Archives 28 juin 2023

Textes 28 juin


UN MOT DE RECONNAISSANCE


Je tiens à remercier les personnes qui ont préparé la rencontre de mon 45e. Comme j’étais en vacances, le comité de Dégelis avait tout le loisir de s’organiser sans que je cherche à connaître les détails de l’événement.  De plus, j’adresse un grand merci à toutes les personnes qui ont été présents à la fête.  Vous êtes extraordinaires.


PRÉCISIONS SUR L’AVENIR DE NOTRE UNITÉ PASTORALE

Je vous rappelle que je désirais ralentir le pas dans ma charge pastorale dès le 1er août prochain.  Mais, avec le décès de Jacques-Daniel Boucher, prêtre et membre de notre équipe, je poursuivrai à plein temps en répartissant mon engagement principalement entre les 2 secteurs suivants :

Les mercredis, dans le secteur du Haut-Pays, incluant le CHSLD de Squatec    

Les jeudis, les RPA du secteur des Montagnes et des Lacs et Élisabeth-Turgeon

Les vendredis et les samedis, selon la demande pour les funérailles

Les samedis soirs, dans les paroisses du JALL

Les dimanches, en alternance dans les secteurs du Haut-Pays et Des Montagnes et des Lacs


Concernant les lundis et les mardis, je prendrai ces journées pour moi, comme projets personnels ou comme temps de repos.


Au sujet des autres membres de l’Équipe, Jean-Gregory Jeudy, prêtre, prendra la charge de l’animation de l’Unité comme modérateur et travaillera davantage dans les secteurs Élisabeth-Turgeon et des Érables.  Je l’assure de ma collaboration dans cette nouvelle fonction.


Marius Raymond, prêtre collaborateur depuis des années, a demandé un allègement de sa tâche de célébrant des funérailles et des messes dominicales.  Je tiens à le remercier pour son dévouement et la qualité de son implication.


C’est avec regret que nous accueillons le départ de Viviane Beaulieu dans sa fonction de coordinatrice de l’Unité après plusieures années d’un travail où elle n’a pas compté ses heures.  Je lui adresse un merci sincère pour ce temps passé au téléphone et tant d’autres responsabilités qu’elle cumulait.


Et que dire de la personne ressource au niveau des finances, Roger Robitaille.  C’est avec professionnalisme qu’il agit comme comptable bénévole à l’Unité pastorale tout en ayant une préoccupation de l’avenir de nos églises.  Il est le lien avec M. Dino Périgny, délégué à l’administration du diocèse, représentant de notre évêque.

D’autres précisions viendront compléter dans un avenir prochain.

             

Benoit Caron, prêtre


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Loin des yeux, proche du cœur



Ce passage de l’Évangile où nous est enseigné le Notre Père est le plus célèbre de toute la Bible. Cette prière est la plus précieuse de toutes : elle est enseignée par Jésus lui-même. Mais à force de la dire, elle peut devenir machinale et nous risquons de ne plus en percevoir la saveur.


Pourtant, dès les premiers mots – notre Père qui es aux cieux – il se passe quelque chose d’extraordinaire. Cette parole que nous sommes invités à faire nôtre répond à une difficulté jusque-là insurmontable : Dieu paraît bien loin. Le Dieu auquel nous nous adressons dans la prière, c’est le Dieu tout-puissant, le « Dieu de la gloire qui déchaîne le tonnerre » (Ps 28, 3), le Dieu qu’on ne peut pas voir tant il est saint. On le croit parfois silencieux, on a du mal à le trouver, il semble bien loin dans son ciel. Et voici que ce Dieu immensément grand, Jésus nous invite à le reconnaître comme notre Père. Or, quoi de plus proche qu’un père pour son enfant ? Jésus nous révèle que la grandeur infinie et la sainteté absolue du Seigneur de l’univers ne sont pas incompatibles avec sa proximité. Celui qui trône dans les cieux, c’est quelqu’un avec qui nous avons une relation directe, intime, familiale.


