Nantes (1835-1876)
Rue Boileau à Nantes
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Laurent Blanchet, 7 rue Boileau [1834- 1840 ?]
Début de l’activité – 7 rue Boileau [juillet 1834]
Laurent Blanchet épouse le 12 juin 1834 paroisse Saint-Germain l’Auxerrois à Paris (75004) le 14 juin 1834 Henriette Rose Dagonet.
Laurent s’installe comme fabricant de toiles à tableau et marchand de couleurs vers juillet 1834[1] au 7 rue Boileau à Nantes (le recensement indique qu’il est à Nantes depuis 1 mois).
Le bien loué consiste en une boutique en entresol et une pièce[2].
L’activité – 7 rue Boileau [juillet 1834- 1840 ?]
En 1835[3] Laurent Blanchet est cité comme marchand demeurant rue Boileau sans que le numéro de la rue soit indiqué.
En 1839[4] il est cité comme Broyeur de couleur demeurant rue Boileau sans indication du numéro de rue.
Références :
[1] Recensement de Nantes, 5ème arrondissement, 1834 (recensement certifié en novembre 1834) (Relevé Frédéric Blanchet, 2018)
[2] En analysant le cadastre de 1843 (AD44, cadastre) nous trouvons au 7 rue Boileau (n°237 du cadastre) 4 pièces au rez-de-chaussée mais une seule possède également une autre pièce. Nous pensons qu’il s’agit donc de celle placée à l’extrémité nord, « 1 boutique sur la rue Boileau, soupente entresol au-dessus, 1 pièce noire derrière la boutique de pelé, 1 arrière-boutique rue du Chapeau Rouge ».
En 1843 le propriétaire est la veuve de François Audebal demeurant 30 rue de la Contrescarpe
[3] Etat civil de Nantes, naissance, 1835 (n° de la rue non précisé)
[4] Etat civil de Nantes, naissance, 1839 (n° de rue non précisé)
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Laurent Blanchet, 5 rue Boileau [1841 ?-1850]
Début de l’activité [1841 ?]
Nous n’avons pas déterminé de façon certaine la date du déménagement de Laurent Blanchet du 7 au 5 rue Boileau.
Il arriva au 5 rue Boileau au plus tard en 1841 ainsi que l’atteste le recensement.
En 1841[1] Laurent Blanchet demeure avec son épouse et deux enfants en rez-de-chaussée. Les locaux loués sont constitués d’une boutique et arrière-boutique, et d’une autre pièce. Le propriétaire est M. Dobrée.
L’activité – 7 rue Boileau [1841-1850]
En 1841 et mai 1845[3] il est marchand de couleurs demeurant rue Boileau.
En mai 1846[4] il est marchand de fournitures de bureaux et de peinture demeurant rue Boileau. Cette même année il est le 8ème ménage sur 15 au 5 rue Boileau. Ils sont locataires de locaux constitués d’une boutique et arrière-boutique, et d’une autre pièce. Le propriétaire est toujours M. Dorbrée.
En 1847[7] Blanchet est cité comme marchand papetier au 5 rue Boileau.
Le 24 avril 1848[8] Laurent Blanchet, marchand de papiers demeurant à Nantes rue Boileau a réalisé une surenchère sur une portion de maison située au 32 rue Rubens à Nantes. Les biens sont alors remis aux enchères.
Dans les Etrennes Nantaises entre 1848 à 1850[9] Blanchet est cité comme marchand papetier au 5 rue Boileau.
Lors de la naissance de Paul Constant Blanchet le 20 novembre 1850 Laurent Blanchet demeure rue de Chapeau Rouge. Laurent a quitté avant cette date la rue Boileau et son frère Jean Baptiste s’y installe.
Notons que nous trouvons dans les Etrennes Nantaises entre 1851 à 1853[10] Blanchet marchand papetier au 5 rue Boileau. Nous ne savons pas qui tenait ce magasin. Laurent Blanchet faisait alors des allers retours entre Nantes et Paris.
