Paris, 38 rue Bonaparte (1905-1964)

1905

En décembre 1904 une lettre circulaire d’Emile Blanchet indique qu’à compter du 15 janvier 1905 sera transféré la boutique « A La Palette d’Or » au 38 rue Bonaparte. Il se revendique alors comme « seul successeur, maison de la Palette d'Or, fondée au XVIIIe siècle »..


Lettre circulaire de décembre 1904

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Publicité de 1905 à 1908

1906

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Publicité de 1906 à 1909

1907

La famille Blanchet dans les appartements privées en 1907

1909

1910

Publicité de 1910 à 1913

La magasin 38 rue Bonaparte à Paris en 1910

1911

En 1911[1] est indiqué « A La Palette d’or », fabricant de toiles à tableaux de toutes les largeurs, toiles absorbantes, etc., couleurs fines, 38, rue Bonaparte

Publicité de 1911 à 1912

Référence :

[1]         (Annuaire de la curiosité et des Beaux Arts 1911)

1913

Le 18 mars 1913[1] Emile Blanchet est cité comme fabricant de couleurs pour peintres demeurant à Paris 38 rue Bonaparte.


Le 8 décembre 1913[2] Emile Blanchet vend le fonds de commerce « App. d’une fabrique de couleurs etc… 38 rue Bonaparte » à la « société E. Blanchet et fils ».

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Publicité, 1913-1914

Référence :

[1]         Donation Blanchet / Cazaux ; Réf. : Archives de Bourdelais, pièce 935

[2]         « Archives commerciales de la France : journal hebdomadaire.. », Publications du 19 et 21 décembre 1913, 24 décembre 1913

1914

Le 7 janvier 1914[1] est fondé la société « E. Blanchet et fils, toiles à tableaux, 38 rue Bonaparte ; 150 000 francs ».


Marque de fabrique de la société "E. Blanchet et Fils" est déposée le 10 février 1914[2]


Emile Blanchet et son fils Robert tiennent ensemble l’activité de marchand de couleurs de 1914 à 1923.


En 1914 le téléphone de la maison Blanchet est Saxe 752-13.

Le catalogue de 1914 conservé est complet et fait 60 pages.

Extrait du catalogue de la maison Blanchet de 1914.

Il nous semble utile de citer ici quelques lettres de peintres adressées en 1914.

Jules Alexis Muenier, de Coulevon Les Vesoul, le 9 avril 1914[1], « … voulez-vous être assez aimable pour faire venir (après avoir essayé) très légèrement mes tableaux du salon du salon avec un vernis définitif car les tableaux sont récemment terminés. Vous ferez enlever par votre envoyé le verre qui recouvre le plus petit de mes tableaux « La Lettrée » après de le vernir et le laisser sans verre… ».

Edgar Maxence, lettre adressée à monsieur Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, de Cyrano, La Bernière en Retz, Loire Inférieure, le 26 août 1914[2], « …Pour mon tableau voyez donc ce que vous feriez à ma place, je vous laisse carte blanche. Si les expéditions revenaient normales, avec envois recommandés je crois qu’il voudrait bien mieux que vous m’envoyez le tableau (sans le cadre) vous seriez obligé de me faire une caisse. S’il était impossible de le faire voyager je crois en tous cas qu’il serait peut-être plus en sûreté chez vous dans le sous-sol, au cas où Paris aurait l’air de vouloir perdre ce calme que vous dites. Je veux espérer que tout cela n’est qu’une précaution inutile mais il vaut mieux prévoir. Je suis convaincu que nous aurons la victoire, il le faut mais elle sera probablement chère hélas !! Je vais vous envoyer les clefs de mon appartement (c’est à l’appartement qu’est le tableau) et un mot pour la concierge dont vous feriez usage au besoin. Il y a aussi dans la salle à manger près de la fenêtre, sur 2 tréteaux, différentes tentures parmi lesquelles 2 tapisserie auxquelles je tiens beaucoup surtout à l’une d’elles. Je serais heureux que vous les fassiez enlever en même temps que le tableau mais elles pourraient rester dans votre sous-sol. Toutes mes excuses cher monsieur Blanchet pour toutes ces combinaisons mais j’ai confiance par ce que vous ferez sera bien et en vous priant d’offrir mes hommages à madame Blanchet avec mes affectueux souvenirs pour vos fils. Votre tout dévoué. ».