Nous nous égarons parfois en pensant que Dieu est trop loin, qu’il ne nous entend pas, qu’il nous a oubliés. Ou bien, au contraire, nous nous fabriquons un petit dieu – une idole – tout à notre convenance, mais dénué de grandeur et de puissance. Le Dieu de Jésus-Christ, c’est ce Dieu à la fois si grand et si proche.

Frère Cyrille-Marie Richard


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D'une montagne à l'autre


Méditation sur l’Évangile de la messe de la Toussaint. 


On trouve dans chaque béatitude une caractéristique de la vie de tel ou tel saint. Mais si ces huit béatitudes dessinent le portrait d’un homme, c’est avant tout celui de Jésus-Christ. Il est même celui qui a vécu de la manière la plus exemplaire chacune de ces béatitudes.


Jésus proclame « heureux » ceux qui accompliront le programme de ces huit phrases. Mais il ne faut pas se méprendre. Certains y ont vu non seulement la promesse d’une récompense future pour ceux qui souffrent, mais même une invitation à souffrir en vue d’être récompensé un jour. Il ne s’agit pas de cela. Le cœur de ce texte est une invitation à ressembler au Christ. Voici huit voies pour le rejoindre, huit sentiers pour gravir la montagne où Jésus se tient quand il proclame ces paroles. Certains monteront par la face nord, toute droite, mais verticale, et d’autres par le long sentier sinueux. 


Pour saint Matthieu, ces paroles sont la loi nouvelle. Déjà, juste après la sortie d’Égypte, Dieu avait donné une loi sur le mont Sinaï. Les instructions étaient alors très claires : on ne devait pas gravir la montagne. Seul Moïse le pouvait. Le peuple n’avait pas même le droit de toucher le bord de la montagne tellement ce lieu était sacré. 


Avec Jésus, les temps nouveaux sont arrivés. Ces béatitudes ne nous sont pas données pour rendre le monde un peu plus supportable en attendant le Ciel. Elles nous sont proposées pour vivre comme le Christ et avec lui, pour goûter dès maintenant, le Royaume des Cieux. 


Extrait de Matthieu Pas à Pas 


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Le Jugement dernier


Voici ce que dit l’Église catholique à propos du jugement dernier dans son catéchisme : 


1040. Le jugement dernier interviendra lors du retour glorieux du Christ. Le Père seul en connaît l’heure et le jour, Lui seul décide de son avènement. Par son Fils Jésus-Christ, Il prononcera alors sa parole définitive sur toute l’histoire. Nous connaîtrons le sens ultime de toute l’œuvre de la création et de toute l’économie du salut, et nous comprendrons les chemins admirables par lesquels Sa Providence aura conduit toute chose vers sa fin ultime. Le jugement dernier révélera que la justice de Dieu triomphe de toutes les injustices commises par ses créatures et que son amour est plus fort que la mort (cf. Ct 8, 6).


1041. Le message du Jugement dernier appelle à la conversion pendant que Dieu donne encore aux hommes " le temps favorable, le temps du salut " (2 Co 6, 2). Il inspire la sainte crainte de Dieu. Il engage pour la justice du Royaume de Dieu. Il annonce la " bienheureuse espérance " (Tt 2, 13) du retour du Seigneur qui " viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru " (2 Th 1, 10).


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La maison de mon Père



Jésus a-t-il fugué ? C’est une question que je me suis souvent posée. En fait, c’est le contraire : il est resté dans la maison de son père, ne s’est pas échappé. Si Joseph et Marie sont étonnés, inquiets, c’est évident, pour Jésus, que le Temple est le lieu où il doit être, le lieu naturel de communion avec son Père.


