Archives 4 octobre 2023

Textes 4 octobre


MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

POUR LA 97e JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS 2023 (22 octobre 2023)


Des cœurs brûlants, des pieds en marche (cf. Lc 24, 13-35) seconde partie


3. Les pieds en marche, avec la joie de raconter le Christ ressuscité. La jeunesse éternelle d’une Église toujours en sortie.


Après avoir ouvert les yeux, en reconnaissant Jésus dans la « fraction du pain », les disciples, « à l’instant même, se levèrent et retournèrent à Jérusalem » (cf. Lc 24, 33). Ce départ en toute hâte, pour partager avec les autres la joie de la rencontre avec le Seigneur, montre que « la joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, № 1). On ne peut vraiment rencontrer Jésus ressuscité sans être enflammé par le désir de le dire à tout le monde. Par conséquent, ceux qui ont reconnu le Christ ressuscité dans les Écritures et dans l’Eucharistie, et qui portent son feu dans le cœur et sa lumière dans les yeux, sont la première et la principale ressource de la mission. Ils peuvent témoigner de la vie qui ne meurt jamais, même dans les situations les plus difficiles et les moments les plus sombres.


L’image des « pieds en marche » nous rappelle une fois encore la validité permanente de la missio ad gentes, la mission donnée à l’Église par le Seigneur ressuscité d’évangéliser toute personne et tout peuple jusqu’aux extrémités de la terre. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité blessée par tant d’injustices, de divisions et de guerres, a besoin de la Bonne Nouvelle de la paix et du salut dans le Christ. Je saisis donc cette occasion pour réaffirmer que « tous ont le droit de recevoir l’Évangile. Les chrétiens ont le devoir de l’annoncer sans exclure personne, non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable » (ibid., № 14). La conversion missionnaire reste l’objectif principal que nous devons nous fixer en tant qu’individus et en tant que communauté, car « l’action missionnaire est le paradigme de toute tâche de l’Église » (ibid., №15).


Comme l’affirme l’apôtre Paul, l’amour du Christ nous interpelle et nous pousse (cf. 2 Co 5, 14). Il s’agit ici du double amour : celui du Christ pour nous qui rappelle, inspire et suscite notre amour pour Lui. Et c’est cet amour qui rend toujours jeune l’Église en sortie, avec tous ses membres en mission pour annoncer l’Évangile du Christ, convaincus qu’« il est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux » (v.15). Chacun peut contribuer à ce mouvement missionnaire : par la prière et l’action, par des offrandes d’argent et de souffrances, par son témoignage. Les Œuvres pontificales missionnaires sont l’instrument privilégié pour favoriser cette coopération missionnaire sur le plan spirituel et matériel. C’est pourquoi la collecte des offrandes de la Journée mondiale des missions est dédiée à l’Œuvre pontificale de la propagation de la foi.


L’urgence de l’action missionnaire de l’Église implique naturellement une coopération missionnaire toujours plus étroite de tous ses membres à tous les niveaux. C’est un objectif essentiel du parcours synodal que l’Église est en train d’accomplir avec les mots-clés communion, participation, mission.


Ce parcours n’est certes pas un repli de l’Église sur elle-même; il n’est pas un sondage du peuple pour décider, comme dans un parlement, ce qu’il faut croire et pratiquer ou non selon les préférences humaines. Il s’agit plutôt d’une marche comme les disciples d’Emmaüs, en écoutant le Seigneur ressuscité qui vient toujours parmi nous pour nous expliquer le sens des Écritures et rompre le Pain pour nous, afin que nous puissions poursuivre, avec la force de l’Esprit Saint, sa mission dans le monde.


De même que ces deux disciples racontèrent aux autres ce qui s’était passé sur la route (Cf. Lc 24,35), de même notre annonce sera un joyeux récit du Christ Seigneur, de sa vie, de sa passion, de sa mort et de sa résurrection, des merveilles que son amour a accomplies dans notre vie. Repartons donc nous aussi, éclairés par la rencontre avec le Ressuscité et animés par son Esprit. Repartons avec des cœurs brûlants, les yeux ouverts, les pieds en marche, pour enflammer d’autres cœurs avec la Parole de Dieu, ouvrir d’autres yeux à Jésus Eucharistie, et inviter tout le monde à marcher ensemble sur le chemin de la paix et du salut que Dieu, dans le Christ, a donnés à l’humanité.


Sainte Marie de la route, Mère des disciples missionnaires du Christ et Reine des Missions, priez pour nous !


Rome, Saint Jean de Latran, 6 janvier 2023, Solennité de l’Épiphanie du Seigneur.


