Paris, 20 et 20 bis rue Saint-Benoît (1887-1905)

Maison Blanchet, Emile Blanchet, 20 rue Saint-Benoît [1887-1894]

Le début d’activité [avril 1887]

Emile Blanchet signé en avril 1887[1] un bail de neuf ans signé pour les locaux du 20, rue Saint-Benoît.

L’activité – Emile Blanchet - [1887-1894]

Le catalogue conservé « E. Blanchet succr de Blanchet Frères 20 bis rue Saint-Benoît à Paris » de 1887[4] est complet et fait 16 pages.

Emile Blanchet participa comme exposant à l’exposition universelle de Paris de 1889[9].

Exposition à Nantes (15 mars au 30 avril 1890) :

Le 14 février 1890[12] un article concernant la Société des Amis des Arts de Nantes dans la presse indique que l’ouverture de l’exposition aura lieu le 15 mars et sa clôture le 30 avril 1890. Les œuvres venant de Paris devront être déposées chez M. Blanchet, 20 rue Saint-Benoît, du 20 au 25 février 1890. Les tableaux remis à M. Blanchet ne devront être encaissés, mais les coins des bordures seront garnis de fascines en papier. Les toiles devront être bien fixées dans leurs cadres. Les œuvres envoyées de l’étrangers devront être expédiées à M. Blanchet à Paris acquittés des droits de transport aller-retour jusqu’à Paris. Les tableaux reçus par l’entremise de M. Blanchet seront retournés à partir du 5 mai afin d’être rendus immédiatement aux artistes.

Dans un annuaire du 15 mars 1890[13] nous trouvons la publicité pour une exposition à Nantes du 15 mars au 30 avril dont le correspondant est Blanchet rue Saint-Benoît 20.

Exposition à Dinan (15 août au 15 septembre 1890) :

La Société artistique et littéraire de l’ouest organise à Dinan une exposition d’œuvres d’art. L’exposition sera ouverte du 15 août au 15 septembre 1890[14] dans un local construit exprès au centre-ville sur la place Duguesclin. Le représentant du comité à Paris est Olivier Merson[15] au 117 boulevard Saint-Michel. Le dépôt des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin, lithographie, destinés à l’exposition, devront être déposés à Paris du 20 au 31 juillet, chez Blanchet, 20 bis, rue Saint-Benoît.

Notons que dans les publicités il est indiqué :

- « Maison Blanchet » fondée en 1834 (indiqué en 1893),

- Maison « La Palette d’Or » fondée en 1800 (de 1887 à 1902),

Maison Blanchet, A La Palette d’Or, Emile Blanchet, 20 rue Saint-Benoît [1890-1905]

L’activité [1890-1905]

Vers 1890 l’adresse devient 20 rue Saint-Benoît, ensuite nous ne trouvons presque plus de mention du 20 bis rue Saint-Benoît.

Le catalogue de 1893[20] conservé est complet et fait 61 pages. La spécificité de ce dernier est qu’il est annoté et complété par des pages intermédiaires pour la préparation du catalogue suivant.

Emile Blanchet, successeur de Blanchet frères 20 rue Saint-Benoît, achète en février 1894[25] à L. Ponsin la boutique « A la palette d’or, Maison Blanchet » située 17 rue de Grenelle, pour la somme de 1200 francs les marchandises en plus[26].

Les deux maisons créées par les frères Laurent et Jean Baptiste Blanchet se trouvent alors réunies.

Le 1er juillet 1896[27] le bail de neuf ans renouvelé par Blanchet pour les locaux du 20, rue Saint-Benoît.

Emile Blanchet, fabricant, rue Saint-Benoît, est admis le 8 novembre 1897[28] pour devenir membre de la « Société pour la propagation des langues étrangères en France ». Il avait été présenté par Cazaux. En 1899, 1902[29] Emile Blanchet, fabricant, 20 rue Saint-Benoît, en est toujours membre honoraire.

Il faut noter qu’il utilisait le nom « Emile Féli »[30] pour écrire dans « Le Monde Thermal ».

Dans les annuaires nous trouvons en 1897[31] fabrique de toiles à tableaux de toutes largeurs, toiles absorbantes, cartons, panneaux, etc., couleurs fines, rue Saint-Benoît 20 bis, ateliers rue Olivier de Serres 78[32].

Le catalogue de juillet 1897[33] « Ele Blanchet » conservé est complet et fait 32 pages.

