Merson (Luc Olivier)

Luc-Olivier Merson, né à Paris le 21 mai 1846 et mort le 13 novembre 1920, est un artiste peintre et un illustrateur français.

Nous connaissons :

1876

  • Adressé à monsieur Blanchet marchand de couleurs 17 rue de Grenelle Saint-Germain, 1er mars 1876[2], « Monsieur Blanchet, je vous serai obligé de faire reprendre le mannequin que je vous ai loué dans un jour de détresse et que j’ai laissé s’endormir dans un eng… discernement invisible à mes finances. », signé L. Olivier Merson.

  • Adressé à monsieur Blanchet marchand de couleurs 17 rue de Grenelle Saint-Germain, 27 avril 1876[1], « Cher monsieur Blanchet, le fabricant de chevalets se serait-il endormi sur celui de ses produits qu’il doit livrer à mon admiration ? Si oui, vous seriez bien aimable de l’éveiller par un avis amical. Sinon, soyez donc assez bon de l’engager à se presser un tantinet plus. Je vous en serai très obligé. Bien à vous ». Signé Luc Olivier Merson.

1890

  • Le 21 juillet 1890[3], « Monsieur, je vous ai envoyé une notice, il me semble. En voici un autre exemplaire, en tous cas. Autre chose. Il y aura dans une salle une table avec sièges autour, et sur cette table des albums, livres, revues, etc. Ne pourrez-vous joindre à vos cadres, des objets de cet ordre nouveau, que je vous signale ? Déposer le tout chez Blanchet 20 bis rue Saint-Benoît avant le 31 juillet. Compliment distingués. 117 boulevard Saint-Michel », signé L. Olivier Merson.

1892

  • « Saint-Marc, 8 septembre 1892[15], Cher monsieur, Craignant d’avoir oublié dans ma lettre d’hier les mesures de la toile que je vous demandais 1 m 20 m sur 60 je vous les ai télégrammées ce matin mon ami monsieur Gorguet qui part pour Saint-Marc samedi soir ira chercher chez vous le colis que vous aurez eu la bonté de préparer tout emballé. De cette façon j’éviterai les retards qu’il y a toujours à la gare de Saint-Nazaire pour retirer les envois. Croyez je vous prie à mes meilleurs sentiments ». Signé Luc Olivier Merson.

1900

  • De Prétailles, lettre adressée à monsieur E. Blanchet, rue Saint-Benoit 20 bis Paris, des 29 et 30 août 1900[5], « Puisque mon petit discours vous a été agréable, cher monsieur, mon but est atteint. Je l’ai fait pour qu’il en fût ainsi. Et je n’y ai mis aucune complaisance, croyez le bien. Votre travail m’a beaucoup plus et ça été un vrai plaisir pour moi de publier à son égard ma pensée. Voilà le vrai. Maintenant je vais vous demander un service. De l’imprimerie en face on m’a envoyé dix placards d’épreuves, de 7 à 16, et les feuillets de copie correspondants de 80 à 204. La suite viendra plus tard. Soit, mais le commencement, c’est-à-dire les 79 premiers feuillets manuscrits, et les placards de 1 à 6, je ne les ai point reçus et cela me chagrine. Car si on peut faire de nouvelles épreuves des placards récalcitrants, la disparition de la copie va m’obliger à un travail de recherches pour la vérification d’un tas de dates, de … que je ne puis laisser imprimer sans m’assurer à nouveau de leur exactitude. Ma copie sous les yeux je serais tranquille, nouvel envoi, je devrai remettre à mon retour à Paris le travail de révision, n’ayant pas ici les documents nécessaires pour le bien accomplir. Naturellement, j’ai écrit à M. Madeline aussitôt après avoir constaté ce qui manque dans ses envois. De réponse, pas une. Alors, cher monsieur, j’ose vous prier de traverser la rue et de presser M. Madeline, ou celui qui le remplace, ou M. May lui-même, de vouloir bien s’occuper de la chose, sans autre retard. Et je vous serai reconnaissant, je le jure. Eh ! oui, nous aussi nous avons eu des chaleurs accablantes. A rester chez soi. « La brise de la mer », une jeune blague. Rude moment à passer, mais vous avez voyagé à travers de beau pays, et, avant, vous aviez eu la joie de voir vos jeunes gars couronnés à maintes reprises. Nous avons vu cela dans les feuilles publiques et nous avons applaudi les petits triomphes temps et leurs auteurs. Merci d’avance, cher monsieur du bon office que vous allez me rendre ma femme et ma fille remercient madame Blanchet de ses gracieux souvenirs et lui envoient leurs compliments ; j’y joins l’expression de mon respect et je vous prie, cher monsieur Blanchet, de croire à mes sentiments de cordial dévouement ». Signé Olivier Merson.

