Maxence (Edgard)
Elève de Jules-Élie Delaunay et de Gustave Moreau à l'École des beaux-arts de Paris, Edgard Maxence expose à partir de 1894 au Salon des artistes français.
Nous connaissons :
« Femme à l'arum », Huile sur toile, 1895, dédicacée "à mon ami Plat… 1895 ", H 97 L 51 cm, Porte au dos la marque au pochoir du marchand de toile BLANCHET à Paris [1]
Le 15 décembre 1909[2], « Cher monsieur Blanchet, je suis grippé depuis 1 mois aussi je vous envoie la commande de mon panneau pour le salon _1.40/1.02 m. sulipier_ parqueté si vous le jugez à propos. Le plus tôt possible. Merci d’avance et bien cordialement mon cher monsieur ». Signé Edgard Maxence.
La Bernière, 25 septembre 1910[3], « Cher monsieur, je vous expédie mon tableau en prenant toutes les précautions possibles. Vous voudrez bien en prendre livraison après avoir bien remarqué que tout est en bon état. Si vous croyez devoir ouvrir la caisse faites-le mais vous ferez bien je croix de faire remplacer le couvercle jusqu’à mon arrivée le 30 octobre, veuillez le conserver d’ici là. Je vous prie d’agréer cher monsieur mon meilleur souvenir avec mes hommages pour madame Blanchet ». Signé Edgard Maxence.
Lettre adressée à monsieur Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, La Bernière, 14 juillet 1913[4], « Cyrano, La Bernière, Loire Inférieure, Cher monsieur, j’ai cherché en vain dans le paquet de mon panneau les 3 feuilles de papier calque que je vous avais demandé d’y joindre, veuillez donc me les envoyer par retour du courrier. Tout ce qu’il y a de plus transparent, feuille de 0.5 environ, roulées sur une baquette. Quand mon grand panneau sera fait je vous prierai de me le reboucher comme le petit, avec du gris. Bien cordialement à vous cher monsieur Blanchet, mes meilleurs souvenir à vos parents. ». Signé E. Maxence.
Lettre adressée à monsieur Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, de Cyrano, La Bernière en Retz, Loire Inférieure, le 26 août 1914[5], « Cher monsieur Blanchet, je vous remercie infiniment de votre lettre reçue ce matin ainsi que de votre télégramme. Vous savez que je forme les vœux les plus affectueux pour que vos fils vous reviennent en bonne santé. Je vous envoi également nos souhaits les meilleurs pour la jeune mère et votre petit fils. Que de tendresse ! Pour moi ces évènements m’ont chaviré et depuis un mois ma santé déjà assez chancelante a reçu un choc sérieux. Mon estomac et mes intestins sont en mauvais état. Pour mon tableau voyez donc ce que vous feriez à ma place, je vous laisse carte blanche. Si les expéditions revenaient normales, avec envois recommandés je crois qu’il voudrait bien mieux que vous m’envoyez le tableau (sans le cadre) vous seriez obligé de me faire une caisse. S’il était impossible de le faire voyager je crois en tous cas qu’il serait peut-être plus en sûreté chez vous dans le sous-sol, au cas où Paris aurait l’air de vouloir perdre ce calme que vous dites. Je veux espérer que tout cela n’est qu’une précaution inutile mais il vaut mieux prévoir. Je suis convaincu que nous aurons la victoire, il le faut mais elle sera probablement chère hélas !! Je vais vous envoyer les clefs de mon appartement (c’est à l’appartement qu’est le tableau) et un mot pour la concierge dont vous feriez usage au besoin. Il y a aussi dans la salle à manger près de la fenêtre, sur 2 tréteaux, différentes tentures parmi lesquelles 2 tapisserie auxquelles je tiens beaucoup surtout à l’une d’elles. Je serais heureux que vous les fassiez enlever en même temps que le tableau mais elles pourraient rester dans votre sous-sol. Toutes mes excuses cher monsieur Blanchet pour toutes ces combinaisons mais j’ai confiance par ce que vous ferez sera bien et en vous priant d’offrir mes hommages à madame Blanchet avec mes affectueux souvenirs pour vos fils. Votre tout dévoué. ». Signé E. Maxence.