 

Edgar Maxence, sans doute septembre 1914[3], « Merende, Cher monsieur Blanchet, je suis heureux que mes tableaux soient partis, car j’ai du bien vous ennuyer, je vais pouvoir vous laisser en repos. Mais vous ne me dites pas si vous m’avez envoyé les cadres et autres bibelots qui étaient dans les caisses de mes tableaux. J’espère que oui car je compte faire ici une exposition de mes paysages et de mon portrait dont vous voudrez bien m’envoyer le cadre et le châssis au plus tôt. Si vous avez occasion de m’envoyer les petits tableaux de mon fils (car je crois comprendre que vous en faites une expédition supplémentaire) vous pourriez peut-être y joindre les tableaux que je vous avais laissés, un pastel ovale, c’est peut-être tout d’ailleurs. Et dans ce cas j’aimerais à y voir joindre 2 ou 3 autres choses qui sont chez Mr Berra. Veuillez donc les recevoir je vais lui écrire de vous les envoyer (mais je réfléchis à une autre combinaison comme il est impossible de contracter pour mon mobilier une assurance contre les avions et le canon je me décide à faire venir ici mes meubles de valeur artistique. Peut-être dans ce cas pourrais-je vous mettre en rapport avec mon déménageur et il prendrait les tableaux en question que vous pourriez mettre peut-être tous dans la même caisse. Veuillez donc me dire quelle combinaison vous semble la meilleure. Je compte faire faire ce déménagement partiel par la maison Chautreau de Nantes qui a des wagons capitonnés faisant la navette entre Paris et Nantes. Ma belle-sœur aidée des listes que nous envoyons pourra y veiller un peu... ».

 

Edgar Maxence, vers septembre 1914[4], « Vendredi, Cher monsieur Blanchet, encore moi !! Cette fois-ci au sujet du portrait d’Ecossais que je voudrais bien avoir ici pour me faire un peu de réclame, car j’en ai besoin. On dit que les transports se font plus facilement. Peut-être que le Paris Nantes le prendrait avec le reste. Vous feriez couper le cadre par Berra (chez vous) rouleriez le portrait sur une julie sens de la largeur et je ferai ici réparer le cadre que vous m’enverriez roulé avec le châssis. Pour le portrait lui-même si ce mode d’emballage vous faisait craindre j’ai un ami qui va à Paris la semaine prochaine et qui d’en chargerait (pourvu qu’il fût roulé) et qu’il lui soit porté (Hôtel Berdford) rue de l’Arcade. Vous pourriez l’en faire remettre dès à présent en disant que c’est pour Mr. Guillet avec prière de mettre le rouleau en lieu sûr. Vous voudrez bien me dire ce que vous avez fait afin que je prévienne mon ami qui va à Paris mercredi prochain et n’y passe qu’un jour. J’espère que vous êtes tout à fait bien. Pour moi j’ai encore passé la journée au lit hier avec une forte fièvre ayant étouffé toute la nuit. Toutes ces préoccupations ne rendent pas la santé à ceux qui en manquent. Je n’ai encore pas pu me faire assurer avec toutes les complications de l’état et des compagnies. Je ne sais comment vous remercier cher monsieur Blanchet de votre amitié que vous me manifestez sans mesures. Veuillez présenter mes hommages à madame Blanchet et recevoir mes biens cordiale poignée de main. Vous pourrez envelopper le portrait dans le drap ».

 