Références :
[1] Recensement de la population de 1841, Nantes, 5ème canton, 2ème division : liste nominative des habitants, 1841, réf. 1F 75
[2] Recensement de Nantes, 5ème arrondissement, 1841 (n° de rue non précisé)
[3] Archives départementales de la Loire Atlantique, hypothèques, 25 mai 1845, registre 2Q 634 article 441 (volume 175)
[4] Archives départementales de la Loire Atlantique, hypothèques, 5 mai 1846, registre 2Q 640 article 407 (volume 181)
[5] Recensement de la population de 1846, Nantes, 5ème canton : liste nominative des habitants, 1846, ref. 1F 89, propriétaire
[6] Recensement de Nantes, 5ème arrondissement, 1846
[7] « Etrennes Nantaises », numéros du 1er janvier 1847
[8] « Le Breton », 4 mai 1848
[9] « Etrennes Nantaises », numéros des 1er janvier 1848, 1849, 1850, 1851, 1852 et 1853
[10] « Etrennes Nantaises », numéros des 1er janvier 1848, 1849, 1850, 1851, 1852 et 1853
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Laurent Blanchet, 12 et 14 rue du Chapeau Rouge [novembre 1850 – février 1854]
Début de l’activité [novembre 1850]
Lors de la naissance de Paul Constant Blanchet le 20 novembre 1850 Laurent Blanchet demeure rue de Chapeau Rouge.
C’est au plus tard la date qu’il convient de retenir pour le début de l’activité.
Activité [novembre 1850 – 31 octobre 1851]
En 1851[1] le recensement nous indique que Laurent Blanchet, marchand de couleurs, loue les 12 et 14 rue du Chapeau Rouge à Nantes. Il s’agit d’un rez-de-chaussée avec un magasin et 3 pièces. Le propriétaire est M. Audebat. Laurent y réside avec son épouse Henriette Dagognet et ses enfants Victor âgé de 16 ans, marin, et Henri âgé de 11 ans. Ils ont avec eux une domestique, Joséphine Morian âgée de 20 ans.
Le 29 octobre 1851[2] Laurent Blanchet, marchand de couleurs, 46 ans, demeure rue du Chapeau Rouge.
Les 25 novembre 1851[3] Laurent Blanchet annonce l’achat d’un fond de marchand de couleurs fines à Paris.
« M. Blanchet, rue du chapeau-Rouge, n°12, à Nantes, à l’honneur de prévenir messieurs les artistes peintres et amateurs des beaux-arts qu’il vient d’acheter un fond de marchand de couleurs fines à Paris. Et par ce moyen, il aura la facilité de tirer toutes ses marchandises de premières mains, et de pouvoir vendre à des prix inférieurs que par le passé ; et loin de quitter sa maison de Nantes, comme des concurrents se plaisent injustement à dire, il se propose de lui donner plus d’extension que jamais. On trouvera toujours chez lui des toiles de toutes les dimensions et des couleurs toujours fraiches tant en tubes qu’en vessies, et en général, tout ce qui a rapport à la peinture à l’huile, aquarelle et gouache, brosses et papiers vernis pour peinture orientale, fournitures de dessins et de bureaux. Maison à Paris, rue de l’Arbre Sec, 46 »
En 1852[4], Laurent Blanchet est marchand papetier époux d’Henriette Rose Dagognet demeurant à Nantes et Paris. Laurent effectue donc des allers retours entre ses magasins de Nantes et Paris.
Il faut noter que Laurent Blanchet bien que mentionné dans les annuaires en 1852 et 1853 quitte Nantes en 1851. En effet il est rayé des listes électorales en 1852 et il est conservé un courrier à son nom au 46 rue de l’Arbre Sec à Paris le 15 octobre 1851.
Laurent Blanchet a géré son activité jusqu’en 1854, date de l’annonce de la succession par son frère, publiée en février 1854.
Références :
[1] Archives de Nantes, Recensement de la population de 1851, Nantes, 5ème canton, 2ème partie : liste nominative des habitants, 1851, réf. 1F 106, pages 212 et 213
[2] Etat civil de Nantes, 5ème canton, 1851
Naissance de Joseph Ferdinand Ernest Lefèvre
[3] « L’Union Bretonne », 25 novembre 1851, 3 décembre 1851 et 8 décembre 1851
[4] Nantes, Table alphabétique des hypothèques, volume 167 case 206 et volume 56 case 564
[5] Gallica : Plan de Nantes / par L. Amouroux Auteur : Amouroux, L. (18..-19..? ; architecte). Auteur du texte Éditeur : P. Sebire (Nantes) Date d'édition : 1849
[6] Archives départementales 44, Cadastre de 1834, Cadastre ancien T1 Section de Graslin
[7] En 1843 le propriétaire est la veuve de François Audebal demeurant 30 rue de la Contrescarpe
[8] Plan d'alignement de la ville approuvé le 5 septembre 1839, Section T, Feuille 7 1Fi894
[9] (O. C. Blanchet 2015-2017)
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Philibert Blanchet, 12 rue du Chapeau Rouge [22 février 1854-1858]
Début de l’activité [22 février 1854]
Blanchet jeune [Philibert] prend officiellement la succession de son frère Laurent au 12 rue du Chapeau Rouge à Nantes comme marchand de couleurs « assortiment complet de tout ce qui concerne la peinture fine et le dessin, au prix de Paris » à partir du 22 février 1854[1].