Lettre non datée, sans doute septembre 1914[6], « Merende, Cher monsieur Blanchet, je suis heureux que mes tableaux soient partis, car j’ai du bien vous ennuyer, je vais pouvoir vous laisser en repos. Mais vous ne me dites pas si vous m’avez envoyé les cadres et autres bibelots qui étaient dans les caisses de mes tableaux. J’espère que oui car je compte faire ici une exposition de mes paysages et de mon portrait dont vous voudrez bien m’envoyer le cadre et le châssis au plus tôt. Si vous avez occasion de m’envoyer les petits tableaux de mon fils (car je crois comprendre que vous en faites une expédition supplémentaire) vous pourriez peut-être y joindre les tableaux que je vous avais laissés, un pastel ovale, c’est peut-être tout d’ailleurs. Et dans ce cas j’aimerais à y voir joindre 2 ou 3 autres choses qui sont chez Mr Berra. Veuillez donc les recevoir je vais lui écrire de vous les envoyer (mais je réfléchis à une autre combinaison comme il est impossible de contracter pour mon mobilier une assurance contre les avions et le canon je me décide à faire venir ici mes meubles de valeur artistique. Peut-être dans ce cas pourrais-je vous mettre en rapport avec mon déménageur et il prendrait les tableaux en question que vous pourriez mettre peut-être tous dans la même caisse. Veuillez donc me dire quelle combinaison vous semble la meilleure. Je compte faire faire ce déménagement partiel par la maison Chautreau de Nantes qui a des wagons capitonnés faisant la navette entre Paris et Nantes. Ma belle-sœur aidée des listes que nous envoyons pourra y veiller un peu. Madame Blanchet a raison je suis trop impressionnable mais, à ce point c’est une maladie. Tous les matins à 2 ou 3 heures je suis réveillé et c’est fini. Ma circulation est déplorable et le docteur voudrait que je passe l’hiver dans le midi. C’est pour moi une chose terrible à tous point de vue, et pour pouvoir mettre ce projet à exécution il faudrait d’abord que je trouve à tous louer mon appartement de Paris. Si par hasard vous connaissez quelqu’un quoique je m’imagine que Paris ne doit pas bien recherché. Pensez donc à moi. Ici il n’y a pas une chambre à louer. Mes hommages à madame Blanchet, merci encore mille et mille fois et envoyer moi la note de tout ce que je vous dois dès que ça sera fini. Bien cordialement à vous ». Signé E. Maxence.
Note non datée, sans doute septembre 1914[7], « Ma voiture de déménagement sera à Paris ces jours-ci et ne tardera pas à revenir ici je pense. Si par hasard les tableaux de Berra arrivaient ils pourraient en profiter. Inutile de me les envoyer séparément vous les laisseriez dans votre sous-sol. Je ne sais pas où je vais caser mes meubles ici, c’est plein comme un œuf on ne trouve rien à louer. Je ne sais pas quand nous irons à la Bernière car je fais un portrait peint. Le sommeil m’avait complètement abandonné et c’est … levant au Veronal que je m’adresse pour le recouvrer quand je ne tiens plus debout ». Signé E. Maxence.
Non daté, sans doute vers septembre 1914[8], « Vendredi, Cher monsieur Blanchet, encore moi !! Cette fois-ci au sujet du portrait d’Ecossais que je voudrais bien avoir ici pour me faire un peu de réclame, car j’en ai besoin. On dit que les transports se font plus facilement. Peut-être que le Paris Nantes le prendrait avec le reste. Vous feriez couper le cadre par Berra (chez vous) rouleriez le portrait sur une julie sens de la largeur et je ferai ici réparer le cadre que vous m’enverriez roulé avec le châssis. Pour le portrait lui-même si ce mode d’emballage vous faisait craindre j’ai un ami qui va à Paris la semaine prochaine et qui d’en chargerait (pourvu qu’il fut roulé) et qu’il lui soit porté (Hôtel Berdford) rue de l’Arcade. Vous pourriez l’en faire remettre dès à présent en disant que c’est pour Mr. Guillet avec prière de mettre le rouleau en lieu sûr. Vous voudrez bien me dire ce que vous avez fait afin que je prévienne mon ami qui va à Paris mercredi prochain et n’y passe qu’un jour. J’espère que vous êtes tout à fait bien. Pour moi j’ai encore passé la journée au lit hier avec une forte fièvre ayant étouffé toute la nuit. Toutes ces préoccupations ne rendent pas la santé à ceux qui en manquent. Je n’ai encore pas pu me faire assurer avec toutes les complications de l’état et des compagnies. Je ne sais comment vous remercier cher monsieur Blanchet de votre amitié que vous me manifestez sans mesures. Veuillez présenter mes hommages à madame Blanchet et recevoir mes biens cordiale poignée de main. Vous pourrez envelopper le portrait dans le drap ». Signé E. Maxence