1903

  • Le 18 février 1903[6], « Cher monsieur, je vous serais obligé de vouloir bien faire prendre au cercle Volnay le petit tableau que j’y ai exposé cette année et me le rapporter à mon atelier 18 bis rue Dentin Rochereau. Croyez, je vous prie, à mes meilleurs sentiments », signé Luc Olivier Merson.

Non daté

  • Non daté[9], « Monsieur, je vous serai très obligé de vouloir bien m’envoyer le plus tôt possible un mannequin de femme. Croyez, je vous prie, à mes sentiments les meilleurs. 18 bis rue Denfert Rochereau Vème ». Signé Luc Olivier Merson.

  • Sur une carte de visite, Non datée[8], « Prie M. Blanchet de vouloir bien lui envoyer lundi à la première heure un mannequin d’homme, signé L.O.M.

  • « Un amour au moyen âge », huile sur toile, 46 x 32 cm, toile de la maison Blanchet[16]

  • Rome, lundi soir, sans date, entre 1892 et 1903[4], « 224, 143, Monsieur Blanchet, mon père m’écrit qu’il vous a fait la commande du cadre du tableau que je dois mettre au salon prochain et qui a été exposé dernièrement à l’école des Beaux-Arts. Je compte que vous y apporterez tous les soins nécessaires pour que ce petit travail soit exécuté d’une façon satisfaisante. Je désirerais un cadre en partie noir, en partie doré, mais que le noir dominat à condition toutefois que la partie qui touchera la peinture soit dorée et sur une largeur de 4 cent environ. L’ensemble de la largeur sera, s’il est possible, de 22 cent, le profil bien saillant sans aucun ornement d’ores, de lauriers ou d’autres agrémentations. Voilà, ce que je désirerais, si faire se peut et dont je vous recommande bien vivement la bonne exécution. Agréez, monsieur, mes salutations. J’ai reçu vos brosses, siccatifs, gouaches et couleurs en bon état, je ne regrette qu’une chose, c’est que le brun rouge n’y figurât pas pour une beaucoup plus grande quantité. ». Signé Luc Olivier Merson académie de France, villa Médicis. », signé Luc Olivier Merson.

  • Sur une carte de visite, Non datée[7], « Prie M. Blanchet de vouloir bien lui faire et envoyer une toile absorbante fine, châssis à clefs, de 0.51 sur 1.04 m et le prie d’agréer ses salutations », signé L.O.M.

  • Non datée[10], « Cher monsieur, je vous serai obligé de vouloir bien faire prendre au salon et rapporter à mon atelier 115 boulevard Saint-Michel mes deux tableaux et le cadre de dessins dont vous devez avoir les récépissés. Croyez je vous prie à mes meilleurs sentiments ». Signé Luc Olivier Merson.

  • Le 9 août, non datée[11], « Le Fransic, par Carantec, Finistère, cher monsieur Blanchet, je vous serai très obligé de vouloir bien m’envoyer une ou deux feuilles de papier du japon qualité supérieure. Merci d’avance et croyez à mes sentiments les meilleurs ». Signé Luc Olivier Merson.

  • Non datée[12], « Le Fransic, cher monsieur, je vous serais très obligé de vouloir bien m’envoyer deux godets d’or semblables à ceux que je prends ordinairement et que vous avez omis de donner à mademoiselle Lambrette. Merci d’avance et croyer à mes sentiments les meilleurs ». Signé Luc Olivier Merson.

  • Non daté[13], « Cher monsieur, je vous serai obligé de vouloir bien m’envoyer le plus tôt possible deux toiles absorbantes (de la plus fine) châssis à clef de 0.57 sur 0.34 m et une également absorbante, également de la plus fine, également sur châssis à clef de 0.4 sur 0.24 m. Recevez … de mes meilleurs sentiments ». Signé Luc Olivier Merson.

  • Dans un carnet de souvenir d'Emile Blanchet il est indiqué : « A un employé de la maison Lefranc qui vantait à Luc Olivier Merson les produits de Vibert et ses couleurs inaltérables : L.O. Merson levant les bras au ciel en crise de désespoir « alors la peinture de Mr Vibert durera toujours » ! » [14]

Références :

  • [1] Archives Blanchet

  • [2] Archives Blanchet

  • [3] Archives Blanchet

  • [4] Archives Blanchet

  • [5] Archives Blanchet

  • [6] Archives Blanchet

  • [7] Archives Blanchet

  • [8] Archives Blanchet

  • [9] Archives Blanchet

  • [10] Archives Blanchet

  • [11] Archives Blanchet

  • [12] Archives Blanchet

  • [13] Archives Blanchet

  • [14] Archives Blanchet

  • [15] Archives Blanchet

  • [16] Interenchères – Maître Adrien Blanchet et Oger et Blanchet (Paris) (juin 2021)

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