Edgar Maxence, sans doute septembre 1914[5], « Post Scriptum, Dimanche, Cher monsieur Blanchet, puisque vous avez pris la peine de faire mettre mes études en petites caisses il vaut peut-être mieux les envoyer telles qu’elles sont et mettre le reste, cadre, glaces, bibelots etc dans les caisses qui les contenaient en en désignant le nombre si possible. Il reste que si je ne tiens pas énormément au portrait au pastel sans cadre, fait de verdure grandeur nature lustré de mon fils ainsi qu’à celui de ma fille avec fond de ciel même dimensions à peu prés. Ces deux tableaux sont d’un emballage difficile et n’ont jamais été bien ressemblant, je les verrais donc rester dans un coin vide en sous-sol sans inconvénients. Je vois que vous n’avez pas été longtemps exempts du bombardement et je vous pleins de tout mon cœur car moi qui n’ai connu que les Gothas, j’en ai conservé un souvenir douloureux. Je ne puis oublier cette impression et mon moral en est resté imprégné profondément. Et puis de dénuement dans lequel je me trouve ici m’empêche complétement de travailler, je n’ai pas le cœur à produire quoi que ce soit ne vendant rien et ce que l’ai déjà devenant un encombrement. Il est une heure du matin les rayons de la lune entrant blafards dans ma chambre je pense à vous, pourvu que les Gothas ne soient pas à faire au-dessus de vous une tarubonde diabolique. Je ne sais ce que nous allons faire. Les maisons de Nantes sont menacées de réquisition si on les quitte pour aller au bord de la mer. Alors que devenir l’hiver prochain si la tourmente dure toujours. D’autre part l’appartement de ma mère est petit nous sommes tous les 5 dans 2 petites chambres dont l’une tellement humide qu’elle est inhabitable l’hiver. Le Docteur voudrait que je passe l’hiver dans le midi, mais alors il faudrait gagner de l’argent et c’est devenu bien problématique. Je ne dors plus du tout et sui tué, après 2 heures en moyenne mes nuits sont finies. La combinaison que vous avez adoptée de mes études en petites caisses vous permettra je pense de loger dans la grande des trois choses de Jean qui sont à l’école. Une fois l’expédition terminée envoyez moi la note de tout ce que je vous dois car j’aime bien à me libérer de mes dettes… ».

 

Edgar Maxence, sans doute septembre 1914[6], « … J’ai laissé chez ma propriétaire 71 bis rue de Vaugirard 5 caisses de tableaux d’un mètre environ et s’il était possible de me les expédier par le service rapide (étiquette ci-jointe) j’en serais bien aise. Toutefois ils n’étaient pas emballés pour voyager les caisses sont mal fermées. Il y a des vitres et glaces il faudrait peut-être les mettre dans une même caisse. Les autres ne craignant rien, tant pis si c’était un peu détérioré. Seulement je crois que notre propriétaire est absente et je ne sais la concierge à la clef. Toutefois comme c’est le cabinet de M. Duray décidé son successeur vient 2 fois par semaine justement le mardi et le samedi. Votre employé pourrait peut-être se renseigner en passant, il faudrait peut-être aussi que vous puissiez vous renseigner par téléphone au service rapide pour savoir s’ils accepteraient de faire ce transport. Que devenez-vous, je pense bien souvent à vous je vous assure, et les pensées noires m’empêchent de dormir. Croyez cher monsieur Blanchet à mes sentiments très affectueux. Si la chose se fait veuillez donner à vos employés le formulaire que vous jugerez convenable. T.S.V.P.  Je joins un mot pour la concierge. Il y a aussi là avec les caisses mon portrait d’américain ? Vous pourriez le faire prendre du même coup et voir si vous le joindrez à l’envoi roulé. On pourrait peut-être scier le cadre au 4 coins et l’emballer sommairement avec le châssis. Comme réclame à Nantes ce portrait pourrait peut-être m’être utile. A la réflexion je préférerais, (même si vous ne pouvez pas me les envoyer) que ces caisses et mon portrait d’Ecossais fussent dans votre sous-sol car j’ai des raisons pour regretter de les avoir laissées à la disposition de ma propriétaire une fois chez vous je verrai ce que j’ai à en faire pour l’assurance… ».

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Références :

[1]         « Le Courrier : anciennement Guide du commerce et Courrier des hôtels : journal quotidien : feuille officielle d'annonces légales et judiciaires », 20 janvier 1914. P.A. du 7 janvier 1914

[2]         Archives de l'INPI, classe 23, registre 12, p. 112, © photo Pascal Labreuche 2008

1915

Le catalogue de 1915 conservé est complet et fait 24 pages.

Extrait du catalogue de la maison Blanchet de 1915

Robert Blanchet, dans le magasin en août 1915 

1918

Il nous semble de nouveau utile de citer ici quelques lettres de peintres adressées en 1918.

