Le cadre théorique posé par Catherine Delano Smith suppose qu'une carte préhistorique montre la répétition de signes (au moins 6 sur une même pierre par type de signe), qu'ils sont systématiquement liés au même signifié, que la carte est à l'échelle et qu'elle est interprétable / utilisable dans un but de se repérer. Il convient de le vérifier sur nos exemples de pierres gravées. C'est à dire qu'un signe donne toujours le même sens si on l'interprète d'une pierre à l'autre de la même façon.
On dispose ainsi de tentatives de repérage de signes, par Anati en particulier, répétés sur des upports en os, et selon lui capables de transmettre un message signifiant à partir de symboles, dès le paléolithique :
Réferences :
DELANO SMITH C Cartography in the Prehistoric Period in the Old World: Europe, the Middle East, and North Africa
ANATI E. 2016 Des origines de l’écriture (Musée de l’Homme "hors les murs")
On vérifie sur la Pierre du Perthuis avec des pieds gravés et des cupules qu'on a bien au moins 6 occurences de chaque signe dont l'interprétation proposée est consistante d'une occurence à l'autre. C'est à dire qu'on propose de lire la même indication d'orientation d'une occurence à l'autre du même signe.
Présentation complète par Thomas de Charentenay
Les collectionneurs de gravures rupestres, comme Julian Cope, partagent ces formes géométriques singulières présentes à proximité de la carrière de jadeite de Beigua, sans pour autant en faire d'interprétation.