HGLaBoetie projet - Estefan Gloria Mi tierra

présentation Mi tierra.doc

Mi tierraInterprète : Gloria Estafan Auteur et compositeur : E. et G. ESTEFAN - 4’36 - 1993 de l’album Mi tierra.Description : une chanson de salsa sur des rythmes et des sons cubains traditionnels par une diva latino des années 1980 et 1990. Biographie de l’artiste (pour comprendre l’œuvre) Gloria Estefan, née en 1957 à La Havane est une chanteuse, compositrice américaine, d’origine cubaine Style : pop latin, pop, dance/pop, dance, club-dance, funk, disco et salsa. Elle a débuté sa carrière en 1975 et a vendu depuis 90 millions d’albums dans le monde. De l’enfance, à la vie activeSa mère Gloria García était professeure. Son père Jose Manuel Fajardo était un des gardes du corps de l’épouse du dictateur cubain Fulgencio Batista. Avec la Révolution Castriste Socialiste (menée par Fidel Castro), Gloria fuit sa terre natale en compagnie de sa mère (en 1959). Son père est emprisonné en tant que prisonnier politique pendant quelque mois puis il rejoignit sa famille en Floride. Au terme de ses études supérieures (maîtrise de psychologie), elle décide de devenir chanteuse dans le groupe latino de son mari Emilio Estefan, dans le milieu latino de Miami. Emilio Estefan & Miami Sound Machine, période Pop - latino -danceEn 1984, le Miami Sound Machine commença l’écriture de chansons anglophones. Leur huitième album avec deux tubes (Dr. Beat et I Need Your Love) permirent d’entrer sur la scène internationale en Amérique du nord, en Amérique latine, et dans le reste du monde. Le tournant des années 80 et 90 : la diva latinaElle se sépare du groupe pour une carrière solo. En 1993, Mi Tierra est son premier album solo en espagnol avec rythmique cubaine des années 40-50. Elle opère un tournant intéressant dans sa carrière pour effectuer un retour sur ses origines cubaines (elle est maintenant citoyenne américaine). Elle est accompagnée d’une pléiade d'invités (Sheila E., Jon Secada, Arturo Sandoval, Tito Puente...), Paroles (et traduction approximative)
Travail en espagnol :Parler de la compréhension orale Ou Los instrumentos que podemos reconocer : (Percusion : el tambor, los timbales / Metales : la trompeta, la flauta / Cuerdas : el piano y el sintetizadorEl ritmo: acompasado, alegre. (cabe destacar)Impresión al oir el ritmo: pensar en / darle ganas a uno de/recordar: el ritmo africano-esclavosTema ¿Qué nos cuenta? Recuerdo nostálgico de la tierra que vive alejada.Sentimientos expresados/evocados: SEGUIR+ gérondif: recordar/ pensar en /tener presente Expresion de los sentimientos: la nostalgia. PONERSE a: lamentarse/llorar/quejarse DAR pena a uno Expression orale possible en ORAL du DNB ¿Te gusta la canción ? ¿ Por qué?- Explica lo que cuenta la canción con tus propias palabras ayudándote de las expresiones y del vocabulario aprendidos.- Explica los sentimientos de la cantante y analizalos.- ¿Te parece normal que tenga que vivir lejos de su país a causa del regimen político? Ouverture vers Cuba , travail sur la civilisation. - régimes politiques (dictature de Batista, dictature de Castro) - la Havane, maisons coloniales - les paysans, la canne et le tabac Mise en contexte musical : la musique cubaine :repérage des groupes d’instruments, de la place de l’interprète et du chœur Définition du style musical : la salsa. Lien avec le texte : les instruments cités en premier et le paysan qui chante le son - musique cubaine (salsa, son, mambo, cha cha cha, merengue danse et instruments traditionnels…) Mise dans le contexte historique : l’exil de Cuba rappel du coursQuel métissage : Cours de 4° et rappel sur la culture d’Amérique Latine, le métissage entre l’Europe et les Africains issus de l’esclavage, d’où la présence du rythme, des percussions, et des chœurs qui accompagnent la soliste. I HISTOIRE : Cuba, une île en révolution : GUERRE FROIDE- 1959 : révolution communiste à Cuba : - théorie des dominos, un état communiste sur le « pré carré » américain, un risque sur leur continent- 1962 : le sommet de la guerre froide, la CRISE de CUBA, et les missiles soviétiques- Le passage à une détente de façade. - le monde après 1991 : les quelques états encore communistes dans le monde et citation des difficultés de Cuba sans le grand frère soviétique.

