Avertissement

Après avoir traité des Monuments aux Morts pour la France, érigés dans notre département depuis la Grande Guerre, notre devoir de mémoire se devait, en toute logique, de « parler des morts » pour la France de notre département, inscrits sur les dits monuments.

Mais aussi, c’était notre meilleure façon de rendre hommage à nos morts, en les citant comme on le préconisait aux enfants des écoles rassemblés devant les monuments aux morts, il y a un temps à présent passé, malgré les discours incantatoires pour l’appel au devoir de mémoire.

Listes :

Pour cette raison, notre devoir de mémoire s’est porté sur la rédaction de listes aussi exhaustives que possible, des noms de nos Morts pour la France, en donnant un minimum d’informations afin de pouvoir les identifier plus amplement par la suite, par les chercheurs intéressés.

Les listes s’adressent aux morts inscrits sur nos monuments énumérés eux-mêmes dans notre premier ouvrage. Ce sont des Morts pour la France (par principe titulaires de la mention légale). Inscrits sur un des monuments aux morts de nos communaux, ils sont nécessairement nés ou/et résidents dans notre département au moment de leur appel sous les drapeaux.

Vu ainsi, notre recherche s’est orientée tout naturellement vers nos morts des guerres contemporaines, pour nous à partir de 1870-1871 jusqu’à nos jours. De ce fait, nous obtenions les limites de l’étude.

Pourtant, pour des raisons exposées en cours d’ouvrage, nos listes de morts iront un peu au-delà des seuls noms inscrits sur les monuments. En effet des soldats reconnus légalement morts pour la France ne figurent pas obligatoirement sur les monuments aux morts (1). Toujours avec le désir de leur rendre hommage, notre devoir était tout de même de les citer.

Archives :

Ceci ne nous exemptera pas de donner nos observations sur ce sujet dans le cours de notre ouvrage, en fonction de ce que nous avons pu constater dans nos archives.

Un certain nombre de réserves s’adressent aux inscriptions portées sur ces documents parfois peu lisibles, renseignements parfois divergents notamment lors de l’identification des personnes, des lieux, et les dates, ce minimum que nous voudrions exposer, ici.

Lorsque nous parlons d’archives il s’agit de celles qui se rapportent aux militaires de la guerre de 1914-1918. Celles des autres conflits sont pratiquement inexistantes (localement). Notre recherche s’est donc bornée, avec le Souvenir Français, à une lecture directe sur les monuments ou au recueil d’informations éparses, privées, et avec l’aide du G.A.J.E. (Guerre d’Algérie Jeunesse Enseignement) de la FNACA, concernant les morts pour la France d’Algérie.

Disons au passage notre regret, aux organismes sollicités versés dans ce domaine « du devoir de mémoire » qui n’ont pas jugé bon de répondre à notre demande d’aide « technique » (ni financière d’ailleurs : Cf. Lettre 656 DEF/SGA/DMPA/SDACE/BEP/PF DU 21 MAI 2004 ).

Justificatif de l’édition :

Le site « Mémoire des hommes » s’est ouvert au public alors que nous élaborions notre projet. On nous l’a fait remarquer, on pourrait dire notre ouvrage « arrivé après la bataille ». Dire cela, c’est désavouer l’esprit dans lequel nous avons entrepris cette recherche, débuté en 1996, c’est à dire notre volonté de sortir de l’anonymat au moins une fois, le nom de ceux qui se sont sacrifiés en masse pour nous, afin de les honorer.

Dire cela c’est faire preuve d’ignorance quant à l’état des lieux du contenu des fichiers proposés (1914-1918), contenu lié à l’historique de leur mise à jour. Ils montrent parfois une grande discordance entre eux, pour ne parler que de cela pour l’instant.

(1) Ni d’ailleurs sur le site internet de « Mémoire des Hommes », à présent bien connu.