FRANÇOIS


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Le mois missionnaire


Nous commençons le mois d’octobre, le mois missionnaire. Se référant au contexte des disciples d'Emmaüs, après la résurrection du Seigneur, le pape François nous donne comme thème : Des cœurs brûlants et des pieds en marche. Le Seigneur est plus grand que nos problèmes, surtout lorsque nous les rencontrons dans l’annonce de l’Évangile au monde, car cette mission, après tout, est la sienne et nous ne sommes que les humbles collaborateurs, des ‘’serviteurs inutiles’’.


Dans l’Évangile du 1er octobre, le Seigneur Jésus attire l’attention sur le fait de faire la volonté de Dieu et sur la lutte avec soi-même. L’enfant qui dit non à son père, puis s’exécute, vaut mieux que celui qui dit oui, mais n’obéit pas. Car une personne humaine digne de ce nom se juge à ses actes, pas à ses intentions changeantes. En effet, la foi est plus un ‘’agir juste’’ qu’un ‘’penser juste’’. Avec ces paroles, ‘’Mon enfant, va travailler à ma vigne’’, Jésus invite à être dans la Mission, une Église accueillante aux pécheurs que la conversion a touchés. Une église aussi qui invite tout le monde au travail dans la vigne du Seigneur.


Cette année, le pape François a donné un cycle de catéchèse consacré à un thème urgent et décisif pour la vie chrétienne : la passion pour l’évangélisation, c’est-à-dire le zèle apostolique. Il s’agit d’une dimension vitale pour l’Église : la communauté des disciples de Jésus naît en effet apostolique, elle naît missionnaire. Sans zèle apostolique, la foi se flétrit. La mission est en revanche l’oxygène de la vie chrétienne : elle la tonifie et la purifie. Durant tout le mois missionnaire, commençons alors un parcours pour redécouvrir la passion évangélisatrice. En partant des Écritures et de l’enseignement de l’Église, pour puiser le zèle apostolique à ses sources. Puis, approchons-nous de quelques témoins qui ont ravivé la passion de l’Évangile dans l’Église, comme Thérèse de l'Enfant Jésus, François d’Assise, Jean XXIII, Jean-Paul II, afin qu’ils nous aident à rallumer le feu que l'Esprit-Saint veut faire brûler toujours en nous.


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FÊTE DE L’ACTION DE GRÂCE

Dans notre société où il manque de mains pour travailler, soit à l’école ou dans les soins de santé, ou encore sur le marché de l’emploi en général, nos gouvernements sont inquiets et nous constatons que tout ne va plus comme autrefois.


En cette fin de semaine de l’Action de Grâce, une page de la bible nous raconte une amère déception ressentie par Dieu.  Au lieu de vivre un grand amour, comme il l’espérait, il a été écarté du pacte qu’il avait conclu avec les humains.  Et pourtant !


Célébrons la belle fête de lundi le 9 octobre, en songeant aux bienfaits reçus en raison de ses engagements à notre égard.  Disons merci en nous appuyant au quotidien sur les belles valeurs transmises par Dieu.  Ce dernier tient à nous au point de nous donner son Fils unique.


Qui sommes-nous à ses yeux ? Une plantation ratée ou une vigne plantée avec amour, entretenue et protégée ?  N’oublions pas que nous sommes ses enfants bien-aimés.


Benoît Caron, prêtre


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Une générosité confiante


Sans avoir de formation en ce domaine, si j’avais un champ à semer, je ne le confierais probablement pas au bon Dieu ! Quel drôle d’agriculteur, qui jette le grain à tout vent, sans se soucier de l’endroit où tombera la semence ! Le bon sens voudrait pourtant qu’il ne sème que là où il serait sûr de récolter du fruit au centuple. Décidément, Dieu ne raisonne pas comme nous. Il donne sans compter. Il envoie sa Parole sur la terre, sur toute la terre, et cette terre c’est nous. Il sait bien qu’il nous arrive d’avoir la tête et le cœur ailleurs. Il connaît nos soucis, nos doutes, nos découragements.


Malgré tout cela, il nous fait confiance : Dieu croit en notre bonne terre, il ne se décourage pas. Sa générosité n’est pas folie. Car sa Parole n’est pas une graine comme les autres : elle a le pouvoir de transformer le terrain où elle est semée. C’est elle qui ôtera les pierres, arrachera les ronces et irriguera la terre. Elle fera émerger nos richesses, stimulera notre créativité. Ce qui nous est demandé, c’est de l’accueillir avec persévérance. Et nous porterons du fruit.