Exemple de production de l’élève Présentation de l’œuvre : Mi tierra est une chanson de Gloria Estafan de 1993. Elle est composée et interprétée par elle-même. Alors qu’elle est une grande star de la chanson pop latino, première à être connue internationalement avec son groupe, elle se lance en 1993 dans une carrière solo avec cet album, éponyme de la chanson. C’est un retour aux sources vers ses origines, vers la musique traditionnelle cubaine, la salsa. Biographie : En effet, elle est américaine mais d’origine cubaine. Suite à la prise du pouvoir par les communistes de Castro en 1959, sa famille proche de Batista, le dictateur renversé, doit fuir. Elle a deux ans quand elle s’installe donc à Miami en Floride, proche de Cuba. Ses études sont poussées et elle décide de chanter dès sa majorité dans un groupe, le Miami Sound System. Elle est une diva latina, première chanteuse d’Amérique latine à avoir exporté la musique cubaine dans le monde entier, souvent en chantant en anglais. Présentation de la chanson : Cette chanson est dans sa langue natale, l’espagnol. Elle évoque sa terre, sa terre natale qui lui manque. C’est dans le souvenir, la mélancolie, la tristesse de ne pas pouvoir revoir cette terre natale. Elle fait se répondre les douleurs de la terre privée de ses enfants, « la tierra suspira si non te ve más » à celle des exilés « canto mi tierra bella y santa ! Sufro ese dolor que hay en su alma. » Mais dans la peine, la terre donne la force aux exilés pour continuer à vivre puisque c’est une chanson entraînante « Y esa canción qui sigue entonando » qui donne de la force. Présentation du style musical : C’est une salsa, un style inventé au XIXe et au début du XXe siècle. C’est une musique populaire. Le nom, qui signifie sauce, viendrait du public qui demandait à l’orchestre la salsa, ce qui signifie en argot l’énergie. La salsa est composée d’une grande variété de genre comme le son, le mambo, la guaracha. D’ailleurs, on n’emploie pas e terme à Cuba, on parle de son pour décrire cette musique. Elle se joue avec une section rythmique importante : on trouve une basse, un piano et des percussions (conga, bongo, timbales). Il y a aussi une section cuivre dynamique avec trompettes et trombone. Il y a aussi un groupe composé de flutes et de violon. Enfin, on trouve les voix, avec un chanteur, qui improvise souvent et un chœur qui lui répond. Cette musique a une cellule rythmique particulière et typique de l’Amérique Latine. Elle se nomme la clavé. Elle se compose d’une mesure forte de trois notes et d’une mesure faible de 2 notes. Cette musique marque le métissage de l’Amérique Latine et de Cuba par sa rythmique et ses instruments. D’Europe viennent les cordes, les bois, les cuivres les claviers. D’Afrique viennent les tambours et percussions. Quant à l’apport des Indiens, largement tués dès le XVIe siècle, ce pourrait être des maracas, des sifflets, des tambours. La Salsa est une danse aussi, une danse à 8 temps ; 6 dansés et 2 de pause. C’est une danse de couple dont la forme la plus connue est celle nommée casino inventée dans les années 50 quand les américains venaient se prélasser dans cette île proche de la Floride. Contexte historique : En effet, Cuba, comme le reste du continent américain est une chasse gardée pour les Etats Unis dans le contexte de la Guerre Froide. Elle commence dès 1948 avec le Blocus de Berlin (et non pas l’épisode du mur). Les deux blocs, soviétique et américain, veulent avoir le plus de pays dans leur camp. Selon la théorie des dominos, si un pays tombe dans une région, tous les autres autour tombent aussi. C’est ainsi que des alliance se sont formées : l’OTAN contre le Pacte de Varsovie. Alors que l’Europe est coupée en deux, en 1949, la Chine devient communiste avec Mao, puis le Vietnam libéré des français en 1954. Et en 1959, suite à une révolution longue et patiente, Fidel Castro chasse le dictateur Batista protégé par les Etats Unis et impose une dictature communiste à Cuba. C’est une grande victoire pour les soviétiques qui prennent pied sur le continent américain et vont ainsi pouvoir faire passer d’autres pays dans leur camp. C’est à ce moment là que les cubains commencent à fuir leur île, souvent pour les Etats Unis et la Floride proche. Mais l’affaire se complique avec la course aux armements. Chaque puissante possède l’arme nucléaire et veut menacer les zones stratégiques de son adversaire. Les Etat-Uniens suspectent, suite à des photos aériennes, la présence de fusées nucléaires de moyenne portée à Cuba, ce qui permettrait d’attaquer facilement Washington par exemple. Alors que des bateaux soviétiques s’approchent de Cuba en 1962, les Américains font un blocus. En 1962, la guerre atomique risque d’éclater. Heureusement, à l’ONU en partie, les deux puissances apaisent la situation. La peur d’une guerre nucléaire fait passer les deux grands à une autre diplomatie, la détente, même si elle n’est pas réelle. La dictature de Castro se poursuit encore de nos jours, empêchant tous les cubains exilés de revenir. Ce petit pays coupé du reste de son continent, vivait aidé par l’URSS, jusqu’à sa destruction en 1991. C‘est ainsi que Cuba, régime communiste est en train de s’ouvrir pour sortir de la misère, par le tourisme notamment. Conclusion : Gloria Estefan et Mi Tierra, chanson d’exil montre donc une page de l’histoire du XXe siècle, tant au niveau de la musique, puisqu’elle est inventée au XXe siècle, qu’au niveau politique avec la Guerre Froide et le monde communiste.