint le lundi, crapule le mardi ! Plein de bons désirs un jour, dévoré par la haine et l’orgueil le lendemain. L’homme est versatile, c’est sa faiblesse. Mais c’est aussi sa chance, parce que jusqu’à son dernier souffle, il peut se laisser toucher par la grâce de Dieu.


Face à Dieu, le Diable sait qu’il arrive toujours trop tard. Il sait qu’il ne sème l’ivraie qu’après que Dieu a semé le bon grain. Que l’ivraie est toujours marginale par rapport au bon grain. Mais le Diable peut encore arracher la victoire si je juge mon prochain, si je me mets à la place de Dieu. En revanche, si je laisse Dieu être le seul juge, le seul miséricordieux, alors le Diable n’a plus aucun recours.


Frère Jean-Thomas de Beauregard


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Petite biographie de Pier-Giorgio Frassati


Né le 6 avril 1901, à Turin en Italie, fils de sénateur, Pier-Giorgio Frassati est, dès l'enfance, fasciné par Dieu ! Il puise dans l’Évangile son souci de la justice et son intérêt à prendre soin des pauvres, des malades et des marginaux. Chaque jour, « le Christ le visite dans l’eucharistie et il Lui rend visite en aidant les gens démunis ».


Ce laïc célibataire témoigne de la présence de Dieu grâce à sa foi qui n’a rien d’austère. Pourvu d’une grande simplicité, Pier-Giorgio incarne l’équilibre entre la prière et l’engagement. Avec ses amis, il organise des randonnées à la montagne et pratique l’alpinisme. En tout, il souhaite monter toujours plus haut !


Au chevet d’un malade, il contracte la poliomyélite, qui en 6 jours, entraîne sa mort, le 4 juillet 1925, à l’âge de 24 ans. Ce n’est qu’à ce moment que ses proches réalisent tout le bien qu’il a fait, discrètement, au nom de sa foi. Le pape Jean-Paul II le béatifie le 20 mai 1990, lui qui l’avait déjà présenté comme l’homme des huit béatitudes, le 27 mars 1977, il le nomme patron des sportifs et des Journées mondiales de la jeunesse.


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Un repos peut en cacher un autre


L’image des vacances réussies, reconnaissons-le, est rarement celle de momies impassibles dans leur tombeau, mais plutôt celle de journées bien remplies, parfois plus sportives encore que celles de l’année. La période de repos sert souvent de prétexte à de nouvelles activités. Un repos qui cache un « faire », est-ce vraiment du repos ?


Nous aspirons au repos, celui du corps et de l’esprit. Changer de lieu, changer de rythme, tout cela y contribue. Mais le plus radical de tous les changements est, sans doute, de changer de montre. La montre des vacances a ceci de spécial que la trotteuse estivale n’est pas pressée ; elle va plus lentement. L’aiguille des minutes bondit de dizaine en dizaine car, l’été, « on n’est pas à dix minutes près ». Celle des heures n’a que trois positions : lever, repas, coucher : en vacances le temps passé dans les activités ne compte pas. C’est la définition même des vacances.


Le repos du corps ou de l’esprit vient dans un vécu différent, et non au prix d’une réduction des activités. Nul paradoxe à cela. Jurgen Moltmann, théologien protestant du XXe siècle, nous met sur la voie. Pour lui, la paix intérieure ne peut pas être acquise par le seul silence, le seul désert, la seule prière. On ne goûte véritablement la paix que quand le monde autour de soi est aussi en paix.


Ainsi, nos vacances se peuplent subrepticement non pas de vide mais d’activités telles que désirées dans un monde plus humain. Un monde où la nourriture est meilleure pour la santé et pour le goût. Un monde où les relations ne sont pas négligées, où le temps est suffisant pour prendre souci de l’autre, où les discussions ne sont pas bâclées. Au fond, même si cela nous demande plus d'énergie, ce qui nous repose vraiment, c’est d’expérimenter qu’un monde meilleur, plus pacifié, est possible.


Et Jurgen Moltmann ne lâche pas le morceau. Il renverse la proposition en tenant pour également vrai qu’il n’y aura pas de paix sociale sans des êtres en paix intérieurement. Les moines et les moniales de toutes les religions du monde en sont les icônes. Par leur force inspiratrice, ils en sont des moyens particulièrement efficaces.