Edgar Maxence, lettre adressée à monsieur Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, le 3 mai, Sans doute 1918[7], « … J’ai bien reçu les 3 caisses en très bon état et je vous en remercie. Ma femme est chargée de vous envoyer un mandat. Je vous remercie encore de tout ce que vous avez fait pour moi. A la fin du salon j’ai bien envie de faire revenir ma vierge et le portrait de S. Jean à moins que les bombardements continuent à s’espacer. Dans ce cas comment croyez-vous qu’on pourrait faire. Un simple panier de planches vissé devant le cadre et retenu par 3 traverses derrière suffirait-il ? A l’occasion vous me direz cela, et les tableaux de Madrid quand reviendront-ils, on pourrait peut-être les expédier dans 2 ensembles. Quel ennui et que de frais idiots, mais c’est la guerre, la grande guerre ! la belle guerre !!!! la plus belle écharpée !!! Mille amitiés à vous et autour de vous cher monsieur Blanchet ». 

 

Jules Alexis Muenier, de Coulevon les Vesoul, le 22 juillet 1918[8], « Cher monsieur Blanchet, j’ai une commission à me finir, de bien vouloir me faire et qui nécessite quelques explications. Mon encadreur, en envoyant des cadres à M. Lesca (destinés à des tableaux qu’il m’a achetés) s’est trompé au sujet de l’un d’eux et à envoyer un cadre pour toile de 12 au lieu d’un pour toile de 15. Ce dernier est resté chez moi rue Théodule Rebot et il s’agirait que vous l’expédiez à M. Lesca qui l’attend. Mais, avant notre départ de Paris, en prévision des bombardements qui pourraient tout broyer dans mon atelier vitré du haut, nous avons réparti dans différentes pièces plus abritées de notre appartement et au second étage vacant tout ce qui craignait la casse. Le fameux cadre est parmi ces divers objets ! Mais je ne me rappelle plus exactement où il a été déposé ! Je pense néanmoins que c’est dans une petite chambre tout au bout de l’appartement. C’est un cadre Louis XIV à l’état de neuf pour toile de 15 signée et je pense que votre employé saura le trouver et vous le rapporter pour l’expédition à M. Lesca. Signe particulier : un des coins du dit cadre a été légèrement fendu et recollé. Etant donné les difficultés et les longueurs des transports je ne vous demande pas de m’envoyer des portraits en ce moment, mais un postier ambulant ira sous peu de ma part, chercher les articles suivants que vous serez aimable de tenir prêts en paquet facilement transportable à la main… ».

 

Edgar Maxence, lettre adressée à monsieur Blanchet fils 38 rue Bonaparte Paris, 25 octobre 1918[9], « … Vous recevrez très prochainement la visite de Mr. Emmanuel Jaure éditions d’art religieux 157 boulevard Saint-Germain. Il désire exposer ma Rosa Mystica, je n’y vois pas d’inconvénient, veuillez donc lui confier contre un reçu. Toutefois il voudra bien se charger des petits frais de transport à partir de chez vous. Au reçu de cette lettre voulez-vous lui mettre un mot. 157 boulevard Saint-Germain pour lui dire qu’il peut faire prendre le tableau Rosa Mystica ... ».

Publicité de 1918

Facture de 1918

1921

Publicité de 1921 à 1922

1922

En 1922 :nous trouvons « E. Blanchet & Fils au 38 rue Bonaparte » avec des ateliers aux 78 rue Olivier de Serres et rue Malassis à Paris Vaugirard.

1923

En mars 1923, Robert Blanchet, marchand de couleurs, 34 ans, 38 rue Bonaparte, demandait un garçon de courses. Un individu se présenta chez lui, disant se nommer Marcel Maillart, et habiter chez sa mère, rue Mazarine. M. Blanchet lui confia plusieurs factures à encaisser. Le garçon toucha les factures mais ne rentra pas au magasin. Sur plainte du commerçant, on fit une enquête et on constata que l’adresse donnée par Maillart était fausse. Il est activement recherché.


Le catalogue de mai 1923[1] conservé est complet et fait 20 pages.

Extrait du catalogue de 1923

Il est créé une nouvelle société le 26 décembre 1923[2]


Le 31 décembre 1923 est réalisée la dissolution de la société « E. Blanchet et fils », fabricant de toiles à tableaux et de couleurs, « A La Palette d’Or », 38 rue Bonaparte. 