Lettre non datée, sans doute septembre 1914[9], « Post Scriptum, Dimanche, Cher monsieur Blanchet, puisque vous avez pris la peine de faire mettre mes études en petites caisses il vaut peut-être mieux les envoyer telles qu’elles sont et mettre le reste, cadre, glaces, bibelots etc dans les caisses qui les contenaient en en désignant le nombre si possible. Il reste que si je ne tiens pas énormément au portrait au pastel sans cadre, fait de verdure grandeur nature lustré de mon fils ainsi qu’à celui de ma fille avec fond de ciel même dimensions à peu prés. Ces deux tableaux sont d’un emballage difficile et n’ont jamais été bien ressemblant, je les verrais donc rester dans un coin vide en sous-sol sans inconvénients. Je vois que vous n’avez pas été longtemps exempts du bombardement et je vous pleins de tout mon cœur car moi qui n’ai connu que les Gothas, j’en ai conservé un souvenir douloureux. Je ne puis oublier cette impression et mon moral en est resté imprégné profondément. Et puis de dénuement dans lequel je me trouve ici m’empêche complétement de travailler, je n’ai pas le cœur à produire quoi que ce soit ne vendant rien et ce que l’ai déjà devenant un encombrement. Il est une heure du matin les rayons de la lune entrant blafards dans ma chambre je pense à vous, pourvu que les Gothas ne soient pas à faire au-dessus de vous une tarubonde diabolique. Je ne sais ce que nous allons faire. Les maisons de Nantes sont menacées de réquisition si on les quitte pour aller au bord de la mer. Alors que devenir l’hiver prochain si la tourmente dure toujours. D’autre part l’appartement de ma mère est petit nous sommes tous les 5 dans 2 petites chambres dont l’une tellement humide qu’elle est inhabitable l’hiver. Le Docteur voudrait que je passe l’hiver dans le midi, mais alors il faudrait gagner de l’argent et c’est devenu bien problématique. Je ne dors plus du tout et suis tué, après 2 heures en moyenne mes nuits sont finies. La combinaison que vous avez adoptée de mes études en petites caisses vous permettra je pense de loger dans la grande des trois choses de Jean qui sont à l’école. Une fois l’expédition terminée envoyez moi la note de tout ce que je vous dois car j’aime bien à me libérer de mes dettes. Mettez y aussi les fournitures que j’ai prises depuis ma dernière facture. Merci encore et bien cordialement à vous, cher monsieur Blanchet ». Signé E. Maxence.
Lettre non datée, sans doute septembre 1914[10], « 3 place Saint-Normand, Nantes. Cher monsieur Blanchet, je ne sais pas exactement ou vous en êtes à Paris à tout hasard je vous demande un service possible. J’ai laissé chez ma propriétaire 71 bis rue de Vaugirard 5 caisses de tableaux d’un mètre environ et s’il était possible de me les expédier par le service rapide (étiquette ci-jointe) j’en serais bien aise. Toutefois ils n’étaient pas emballés pour voyager les caisses sont mal fermées. Il y a des vitres et glaces il faudrait peut-être les mettre dans une même caisse. Les autres ne craignant rien, tant pis si c’était un peu détérioré. Seulement je crois que notre propriétaire est absente et je ne sais la concierge à la clef. Toutefois comme c’est le cabinet de M. Duray décidé son successeur vient 2 fois par semaine justement le mardi et le samedi. Votre employé pourrait peut-être se renseigner en passant, il faudrait peut-être aussi que vous puissiez vous renseigner par téléphone au service rapide pour savoir s’ils accepteraient de faire ce transport. Que devenez-vous, je pense bien souvent à vous je vous assure, et les pensées noires m’empêchent de dormir. Croyez cher monsieur Blanchet à mes sentiments très affectueux. Si la chose se fait veuillez donner à vos employés le formulaire que vous jugerez convenable. T.S.V.P. Je joins un mot pour la concierge. Il y a aussi la avec les caisses mon portrait d’américain ? Vous pourriez le faire prendre du même coup et voir si vous le joindrez à l’envoi roulé. On pourrait peut-être scier le cadre au 4 coins et l’emballer sommairement avec le châssis. Comme réclame à Nantes ce portrait pourrait peut-être m’être utile. A la réflexion je préférerais, (même si vous ne pouvez pas me les envoyer) que ces caisses et mon portrait d’Ecossais fussent dans votre sous-sol car j’ai des raisons pour regretter de les avoir laissées à la disposition de ma propriétaire une fois chez vous je verrai ce que j’ai à en faire pour l’assurance. Mille excuses cher monsieur Blanchet pour tous les services que je vous demande.