Aller dans un monastère pendant les vacances c’est comme polliniser notre repos estival du repos plus intemporel de ceux qui aspirent à une paix profonde et inconditionnelle. Faudrait-il aller jusqu’à dire que la tranquille paix ressentie à la fraîcheur d’une abbaye est une activité de bâtisseur de paix ? Et pourquoi pas ? Pourquoi nous priver d’une telle espérance ?


La Croix-Croire


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JMJ de Lisbonne 2023 : les dix conseils du pape François aux jeunes, seconde et dernière partie.


Le pape François affirme haut et fort sa confiance dans la jeunesse, souvent marginalisée, et éprouvée par le chômage et les violences. Il encourage les jeunes à prendre leur vie en main, quitte à les bousculer.


6. « Faites des choix audacieux »

Pour prendre corps, rappelle le pape jésuite, les rêves passent par des « décisions » concrètes et des « grands choix ». « N’ayez pas peur d’écouter l’Esprit qui vous suggère des choix audacieux, ne temporisez pas quand la conscience vous demande d’oser pour suivre le Maître », écrit-il dans une lettre adressée aux jeunes en 2017.


Comment s’y prendre ? En commençant par poser son smartphone : « L’écran peut bien rester allumé, mais la vie s’éteint avant l’heure », dit-il lors de l’audience générale du 23 février 2022. « Ouvrez grandes les portes de votre vie !, conseille François dans son message pour les JMJ de 2018. Que vos espaces et votre temps soient habités par des personnes concrètes, des relations profondes, avec lesquelles il est possible de partager des expériences authentiques et réelles dans votre quotidien. »


7. « Parlez toujours avec Jésus… »

« Allez à la rencontre de Jésus, soyez avec Lui dans la prière, confiez-vous à Lui, confiez toute votre existence à son amour miséricordieux et à votre foi, et votre foi sera un témoignage lumineux de générosité et de joie de le suivre, partout où il vous conduira », lance-t-il dans un message vidéo adressé en 2017 aux jeunes Canadiens.


L’attitude juste est celle de la confiance audacieuse. « Parlez toujours avec Jésus, dans le bien comme dans le mal, quand vous faites une chose bonne ou quand vous faites une chose mauvaise. N’ayez pas peur de lui ! C’est cela la prière », explique-t-il, en 2013, aux jeunes rassemblés pour les JMJ de Rio de Janeiro.


8. «... et évangélisez à genoux ! »

« L’évangélisation se fait à genoux », poursuit François, autrement dit, dans la prière. « Soyez toujours des hommes et des femmes de prière. Sans un rapport constant avec Dieu la mission devient un métier », insiste-t-il devant les séminaristes et les novices en juillet 2013. « Si nous regardons Jésus, dit-il, nous voyons qu’à la veille de chaque événement important, il se recueillait dans une prière intense et prolongée. Cultivons la dimension contemplative, y compris dans le tourbillon des engagements les plus urgents et pesants. Et plus la mission vous appelle à aller vers les périphéries existentielles, plus votre cœur doit être uni à celui du Christ, plein de miséricorde et d’amour. Là se trouve le secret de la fécondité pastorale, de la fécondité d’un disciple du Seigneur. »


En contemplant, dans l’Évangile, Marie rejoindre « avec empressement » sa cousine Élisabeth, le pape y voit une bonne source d’inspiration pour la jeunesse. « Le monde d’aujourd’hui a besoin de jeunes qui vont avec empressement, qui ne se lassent pas d’aller avec empressement ; de jeunes qui ont cette vocation de percevoir que la vie leur offre une mission, dit François lors de la veillée de prière en préparation des JMJ de 2017. Nous avons besoin de jeunes en marche. Le monde peut changer seulement si les jeunes sont en marche. »


Mais comment s’adresser à une personne éloignée de l’Église ? « La dernière chose à faire est de lui dire quelque chose !, avertit François dans une méditation de septembre 2016. Commence par faire et lui verra ce que tu fais, et il te posera des questions ; et quand il te posera des questions, tu lui répondras. » En somme, « évangéliser c’est apporter ce témoignage : moi je vis ainsi, parce que je crois en Jésus-Christ ; j’éveille en toi la curiosité de la question “Mais pourquoi fais-tu ces choses-là ? ” » Et la réponse du chrétien doit être celle-ci : “Parce que je crois en Jésus-Christ et j’annonce Jésus-Christ pas seulement par la Parole – il faut l’annoncer par la Parole – mais surtout par ma vie ».