Activité [février 1854 – 1858]
Le 24 avril 1854[2] Philibert Blanchet, marchand de couleurs, demeure rue du Chapeau Rouge.
Le 8 novembre 1855[3] Philibert Blanchet, marchand de couleurs, demeure rue du Chapeau Rouge.
En 1855[4] nous trouvons « Couleurs fines pour artistes et fabricant de toiles à tableaux, Blanchet, Nantes ».
En 1856[5], les nouveaux propriétaires des 12 et 14 rue du Chapeau Rouge sont les dames Agaisses. Philibert Blanchet, marchand de couleurs, a donc emménagé comme locataire au même emplacement que son frère au 12 et 14 rue du Chapeau-Rouge, sans doute dès 1852. Il est précisé que les biens loués sont constitués d’un rez-de-chaussée avec un magasin au 14 rue du Chapeau Rouge avec deux pièces dont une petite, un jardin, et le logement un rez-de-chaussée au 12 rue du Chapeau Rouge.
Au 12 rue du Chapeau Rouge Blanchet est « fabricant de couleurs » en 1857[6], « fabricant de couleurs et de toiles à tableaux » en 1858[7].
Nous trouvons « Blanchet, fourniture pour peinture et dessin, rue du Chapeau Rouge » en janvier 1860[8]. Cette dernière date doit être inexacte puisque dans l’état civil de Nantes le 7 octobre 1858[9] Philibert Blanchet, marchand de couleurs, demeure rue Boileau.
Références :
[1] « L’Union Bretonne », publications régulières à partir du 22 février 1854 jusqu’au 9 août 1854
[2] Etat civil de Nantes, 5ème arrondissement 1854
Naissance de Eugène Auguste Lefèvre. Patissier, créateur de la biscuiterie LU à Nantes
[3] Etat civil de Nantes, 5ème arrondissement 1855
[4] « Almanach-Bottin du commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde... », Séb. Bottin, 1855
[5] Archives de Nantes, Recensement de la population de 1856, 5ème canton, 2ème partie : liste nominative des habitants, réf. 1F 118, page 210
[6] (Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers 1857)
[7] (Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers 1858)
[8] « Etrennes Nantaises », numéro du 1er janvier 1860
[9] Etat civil de Nantes, 5ème arrondissement 1858
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Philibert Blanchet, 5 rue Boileau [octobre 1858-20 juillet 1866]
Début de l’activité [octobre 1858]
Nous ne connaissons pas la date exacte du changement d’adresse mais lors de la naissance de Joseph Victor Romain Louis Lefèvre le 7 octobre 1858[1] Philibert Blanchet, marchand de couleurs, demeure rue Boileau à Nantes.
Activité [1858-1866]
En 1860[2] nous trouvons « Blanchet, tableaux, fournitures pour le dessin et la peinture, restauration et rentoilage de tableaux, 5 rue Boileau à Nantes ».
En 1861[3] Jean Philibert Blanchet, marchand de couleurs, loue au 5 rue Boileau une boutique et arrière-boutique ainsi que deux pièces au-dessus. Le propriétaire est M. Dobré.
En 1860, 1861, 1862, 1863, 1864[4] Blanchet est fabricant de couleurs et de toiles à tableaux au 5 rue Boileau à Nantes.
Entre 1860 et 1867 nous connaissons l’utilisation du tampon mentionnant : « Au bon Broyeur / Blanchet / Marchand de couleurs / A Nantes / Rue Boileau n°5 »
Nous connaissons un catalogue d’une page utilisé vers 1859-1860[5].