En 1923 le téléphone de la maison Blanchet devient Ségur 752-13. Le compte courant postal est 509.00 Paris.

Papier à Entête de 1923

Papier à Entête de 1923

Publicité, 1923

Référence :

[1]         (O. C. Blanchet 2015-2017)

[2]         (Archives commerciales de la France 1924, 195)

            (P.A. pub du 17 janvier 1924)

1924

Le 20 février 1924[1] « on demande une personne distinguée, bonne instruction, ayant belle écriture, pour tenir livres et caisse dans commerce luxe. Se munir de références. Blanchet, 38 rue Bonaparte Paris VI° ».


Le catalogue « crayon et papiers Conté » datable 1924/1931 conservé est complet et fait 24 pages[2].


En 1924 la société a pour téléphone Ségur 52-13, le N° de registre du commerce de la Seine est le 131.382. 

Publicité de 1924

Publicité de 1924/27

Catalogue vers 1924-1931

Référence :

[1]         « La Croix », 20 février 1924

[2]         The Gallen-Kallela Museum, home Library of Akseli Gallen-Kallela (avril 2021)

1925

En 1925 la société "Maison Blanchet, Robert Blanchet successeur" a pour téléphone Ségur 52-13, l'adresse télégraphique est PALETOR-PARIS, le registre du commerce de la Seine change et devient le n°263.676.


En 1925 le téléphone devient Fleurus 52-13.

Publicité de 1925

Publicité de 1925-1927

Papier à Entête 1925

Facture 1925

1926

En 1926 au 38 rue Bonaparte Emile Blanchet et Félicité Cazaux ont pour employées, qui demeurent au même lieu :

Etiquette de 1926

Publicité de 1926

1927

Le 9 juillet 1927 formation à Paris de la société à responsabilité limité Robert Blanchet « A la Palette d’Or », 38, rue Bonaparte, pour 50 ans, capital de 500.000 fr.     

Publicité de 1927

1928

En 1928 le téléphone devient Littré 52-13, le registre du commerce de la Seine change et devient le n°228.479B, le compte courant postal est le 625-26 Paris, le capital toujours de 500.000 fr.


Le catalogue de novembre 1928[1] conservé est complet et fait 52 pages.

Catalogue 1928

Publicité, 1928

Publicité, 1928-1929

Publicité, entre 1928 et 1930

Référence :

[1]         (O. C. Blanchet 2015-2017)

1929

Nous connaissons une seule page du catalogue de janvier 1929


Sur les listes électorales de 1929[1] il est qualifié de marchand de couleurs demeurant 38 rue Bonaparte (adresse précédente barré 43 rue de Rennes).

Catalogue, 1929

Référence :

[1]         Archives de Paris, Elections 1921-1939, D4M2 87

1931

En 1931 au 38 rue Bonaparte Emile Blanchet Félicie Cazaux ont pour employées, qui demeurent au même lieu :


Le 9 avril 1931[1], Blanchet, 38 rue Bonaparte, cherche dans la catégorie employé de magasin «  Jeune et actif, pour manutention et travaux divers, références exigées »

Référence :

[1]         « Les Echos », 9 avril 1931

1932

En 1932 le téléphone devient Danton 52-13.

Publicité, 1932

Publicité, 1932

1933

Nous avons retrouvé deux affiches de demande de subvention des élèves « des Logistes de Rome » adressées à « Monsieur le directeur de la maison Blanchet avec nos remerciements anticipés » en 1933[1].


 

Le catalogue conservé de juin 1933[2] est complet et fait 4 pages.

 

Le catalogue conservé de juillet 1933[3] est complet et fait 4 pages.

Catalogue, juin 1933

Référence :

[1]         (O. C. Blanchet 2015-2017)

[2]         Aimable communication de Jacob Simon (2020)

[3]         Aimable communication de Jacob Simon, ancien conservateur en chef du National Portrait Galerie (2020)

1934

En novembre 1934[1] nous trouvons « On dem. bonne à tout faire, de 30 à 40 ans, sach. Cuisine, genre fme de chambre, sérieuse, aidée par fme de ménage, pour place très stable. Couchée appart. Référ. Exigées. Blanchet 38 rue Bonaparte »

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Référence :

[1]             « L’Echo de Paris », 7 novembre 1934, p 8

1935

Le 30 mars 1935, annonce pour un jeune écossais de 21 ans de l’université d’Aberdeen désirant un placement au pair, anglais, allemand, à Paris, d’avril à juillet. Il est demandé de s’adresser à Blanchet au 38 rue Bonaparte.