Lettre non datée, sans doute septembre 1914[11], « Cher monsieur Blanchet, il est resté à mon appartement quelques tableaux que je n’ai pas eu la place d’emballer. Inutile de vous encombrer j’espère qu’il n’arrivera rien. Parmi ceux-ci se trouve un petit tableau peint œillets dans une timbale d’argent. Il se trouve dans le salon accroché dans la véranda sur l’un des montants je pense. Comme il est bien je désirerais l’offrir à madame Blanchet en échange de tous les ennuis que je vous cause et de l’amabilité que vous mettez à me rendre service. La clef est toujours chez la concierge que monsieur Blanchet votre fils passe donc un jour par la et il prendra le tableau. Bien cordialement à vous cher monsieur Blanchet et mes hommages à madame Blanchet. Ce petit tableau mesure environ .30 cent ou 25. Prière à madame Drault de donner la clef de l’appartement et de l’atelier au besoin à monsieur Blanchet qui a des tableaux à y prendre. Si ce tableau n’était pas dans le salon il serait à l’atelier sous une vierge en faïence ». Signé E. Maxence
Lettre adressée à monsieur Emile Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, le 16 septembre 1915[13], « La Bernière, Cher monsieur Blanchet, on a du vous écrire hier de chez Massart pour vous demander de m’envoyer à la Bernerie des tubes de couleur vides n°6 (couvrez les bien de papier). Veuillez y joindre 4 pinceaux martre n°6 et 4 pinceaux martre n°7 poil de cette longueur. Et aussi un parasol pour mon fils qui sera désormais un nouveau client. Il marche à pas de géants. Je suis très content de lui. Ne m’envoyez pas un parasol trop cher, il me semble que pour 15 à 20 f on doit pouvoir se payer ce luxe. Je crois que c’est tout, nous trouvons vos couleurs chez Mignon Marrou. Ah. Aussi du vernis à tableaux cristal petit flacon. Nous resterons je pense ici jusqu’à fin octobre, puis nous séjournerons quelques temps à Nantes et j’espère que pour janvier les évènements se précisant nous pourrons rentrer à Paris. Quel beau jour pour moi que celui-là. Je me porte assez mal et je suis très neurasthénique. Il me faudrait Paris pour me rendre un peu de ressort. J’espère que vos fils vont toujours bien ainsi que vous tous. Mes hommages à madame Blanchet et bien cordialement à vous cher monsieur ». Signé E. Maxence.
Lettre adressée à monsieur Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, le 3 mai, Sans doute 1918[14], « Cher monsieur Blanchet, J’ai bien reçu les 3 caisses en très bon état et je vous en remercie. Ma femme est chargée de vous envoyer un mandat. Je vous remercie encore de tout ce que vous avez fait pour moi. A la fin du salon j’ai bien envie de faire revenir ma vierge et le portrait de S. Jean à moins que les bombardements continuent à s’espacer. Dans ce cas comment croyez-vous qu’on pourrait faire. Un simple panier de planches vissé devant le cadre et retenu par 3 traverses derrière suffirait-il ? A l’occasion vous me direz cela, et les tableaux de Madrid quand reviendront-ils, on pourrait peut-être les expédier dans 2 ensembles. Quel ennui et que de frais idiots, mais c’est la guerre, la grande guerre ! la belle guerre !!!! la plus belle écharpée !!! Mille amitié à vous et autour de vous cher monsieur Blanchet». Signé E. Maxence.