Mentions :
Au bon broyeur, Blanchet, 5 rue Boileau
Vernissage et rentoillage de tableaux, cadres dorés, couleurs en vessies
« Tient tout ce qui concerne la peinture et le dessin, telles que toiles à tableaux, couleurs en vessies et en tablettes, brosses, pinceaux, palettes, godets, chevalets, boites et sièges de campagne, boites d’atelier et autres, crayons, papiers blancs et de couleurs pour le dessin le lavis, l’architecture et les plans, cartons, portefeuilles, album, papeterie et fourniture de bureaux. »
Lors de l’exposition nationale de Nantes en 1861[7] dans la liste des exposants récompensés nous trouvons Blanchet, rue Boileau, Nantes, toiles à tableaux, qui obtient la mention honorable. Il fait partie du 3ème groupe « industrie spécialement fondée sur l’emploi des agents physiques ou chimiques et se rattachant aux sciences ou à l’enseignement », 10ème classe, « arts chimiques, teintures et impressions, industrie des papiers, des peux, du caoutchouc, etc… » Section « Corps gras en général, résines, essences, savons, vernis et enduits divers ».
Nous retrouvons cette mention sur son catalogue plus tard.
Le 10 juillet 1864[11] le jury de l’exposition nationale d’Angers[12] donne la mention honorable à l’exposant Blanchet, de Nantes, dans la catégorie « 7ème classe, produits chimiques », pour ses « toiles préparées pour tableaux ». Cette récompense sera rappelée dans les futurs catalogues.
Un catalogue utilisé vers 1864-66[14] indique les éléments suivants.
Mentions :
Fabrique de toiles à tableaux et couleurs fines Blanchet 5 rue Boileau à Nantes
Mention honorable Nantes 1861
Mention honorable Angers 1864
« Encadrement en tous genres, fournitures de bureaux, toiles, couleurs en tubes, boites, chevalets, cannes à sièges et parasols de campagne, brosses pinceaux, huiles, essences, vernis et sicatif de tous genres, maquettes et mannequins, rentoilage et restaurations de tableaux. »
Entre 1864 et 1866[15] nous connaissons l’utilisation du tampon mentionnant : « Blanchet fabr. de couleurs / Et / toiles à peindre / Nantes / Rue Boileau n°5 / Mention honorable »
Le même tampon est utilisé sur un tableau réalisé en 1867 un tampon mentionnant la « mention honorable » et le 5 rue Boileau.
Il est mentionné : « Blanchet fabr. de couleurs/ et / Toiles à Peindre / Nantes / Rue Boileau n°5 / Mention Honorable »
En mars 1865[16] Blanchet est cité comme papetier et peintre au 5 rue Boileau.
En 1865[17] nous trouvons « Blanchet, tableaux, fournitures pour le dessin et la peinture, restauration et rentoilage de tableaux, 5 rue Boileau à Nantes ».
En 1866[18] les mêmes locaux sont toujours loués par Philibert Blanchet.
La fin d’activité [20 juillet 1866]
Le 6 juillet 1866[20] Blanchet passe une annonce indiquant que « Le magasin de M. Blanchet, md de couleurs et articles de dessins, précédemment rue Boileau, 5, est transféré même rue, 8 ».
Références :
[1] Etat civil de Nantes, 5ème arrondissement 1858
[2] « Almanach administratif et commercial de Nantes et du département de la Loire Inférieure », 1860
[3] Recensement de la population de 1861, Nantes, 5ème canton, 2ème partie : liste nominative des habitants, 1861, réf. 1F 130
Recensement de Nantes, 5ème arrondissement, 1861. Notons que dans ce recensement il est par erreur noté habitant au 3 au lieu de 5 rue Boileau.
[4] Recensement de Nantes, 5ème arrondissement, 1861 ;
« Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers », Firmin Didot et Bottin réunis, 1860, 1861, 1862, 1863, 1864
Le 5 rue Boileau est constitué d’un grand nombre de magasin, et il n’est guère aisé de statuer sur la position exacte du magasin Blanchet.
[5] Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche
[6] Il convient de noter que cette partie du recensement indique Jean Philibert Blanchet marchand de couleurs, demeurant 3 rue Boileau, ce qui est contraire à l’autre recensement indiquant le nom des propriétaires et locataires
[7] (Exposition nationale de 1861, Liste des exposants 1861)
Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche
[8] Carte d’exposant. http://www.archives.nantes.fr/ (2016)
[11] “Blanchet,” Petrocoria-num : Bibliothèque numérique patrimoniale de la ville de Périgueux, consulté le 20 septembre 2018, http://petrocoria-num.perigueux.fr/items/show/24894.
Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche
« Le phare de la Loire », 11 juillet 1864
[12] Les archives municipales d’Angers ne possèdent pas de documents concernant la maison Blanchet dans les liasses concernant l’exposition.
[13] © Cliché Jean-Patrice Campion, Archives municipales Angers, 2 Obj 138 ; http://www.angers.fr/ (2016)
[14] Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche
[15] Cachet au dos d’une enveloppe
[16] « Le Phare de la Loire », 11 mars 1865
[17] Almanach administratif et commercial de Nantes et du département de la Loire Inférieure, 1865
[18] Recensement de la population de 1866, Nantes, 5ème canton, 2ème partie : liste nominative des habitants, 1866, 1F 142
Les « Etrennes Nantaises » indiquent pour 1er janvier 1869 que Blanchet propose la fourniture pour peinture et dessin, au 5 rue Boileau à Nantes. Cela nous semble une erreur puisque plusieurs sources indiquent que dès 1867 elle se situe au 8 rue Boileau.
[19] Il convient de noter que cette partie du recensement indique Jean Philibert Blanchet marchand de couleurs, demeurant 2 rue Boileau, ce qui est contraire à l’autre recensement indiquant le nom des propriétaires et locataires
[20] « Le Phare de la Loire », 6 juillet 1866
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Philibert Blanchet, 8 rue Boileau [juillet 1866-1875]
De 1867 à 1869[1] Blanchet est papetier au 8 rue Boileau.
Sur une toile de 1869 nous trouvons un tampon qui indique : « toiles à tableaux / Blanchet / rue Boileau / Nantes / couleurs fines »
La boutique au 8 rue Boileau[2], au rez-de-chaussée, est située au nord de l’allée comprenant une boutique à 2 ouvertures sur la rue Boileau (selon la description de 1843).
En 1870[3] chez M. Blanchet au n°4 de la rue l’ambiance est à la bonne humeur. C’est le propriétaire de toiles à tableaux et « couleurs fines pour tous les genres de peintures ». Il devint vite l’ami et le complice de M. Massart. Au n°10 de la rue Boileau la maison Mignon-Massart s’est spécialisée dans la vente de tableaux, fondée en 1867.
En 1870[4] Philibert Blanchet et Emile Blanchet sont tous les deux cités comme « marchand de couleurs rue Boileau ».
En 1870 et 1871[5] : Blanchet propose tableaux, fournitures pour le dessin et la peinture, restauration et rentoilage de tableaux au 8 rue Boileau.
En 1871[6] nous trouvons Blanchet papetier au 8 rue Boileau et par ailleur également Philibert Blanchet, marchand demeurant 8 rue Boileau.
En 1872[7] Philibert Blanchet, marchand de peintures, est locataire au 8 rue Boileau à Nantes. Le propriétaire est M. Fabriès. En plus de sa famille réside avec eux Marie Leseaulse, domestique native de Quimperlé qui ne sait ni lire ni écrire.
En 1873 et 1875[8] nous trouvons que Blanchet propose des toiles pour tableaux au 8 rue Boileau.
Le catalogue de 1874-1876[9] conservé, Blanchet 8 rue Boileau, est complet et fait 12 pages. La page de garde indique « 187. », laissant en blanc le chiffre des années.
Le catalogue de 1876[10] conservé, Blanchet 8 rue Boileau, est complet et fait 12 pages.
Références :
[1] « Etrennes Nantaises », 1867, 1868, 1869, 1871
[2] N°246 du cadastre de 1843 dont le propriétaire est Jean Benoist Fabriès, menuisier du 10 rue Boileau
[3] « Nantes, vieux cafés et commerces », Stéphane Pajot, éditions d’Orbestier
Nota : la mention du n°4 rue Boileau est une erreur
[4] Archives départementales de la Loire Atlantique, hypothèques, 30 mai 1870, registre 2Q 9234 volume 831
Lettre du 28 octobre 1870 de Paul Blanchet à Emile Blanchet, (C. Blanchet 2012)
[5] « Almanach administratif et commercial de Nantes et du département de la Loire Inférieure », 1er janvier 1870 et 1871
« Etrennes Nantaises », 1er janvier 1870 et 1871
[6] « Etrennes Nantaises », 1867, 1868, 1869, 1871
Archives départementales de la Loire Atlantique, hypothèques, 7 septembre 1871, registre 2Q 9260 case 26, volume 867
[7] Recensement de la population de 1872, Nantes, 5ème canton : liste nominative des habitants, 1872, 1F 149
Recensement de Nantes, 5ème arrondissement, 1872
[8] Etrennes Nantaises, 1er janvier 1873 et 1875
Almanach administratif et commercial de Nantes et du département de la Loire Inférieure, 1er janvier 1873 et 1875
[9] (O. C. Blanchet 2015-2017)
[10] Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Philibert Blanchet, 4 rue Boileau [1876-1879]
Le 15 mai 1876[1] survient le décès de Marie Claudine Blanchet, fille de Philibert, papetière demeurant 4 rue Boileau.