  

Le 3 avril 1935[1] nous trouvons « on dem. fem de mén. Act., bne tenue, pr nett. Magasin, 8h30 à 12h. Réf. Exig. Prés. 2 à 3 h. Blanchet 38 rue Bonaparte ».

Cette annonce est reconduite le 5 et 12 avril 1935[2] nous trouvons « Bonne à tout faire, 30 à 40 ans, sérieuse, genre fme de chambre, sachant cuisine, propre, active, place très stable, aidée par fme de ménage. Couchée appart. Réf. éxig. 2 à 3 h. Blanchet, 38, rue Bonaparte ».

Référence :

[1]         « L’Echo de Paris », 3 avril 1935, p 8

[2]         « L’Echo de Paris », 5 avril 1935, p 8 et 12 avril 1935

1936

En 1936 au 34 rue Bonaparte nous retrouvons une employée, Jeanne Hourqueig, 38 ans, employée chez Blanchet Robert 38 rue Bonaparte et également Germaine Hourqueig, 60 ans, domestique sans précision du lieu de travail.

Publicité, 1936

Publicité, 1936

Publicité, 1936

1937

Publicité 1937

Publicité, 1937-1940

1938

1939

Nous connaissons que 2 pages du catalogue de 1939

Catalogue 1939

1940

1941

Publicité 1941-1947

1947

Le 22 septembre 1947[1] la maison Blanchet recherche un homme sans connaissance spéciale pour le broyage des couleurs en exigeant des références.

Référence :

[1]         « France-Soir », 22 septembre 1947 : « dem. hom. ss conn. spéc. pr broyage couleurs, réf. Exigées. Blanchet, 38, rue Bonaparte (6è) »

1948

Publicité, 1948

Publicité 1948-1949

1952

Papier à En-tête, 1952

1957

La société « A la Palette d’Or », société à responsabilité limité au capital de 500.000 F dont le siège est à Paris 38 rue Bonaparte, par acte du 8 juin 1957[1], déposé au greffe du tribunal de commerce de la Seine, le 2 juillet 1957, n°20008, modifie le capital qui est porté à 1 million de francs par prélèvement de 489.500 F sur le compte courant et apport en espèces de 10.500 F, et a été divisé en 200 parts de 5.000 F.

 

Avant la fermeture de la maison Blanchet le broyeur de couleurs qu’a toujours connu la famille était Félix. Il y avait aussi Rose, originaire des Basses Pyrénées, qui mettait la couleur en tubes à la main et collait une étiquette sur chaque tube. Jules et René étaient chargés de tendre les toiles sur les châssis et de couper les énormes feuilles de Canson ou Bristol avec le massicot avec lequel les enfants Blanchet avaient interdiction formelle de jouer. Il y avait aussi une secrétaire dont le nom n’a pas été retrouvé[2].

Référence :

[1]         Bulletin des annonces légales obligatoires à la charge des société financières, 25 juillet 1957, p 10

[2]         Souvenirs de famille, Béatrice Blanchet

1963

Robert Blanchet exerça son activité jusqu’en 1963.


La société « Robert Blanchet, A La Palette d’Or » R.C. 57-B 15739 vend par cession au prix stipulé de 850 000 fr le droit de bail d’une maison sise 38 rue Bonaparte à Paris à dater du 23 janvier 1963 à RC 58B 6618, Société Suzanne Fontan SA au capital de 300 000 fr Papiers Peints, siège social 29 rue Bonaparte à Paris[1].

Le magasin 38 rue Bonaparte en 1963

Référence :

[1]         Première insertion : Le Quotidien juridique du 14 novembre 1964. Oppositions : études de Me Benoit, notaire, 25 boulevard Beaumarchais à Paris.

            Bulletin officiel du registre du commerce du 3 décembre 1964

1973

Jacques et son frère Robert Blanchet examinant un tableau en 1973. 

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