Pourquoi aller à l’église ? Qu’est-ce que je viens y chercher ? L’église, pour beaucoup de chrétiens, est trop souvent impersonnelle, lointaine, un lieu sans intimité, sans réelle communauté et fraternité, un lieu froid. Il m’appartient donc de redécouvrir ce sentiment de paix familiale, de proximité avec le Père et mes frères. Et si j’essayais de retourner à l’église comme je retourne dans une maison d’enfance pleine de souvenirs où je retrouve en profondeur qui je suis, où je retrouve ma famille ? Dans cette maison, je peux écouter la Parole de Dieu, poser des questions, me nourrir du Corps du Christ, tenter de rencontrer d’autres chrétiens pour ensuite grandir en sagesse et en grâce là où je vis, dans ma famille, dans mon milieu de travail. L’église peut être ce lieu source, ce lieu où je rencontre Dieu, mes frères, et pas simplement une obligation cultuelle. En ce lieu, je peux devenir fils.


Peut-être que mes proches, mes amis, ont du mal à comprendre, mais je dois leur expliquer que c’est un lieu naturel pour moi, un lieu essentiel. Je peux prier pour qu’un jour ils comprennent qu’en ce lieu je suis pleinement moi-même, je peux prier pour qu’ils soient « frappés d’étonnement » et que mon témoignage de joie simple les pousse à entrer, à leur tour, dans la maison du Père.


Frère Olivier Catel


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Un jugement pour le Royaume


Dans l’Évangile, il est écrit précédemment : « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. » (Mt 5, 20.) Quelle est cette justice supérieure dont parle Jésus ? L’affaire est d’importance, il s’agit d’entrer dans le Royaume des Cieux.


« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens […] si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. » Jusque-là, nous sommes tous d’accord et c’est bien cette règle que les scribes et les pharisiens appliquent. Mais il ne suffit pas de n’avoir pas tué pour être juste aux yeux de Dieu. L’Évangile va plus loin : « Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. » Un jugement pour deux actes (le meurtre et la colère) qui, aux yeux de tout le monde, n’ont pas la même gravité. 


Comment comprendre une même rétribution pour des actes différents ? Cela nous rappelle cette parabole où tous reçoivent un même salaire pour un nombre bien différent d’heures de travail. Une interprétation courante est qu’ayant reçu la foi dès notre jeune âge ou à un âge plus avancé, nous irons tous au paradis ! 


Un même paradis pour tous, d’accord, mais un même jugement pour tous ? C’est difficile à entendre. En annonçant le jugement, Jésus nous invite à regarder toutes les atteintes que nous pouvons porter à la vitalité de ceux avec qui nous vivons. Cela concerne à la fois les atteintes physiques et morales. Alors, au lieu d’attendre le « jugement dernier » pour nous rendre compte du mal que nous faisons à autrui, il est peut-être préférable de passer d’abord par le jugement de sa conscience, éclairée par l’esprit du Christ. Le jugement nous réconcilie avec nous-mêmes et avec autrui. Le jugement, c’est maintenant.


Soeur Carine Michel


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Les intentions de prière du Pape pour l’année 2023


Juillet

Pour une vie eucharistique.  Prions afin que les catholiques mettent au centre de leur vie l’Eucharistie qui transforme en profondeur les relations humaines et ouvre à la rencontre avec Dieu et avec les frères et sœurs.


Août

Pour les Journées Mondiales de la Jeunesse.   Prions afin que les Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne aident les jeunes à se mettre en chemin, en témoignant de l’Évangile par leur vie.


Septembre

Pour les personnes qui vivent en marge de la société.   Prions afin que les personnes qui vivent en marge de la société, dans des conditions de vie inhumaines, ne soient pas oubliées par les institutions et ne soient jamais rejetées.


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Prière pour le renoncement


Jésus, je renonce à tout péché. Je renie Satan et toute sa séduction de mensonges et de fausses promesses. Je renonce à toute idole et à l’idolâtrie. Je renonce à ma faiblesse de pardonner, à la haine, à la vie égoïste et orgueilleuse. J’abandonne tout désir qui me fait oublier la volonté du Père. Je rejette toute faiblesse spirituelle et négligence, pour que Tu habites mon être. Marie, aide-moi à écraser la tête de Satan dans ma vie.