Lettre adressée à monsieur E. Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, le 31 mai 1918[15], « Cher monsieur Blanchet, que devenez-vous, comment vous portez vous. Vos lettres me manquent. Je m’étais habitué à en recevoir souvent. Si vous avez un instant vous répondrez à mon amitié pour vous en m’envoyant de vos nouvelles. La vie ne doit pas être très agréable à Paris. Mes meubles sont arrivés en bon état, mais je regrette toujours de n’avoir pas fait un déménagement complet. Ma santé est très précaire et l’avenir très incertain pour moi au milieu de tous des événements. Bien cordialement à vous cher monsieur Blanchet, mes hommages à madame Blanchet avec les meilleurs souvenir de ma femme ». Signé E. Maxence.
Lettre à monsieur Blanchet 38 rue Bonaparte Paris, 28 juin sans doute vers 1918[16], « Cher monsieur Blanchet, est-il possible de se procurer du papier d’Urcher exactement semblable à l’échantillon d’ordinaire on me le vend par main de 25 f. S’il n’y en a pas au détail j’en prendrais une main que vous voudrez bien me garder en m’en envoyant seulement une dizaine de feuilles, c’est une mesure de précaution car pour le moment je n’ai pas de portrait à faire. Merci pour l’envoi de mes dessins et plan de Lourdes. J’espère que vous êtes tous bien pour moi ça ne va pas _depuis un mois_. Je passe mes nuits à tousser, impossible de dormir et manger d’appétit absolu. Je suis terrassé par la vie que je mène et les tristesses qui m’entourent. Enfin, espérons que Dieu mettra une fin au carnage et que j’aurai le bonheur de vous demander un grand panneau pour un tableau dont j’ai fait l’esquisse cet été. Le papier en question est satiné, je tiens absolument à ce qu’il n’y ait pas de grain. Mes meilleures amitiés cher monsieur Blanchet et mes hommages à madame Blanchet. 11 rue Deshoulières ». Signé E. Maxence.
Lettre adressée à monsieur Blanchet fils 38 rue Bonaparte Paris, 25 octobre 1918[17], « Villa Petit Biarritz – Golfe Juan – Alpes Maritimes, Cher monsieur Blanchet, me voilà dans ce lieu d’exil _le pays ne me plait pas mais il est agréable pour le repos et l’esprit_ je vais voir cependant à m’organiser pour travailler un peu _je regrette bien Paris_. J’espère que Jean va achever glorieusement son concours, il a été reçu 3ème à la figure. Il me tarde de les avoir ici. Vous recevrez très prochainement la visite de Mr. Emmanuel Jaure éditions d’art religieux 157 boulevard Saint-Germain. Il désire exposer ma Rosa Mystica, je n’y vois pas d’inconvénient, veuillez donc lui confier contre un reçu. Toutefois il voudra bien se charger des petits frais de transport à partir de chez vous. Au reçu de cette lettre voulez-vous lui mettre un mot. 157 boulevard Saint-Germain pour lui dire qu’il peut faire prendre le tableau Rosa Mystica. J’espère que tous les votre se portent bien. Croyez cher monsieur Blanchet à l’expression de mes meilleurs sentiments. Je voudrais que votre jeune ménage eut un petit souvenir de moi. Si je ne me trompe vous avez une petite femme de dos en prière dans une église romane avec des colonnes rouges, cadre noir, environ .02 cent. Faites-moi donc le plaisir de l’accepter en remerciement de toutes vos amabilités pour moi. Bien cordialement. ». Signé E. Maxence
Paysage de campagne, huile sur panneau, 33*24 cm, au dos « Blanchet / - 38 - / rue Bonaparte / Paris » [19]
La rêverie, huile sur panneau, 53 x 64.8 cm, au dos « Blanchet / - 38 - / rue Bonaparte / Paris » [20]
Tampon : 38RB-flamand
Références :
[1] http://www.millon-associes.com/html/fiche.jsp?id=5059907
[2] Archives Blanchet
[3] Archives Blanchet
[4] Archives Blanchet
[5] Archives Blanchet
[6] Archives Blanchet
[7] Archives Blanchet
[8] Archives Blanchet
[9] Archives Blanchet
[10] Archives Blanchet
[11] Archives Blanchet
[12] Collection privée
[13] Archives Blanchet
[14] Archives Blanchet
[15] Archives Blanchet
[16] Archives Blanchet
[17] Archives Blanchet
[18] Collection privée
[19] Ebay (2019)
[20] Invaluable – Sotheby’s (vente du 20 mai 2023)
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