Le recensement réalisé après, toujours en 1876[2], indique qu’Emile Blanchet et son père Philibert sont papetiers et demeurent 4 rue Boileau, ils ont avec eux une domestique, Marie Vesta, 39 ans. Le nom de leur propriétaire est alors M. Fabriès. Nous notons que Paul Blanchet ne réside plus avec son père et son frère.
En 1879[4] Philibert Blanchet est marchand de couleurs, et demeure avec son fils Emile au 4 rue Boileau à Nantes.
En 1879 Emile et son frère Paul partent à Paris où ils ouvrent un magasin au 32 rue Bonaparte.
Références :
[1] « Le Phare de la Loire », 17 mai 1876
Archives de Nantes, Registre des inhumations, cimetière de la Miséricorde, 1876
[2] Etat civil de Nantes, décès, 1876
Recensement de la population de 1876, Nantes, 5ème canton : liste nominative des habitants, 1876, réf. 1F 155
[3] (O. C. Blanchet 2015-2017).
[4] (Liste des adresses de la Ville de Nantes 1879)
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Philibert Blanchet, ateliers 16 rue Mercœur à Nantes [1844-1846]
L’achat [1844]
Un jugement d’adjudication est rendu le 9 décembre 1844[1] par le tribunal civil de Nantes en faveur de Laurent Blanchet marchand de couleur demeurant à Nantes rue Boileau. Il s’agit de l’acquisition d’une petite maison sise 16 rue Mercœur à Nantes consistant en rez-de-chaussée, 1er étage, cave et grenier, cour et magasin. Cette propriété est acquise suite à la succession de Louise Recotillon, veuve en second mariage de Jean Augustin Hamore.
Les bâtiments
Différents documents entre 1845 et 1870[2] permettent de préciser la consistance du 16 rue Mercœur à Nantes (de 1844 à 1870) (et indiqué « relevé à 9 sur l’alignement de 1862 ») :
· Un corps de bâtiment donnant sur la rue composé de :
o En rez-de-chaussée
§ Une allée
§ Une cave au-dessous
§ Une boutique, une arrière-boutique,
o 3 étages
§ Composés de trois pièces chacun, auxquels on monte par un escalier en pierres donnant sur la cour
o Mansardes
§ Au-dessus un étage de trois pièces en mansardes, auquel on monte par un escalier en bois
o Greniers
§ Greniers privatifs aux mansardes au-dessus
§ Lieux d’aisance dans l’escalier en pierre
· Corps de bâtiment situé à la limite de la cour ci-dessus se composant en :
o Au rez-de-chaussée :
§ De caveaux et magasins à cheminées,
§ Une allée étroite,
o Un premier étage
§ Quatre pièces auquel on arrive par un escalier en bois
· Autre cour à la suite de laquelle se trouvent :
o Un atelier au rez-de-chaussée
o Un atelier au premier étage auquel on arrive par un escalier en bois en forme d’échelle.
Un document du 30 mai 1870[3] nous apprend que le corps de bâtiment donnant sur la rue Mercœur, l’escalier en pierre dans la première cour ainsi que les ateliers du fond de la dernière cour ont été édifiés par Laurent Blanchet et son épouse de leurs deniers personnels sur l’ancienne construction formant avec celles qui ont été conservées et qui constituent aujourd’hui les cours corps de bâtiments.
L’atelier pour la maison Blanchet [1844-1846]
Le recensement de 1846[4] du n°16 de la rue Mercœur indique que parmi les locataires de Laurent Blanchet il y a un atelier au fond de l’allée qui est louée à Blanchet, doreur rue Boileau, qui n’est autre que lui-même.
Un document du 11 juin 1862[5] précise que Laurent Blanchet y a tenu son atelier un certain temps, avant son départ pour Paris et entre 1844 et 1851. Le recensement de 1851[6] ne mentionne plus d’atelier loué par Blanchet, ainsi que les suivants jusqu’en 1866.