Soeur Marie-Laetitia Youchtchenko


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Histoire d’un malentendu


Comme à son habitude, Jésus nous propose une parabole pour illustrer un point de son enseignement : « Beaucoup de premiers seront derniers et beaucoup de derniers seront premiers ». Et comme souvent, cette nouvelle parabole suscite bien des questions !


D’abord, n’est-il pas curieux de voir arriver des ouvriers tout au long de la journée ? Où étaient-ils à 6h ou à 9h, à l’heure de l’embauche quotidienne ? Ensuite, il y a ce maître qui n’en finit pas de revenir sur la place, allant jusqu’à employer de la main d’œuvre pour une seule heure de travail ! Plus curieux encore, tous reçoivent le même salaire ! Et enfin, n’est-ce pas scandaleux de payer d’abord les derniers, au vu et su de tous ? Un tel procédé allait forcément provoquer l’incompréhension de ceux qui ont porté le poids du jour ! Où sont la justice et l’équité ? Décidément, ce patron ne semble rien connaître au monde du travail...


Mais c’est parce que Jésus ne nous parle pas d’affaires mais du Royaume de Dieu ! La parabole dévoile un malentendu : malentendu entre les hommes et Dieu, entre le royaume des hommes et le royaume de Dieu. D’un côté, tout se mérite, tout s’achète ... de l’autre, tout est générosité et grâce.


En définitive, dans le Royaume, il ne peut y avoir qu’un seul salaire pour tous, premier ou dernier, parce que ce salaire c’est la vie éternelle ! Et lorsque Dieu donne, il donne tout. Mais toi, sauras-tu t’en réjouir pour les autres ?


Frère Mathieu-Marie Trommer


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Regarder pour aimer


À plusieurs reprises dans l’Évangile, des personnes cherchent à voir Jésus, par exemple des malades, des aveugles ou Zachée. Ils cherchent à le voir parce qu’ils sentent bien qu’émane de cet homme quelque chose qui va transformer leur vie. Il y a donc une quête sincère qui habite le cœur de l’homme. Au contraire, le roi Hérode cherche à le voir par simple curiosité. Hérode et son entourage ne sont pas seuls à connaître ce défaut. C’est bien une sorte de maladie actuelle. Ne vivons-nous pas dans une société qui est dévorée de superficialité ?


Nous participons tous de cette manière tellement superficielle d’être atteints par les événements, par les êtres et ce qui nous entoure en effleurant le réel. Nous cherchons la satisfaction d’un instant pour passer le temps, s’occuper et ne pas céder à l’ennui du quotidien. La méditation de la Parole de Dieu est sûrement moins divertissante que de surfer sur Internet, mais elle nous offre quelque chose d’irremplaçable : saisir la profondeur des événements et y discerner la présence agissante du Christ.


Frère Yves Habert


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Prière de sainte Faustine en adoration du Saint-Sacrement

Première partie


Hostie Sainte, en Vous est contenu le testament de la Miséricorde divine pour nous, et spécialement pour les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous sont contenus le Corps et le Sang de Jésus, preuves de l’infinie Miséricorde envers nous et spécialement envers les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous sont contenues la vie éternelle et l'infinie Miséricorde, qui nous sont abondamment accordées, particulièrement aux pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous est contenue la Miséricorde du Père, du Fils et du Saint-Esprit envers nous et particulièrement envers les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous est contenu le prix infini de la Miséricorde, qui paie toutes nos dettes et particulièrement celles des pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous est contenue la Source de l'eau vive, jaillissant de l'infinie Miséricorde pour nous et particulièrement pour les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous est contenu le feu du plus pur amour, qui flambe au sein du Père Eternel, comme d'un volcan d'infinie Miséricorde pour nous et particulièrement pour les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous est contenu le remède à toutes nos faiblesses, découlant de l'infinie Miséricorde comme d'une source, pour nous et particulièrement pour les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous est contenu le lien entre Dieu et nous, don de l'infinie Miséricorde envers nous et particulièrement envers les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, en Vous sont contenus tous les sentiments du Très Doux Coeur de Jésus envers nous et particulièrement envers les pauvres pécheurs.


Hostie Sainte, notre unique espoir, dans toutes les souffrances et les contrariétés de la vie.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu des ténèbres et des orages intérieurs et extérieurs.


Hostie Sainte, notre unique espoir, dans la vie et à l'heure de notre mort.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu des insuccès et dans l'abîme des désespoirs.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu de la fausseté et des trahisons.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu des ténèbres et de l'impiété qui submergent la terre.


Hostie Sainte, notre unique espoir, au milieu de la nostalgie et de la douleur résultant de l'incompréhension de tous.


Fin de la première partie.