9. « Soyez des ambassadeurs de la paix »

Aux yeux de François, l’une des luttes prioritaires est celle pour la paix. « Vous le savez bien, nous vivons des moments difficiles avec notre humanité qui est en grand péril. Nous sommes en grave péril. Alors vivez-la autour de vous et en vous. Soyez donc des ambassadeurs de la paix pour que notre monde redécouvre la beauté de l’amour, du vivre-ensemble, de la fraternité, de la solidarité », demande-t-il aux jeunes catholiques de Belgique, en 2022.


Elle se traduit par « un engagement concret, à partir de la foi, pour la construction d’une société nouvelle, elle consiste à vivre au milieu du monde et de la société, pour faire grandir la paix, la cohabitation, la justice, les droits humains, la miséricorde, et étendre ainsi le règne de Dieu dans le monde », écrit-il en 2019 dans Christus Vivit (§168).


Placer « Dieu au centre » de sa vie, l’accueillir avec foi opère une « révolution copernicienne ». « La foi, dit François aux jeunes des JMJ de Rio en 2013, nous immerge dans son amour qui nous donne sécurité, force, espérance. Quand Dieu y est présent, dans notre cœur demeurent la paix, la douceur, la tendresse, le courage, la sérénité et la joie, qui sont les fruits du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22). »


Alors s’amorce une transformation intérieure. « Notre façon de penser et d’agir se renouvelle, elle devient la façon de penser et d’agir de Jésus, de Dieu, poursuit François. Chers amis, la foi est révolutionnaire et moi je demande à chacun de vous aujourd’hui : es-tu prêt, es-tu prête à entrer dans cette onde révolutionnaire de la foi ? C’est en y entrant seulement que ta vie de jeune aura un sens et sera ainsi féconde ! »


10. « Retrouvez vos racines : écoutez la sagesse des anciens »

François appelle à reconstruire le lien entre les différentes générations, attaqué par la « culture du rejet » et la « culture de la productivité ». « La jeunesse est très belle, mais la jeunesse éternelle est une hallucination très dangereuse. Être vieux est tout aussi important – et beau – qu’être jeune, dit-il dans l’une de ses catéchèses sur la vieillesse, en février 2022. Souvenons-nous en. L’alliance entre les générations, qui restitue à l’humain tous les âges de la vie, est notre don perdu et nous devons le reprendre. »


François presse les jeunes de se rapprocher de leurs anciens pour revenir à la source de la sagesse. « Laisse-toi éclairer par les conseils et le témoignage des anciens, dit-il aux jeunes Belges en octobre 2022. Dialoguer avec les racines, avec les personnes âgées, avec ceux qui nous ont précédés, et nous, aller de l’avant… C’est en grandissant sous le regard bienveillant et attentionné des anciens que nous nous forgeons une personnalité solide pour les luttes quotidiennes et, de plus, ils nous transmettent la foi et leurs convictions religieuses. »


Face au rejet et à la marginalisation des personnes âgées, le pape rêve d’une Église « qui défie la culture du rebut par la joie débordante d’une nouvelle étreinte entre les jeunes et les personnes âgées, dit-il lors d’une audience générale de mars 2015. C’est ce que je demande aujourd’hui au Seigneur, cette étreinte ! »


Fin.


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La profession de foi


« Marthe dit à Jésus : “Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection des morts, au dernier jour.” Jésus ajouta : “Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?” » (Jean 11, 24-26). Marthe croyait que Jésus faisait allusion à la résurrection des morts au dernier jour lorsqu’il l’a consolée et lui a rappelé que son frère Lazare ressusciterait. Cependant, lorsque Jésus a déclaré qu’il était la résurrection et la vie, elle a professé avec force sa foi en Jésus ─ le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. Son fardeau faisait partie de son mystérieux dessein.


Adopté comme profession de foi officielle de l’Église catholique sous le règne du pape Innocent III, le Credo des Apôtres est passé d’une réponse à l’hérésie à une défense de la foi chrétienne et de l’Évangile il y a des siècles. Le Credo résume les croyances des catholiques et les aspects fondamentaux des Écritures et des enseignements de l’Église. Il a été utilisé, entre autres, dans les messes, les baptêmes, les renouvellements de promesses baptismales, les prières du chapelet, le travail missionnaire et la sensibilisation des enfants et des adultes nouveaux dans la foi.