Dans les annuaires nous trouvons en 1903, 1904[35] : Blanchet, couleurs fines, 20 rue Saint-Benoît,

La fin de l’activité [15 janvier 1905]

En décembre 1904[36] une lettre circulaire d’Emile Blanchet indique qu’à compter du 15 janvier 1905 sera transféré la boutique « A La Palette d’Or » du 20 rue Saint-Benoît vers le 38 rue Bonaparte. Il se revendique alors comme « seul successeur, maison de la Palette d'Or, fondée au XVIIIe siècle ».

Références :

[1] (Guide Labreuche 2015) ; Archives de Paris, Archives fiscales, Calepins des propriétés bâties
[2] Gallica, Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), Paris, plan, 37e quartier, Monnaie, îlots n°20 et 21, 1/338, F/31/92/10
[3] Gallica : Percement de la rue de Rennes entre Saint-Germain-des-Prés et la rue du Vieux-Colombier Auteur : Janson, V. (18..-18.. ; imprimeur). Auteur du texte Éditeur : imp. de V. Janson (Paris) Date d'édition : 1867
[4] (O. C. Blanchet 2015-2017)
[9] Carte d’Exposant, aimable communication d’Olivier Charles Blanchet
[10] Ville d’Autun, musée Rolin, n°983.1.10, © cliché S. Prost.
[11] (Salon de 1889, catalogue illustré 1889) ; (Salon de 1891, catalogue illustré 1891)
[12] « Moniteur des Arts », 14 février 1890
[13] (Art et Critique, revue littéraire, dramatique, musicale et artistique 1890)
[14] « Journal des Artistes », 20 juillet 1890 et 10 août 1890
[15] Client de la maison Blanchet
[20] (O. C. Blanchet 2015-2017)
[25] Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche
[26] Carnet de souvenirs d’Emile Blanchet
[27] (Guide Labreuche 2015) ; Archives de Paris, Archives fiscales, Calepins des propriétés bâties
[28] « Bulletin de la Société pour la propagation des langues étrangères en France », 1897 et 1902
[29] A noter qu’il est présenté par M. Cazaux et admis dans la séance du 8 novembre 1897. Il s’agit de Marcellin Cazaux admis lui le 8 février 1897.
(Bulletin de la société pour la propagation des langues étrangères en France 1897) ; (Bulletin de la société pour la propagation des langues étrangères en France 1899) ; (Bulletin de la société pour la propagation des langues étrangères en France 1902)
[30] Notons qu’il s’agit d’une composition de son prénom et de celui de son épouse Félicité Cazaux. A remarquer également que sur la carte d’exposant à l’exposition universelle de Paris de 1889 il associe à son nom celui de son épouse.
[31] (Annuaire almanach du commerce Didot Bottin 1897)
[32] 78 rue Olivier de Serres, lieu provenant de la succession de Laurent Blanchet.
[33] (O. C. Blanchet 2015-2017)
[34] (Catalogue illustré du Salon 1899) ; (Catalogue illustré du Salon 1900) ; (Catalogue illustré du Salon 1901) ; (Catalogue illustré du Salon 1902) ; (Catalogue illustré du Salon 1903) ; (Catalogue illustré du Salon 1904)
[35] (Sareget 1903) ; (Sageret 1904)
[36] Archives Antoine Marin, © photo Pascal Labreuche

Tampons

1890

1896

1897

1898

1899

1901

1905

1906

Références :

Peinture d’Emile Blanchet, © Collection Blanchet
© Musée Crozatier, Le Puy En Velay, n° inventaire 2014.4.5.47 (ancien D.898.1) (2016)
N° d’inventaire CM182, © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
“La Femme couchée “, National Gallery of Victoria, Melbourne, Felton Bequest, 1905
© The Hunterian Museum and Art Gallery, University of Glasgow 2013
N° d’inventaire CM38, © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
N° d’inventaire CM110, © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

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Références :

Publicités

1887-89

1889

1890

1893

1890-92

1895

1896-98

1899-1904

Références :

Notice des tableaux légués au Musée national du Louvre par M. Louis La Caze (1887)
(Arago 1888)
(Villot 1889)
(Catalogue illustré du Salon 1887); (Catalogue illustré du Salon 1888); (Catalogue illustré du Salon 1889); (Salon de 1889, catalogue illustré 1889) ; (Catalogue illustré du Salon 1893) ; (Catalogue illustré des ouvrages de painture, sculpture et gravure exposés au Champs de mars le 13 mai 1890 1890) ; (Catalogue illustré du Salon 1894) ; (Catalogue illustré du Salon 1895)

Catalogues

1887

1893

Références :