La vente [1870]
Le 30 mai 1870[7] Philibert Blanchet, marchand de couleurs demeurant rue Boileau, agissant comme mandataire de son frère Laurent Blanchet et Henriette Dagognet son épouse, vend la propriété du 16 rue Mercœur à Nantes à madame Victoire Félicité Lacroix veuve de Théodore André Tahé, marchande de fripes demeurant à Nantes 16 place de Bretagne. Le prix de la vente est de 16.000 frs.
Références :
[1] AD44, registre des hypothèques (25 mai 1845, registre 2Q 634 article 441, volume 175)
[2] AD44, registre des hypothèques (5 mai 1846, registre 2Q 640 article 407, volume 181)
Emile Riom jeune notaire à Nantes (AD44, répertoire des actes, 6 U 704, n°106)
AD44, registre des hypothèques (16 novembre 1857, registre 2Q 1708 article 171, volume 260)
AD44, registre des hypothèques (11 juin 1862, registre 2Q 1743 article 322, volume 297)
AD44, registre des hypothèques (19 mai 1866, registre 2Q 12748 article 97, volume 341)
[3] AD44, registre des hypothèques (30 mai 1870, registre 2Q 9234 article 103, volume 841)
[4] Recensement de la population de 1846, Nantes, 1er canton : liste nominative des habitants, 1846, 1F 85
[5] AD44, registre des hypothèques (11 juin 1862, registre 2Q 1743 article 322, volume 297)
[6] Recensement de la population de 1851, Nantes, 1er canton, 2ème partie : liste nominative des habitants, 1851, 1F 98
[7] AD44, registre des hypothèques (30 mai 1870, registre 2Q 9234 article 103, volume 841)
Maison Blanchet, Au Bon Broyeur, Philibert Blanchet, ateliers à Grillaud [1871-1879]
Jean Philibert Blanchet, marchand de Nantes, achète le 21 août 1871[1] un terrain à Chantenay de 232 m² à Basses Terres de Grillaud pour 1700 frs. Sur ce terrain il n’existe pas de bâtiment.
Jean Philibert fait construire en 1872[2] une maison de 4 pièces au rez-de-chaussée, mansardes sur le jardin clos de murs, un puit mitoyen. Lors de la mutation de 1882 le cadastre indique maison atelier et magasin.
Le catalogue de la maison Blanchet de 1873 indique que la fabrique et l’atelier sont à Grillaud près de Nantes.
Dans les catalogues de la maison Blanchet des années 1870 (catalogue préimprimés sans indication de l’année) la fabrique et l’atelier sont à Grillaud près de Nantes.
En 1876[3] Philibert Blanchet, marchand de peinture, demeure avenue Grillaud à Nantes Chantenay.
Le 25 novembre 1879[4] Jean Philibert Blanchet, tant en son nom que comme mandataire de ses deux fils Emile et Paul Constant Blanchet, tous deux commerçants demeurant rue Bonaparte à Paris et de son frère Jean Blanchet mécanicien à la compagnie Transatlantique et son épouse Pauline Fétu habitant à Saint-Nazaire, vend une maison et jardin à Grillaud moyennant 6500 frs à Louis Marie Biron époux de Marie Jeanne Ligé, demeurant chemin des Desalhres à Chantenay.
Le cadastre indique la vente à Grillaud d’une maison atelier et magasin comprenant 12 fenêtres (mutation sur le cadastre de la parcelle 454 à Grillaud en 1882)[5].
Références :
[1] AM.E. Reliquet notaire à Nantes (AD44, répertoire des actes, 6 U 704, n°231)
[2] AM.E. Reliquet notaire à Nantes (AD44, répertoire des actes, 6 U 704, n°594)
Archives départementales de la Loire Atlantique, registre des hypothèques (10 décembre 1879, article 59, volume 1171).
[3] Nantes, Table alphabétique des hypothèques, volume 58 case 612
[4] AM.E. Reliquet notaire à Nantes (AD44, répertoire des actes, 6 U 704, n°594)
Archives départementales de la Loire Atlantique, registre des hypothèques (10 décembre 1879, article 59, volume 1171).
[5] Archives départementales de la Loire Atlantique, Cadastre de Chantenay, 1835-1914, 3P 30/9
Maison Blanchet - © Frédéric Blanchet 2017-2024