Nous aussi sommes appelés à approfondir notre foi et notre fidélité dans notre cheminement vers la sainteté. En mettant cette foi en pratique, nous gardons nos vies en Christ et, par conséquent, glorifions le Seigneur.


Questions de réflexion

1. Comment communiquez-vous avec Dieu à travers vos douleurs, vos chagrins et vos situations difficiles ?

2. Récité à chaque messe, quelle est l’importance du Credo des Apôtres dans votre foi catholique ?

3. Comment approfondissez-vous et partagez-vous votre foi ?


Prions... Puissions-nous réfléchir davantage aux paroles du Credo des Apôtres que nous récitons régulièrement lors de la célébration eucharistique. Puissions-nous ainsi approfondir notre engagement à l’égard de ce en quoi nous croyons vraiment et de ce qui nous lie à tous les autres croyants.


Jose I. Torres, Conférence St. John of the Cross, Mississauga, ON, Conseil particulier Peel North

Société Saint-Vincent de Paul


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Prière en l’honneur de la plaie inconnue de l’épaule de Notre-Seigneur Jésus-Christ

 

Saint Bernard, curé de Chiaravalle, demanda dans sa prière à Notre-Seigneur, quelle fut la plus grande douleur subie dans son corps pendant sa Passion.


Notre-Seigneur  lui dit : « J'eus, en portant la Croix, une plaie profonde de trois doigts et trois os découverts sur l'épaule. Cette plaie qui n'est pas connue des hommes m'a occasionné plus de peine et de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette Plaie, leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m'honoreront chaque jour par : 


- 3 fois le Notre Père


- 3 fois le Je Vous Salue Marie


- 3 fois le Gloire au Père


Je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels. Ils ne mourront pas de mort imprévue, à l'heure de leur mort, ils seront visités par la Bienheureuse Vierge Marie, et ils obtiendront encore la grâce et la miséricorde.»


Cette prière et cette dévotion ont été acceptées par le Pape Eugène III.


Très aimé Seigneur, très doux Agneau de Dieu,

Moi pauvre pécheur,

j’adore et vénère la très Sainte Plaie

que Vous avez reçue à l’épaule

en portant au Calvaire

la très lourde Croix qui laissa découverts trois os saints,

occasionnant une immense douleur.

Je Vous supplie,

en vertu des mérites de ladite Plaie,

d’avoir pitié de moi,

en me pardonnant de tous mes péchés

mortels ou véniels,

en m’assistant à l’heure de ma mort

et en me conduisant dans Votre heureux Royaume.


Amen.


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Comme chien et chat


Deux sœurs ont passé plusieurs années sans se parler ni se voir. Elles étaient devenues comme « chien et chat ». Elles ne pouvaient plus se croiser. La grâce de Dieu faisant les choses, les deux filles de ces sœurs sont devenues les meilleures amies sans se savoir cousines. Un jour, l’une invitant l’autre dans sa famille, la mère se rend compte que c’est sa nièce. Grâce à la complicité des deux filles, les sœurs vont commencer à se rapprocher l’une de l’autre.


Sans pardon, il n’y a pas de paix. Pour qu’il y ait l’harmonie dans la famille, il nous faut pardonner. Nous avons tous besoin du pardon les uns des autres. Nous avons besoin de donner le pardon comme de le recevoir. Le pardon n’est pas du tout signe de faiblesse ni de petitesse. Au contraire, il est bien un signe de grandeur d’âme à l’image de Dieu qui aime et qui pardonne. Si Dieu nous a tant pardonné, nous devons pardonner à notre tour, et ne mesurer notre pardon qu’à la  mesure de son amour.


Nous devons donner l’exemple, car là où il y a le pardon, le monde sera transformé. Je reconnais que pardonner est l’acte le plus difficile à faire, mais osons nous jeter dans cette imitation de Jésus et permettons de nouveaux départs pour une vie meilleure en famille et dans nos sociétés. Alors la vie nous sourira par la grâce de Dieu, car tout est possible pour celui qui croit. Moi en tout cas, je vais essayer, et pourquoi pas toi ?