Les Belges font leur Salon "Familles et Ancêtres" les 23 et 24 novembre 2013

Date de publication : Nov 20, 2013 5:13:11 PM

JUSQU’OU ESPERER REMONTER ?

En général et dans la plupart des cas, l’on pourra dépasser largement le règne de l’impératrice Marie-Thérèse (1740-1780) au XVIIIe. Pour certains, ils pourront parfois même atteindre celui des archiducs Albert et Isabelle (1598-1621) au XVIIe.

Et enfin avec un peu de chance aller jusqu'au règne de CHARLES-QUINT (1515-1555).

Evidemment tout va dépendre ici des sources dont on dispose et de la famille sur laquelle on travaille. Pour la majorité des familles moyennes, on peut espérer traverser le XVIème, voire le XV ème

LES PRINCIPALES SOURCES

- En premier lieu, bien sûr, dans sa famille

- Dans les entreprises industrielles

- Dans les dépôts provinciaux des archives générales du Royaume (AGR)

- Au centre Général de Documentation (C.G.D.) à Louvain la Neuve (microfilm)

- Aux différents sièges des Mormons en Belgique : pour Namur, à Wépion ; pour le Hainaut, à Mont sur Marchienne.

- Dans les communes fusionnées depuis 1977 au service de l’Etat civil et au service de la Population.

- Dans les dépôts des principales villes de Belgique qui conservent elles-mêmes leurs archives.

- Au greffe du Tribunal de Première Instance de l’arrondissement judiciaire de la commune concernée.

- Dans les cures des paroisses.

- Dans les évêchés.

- Dans les abbayes qui ont effectué des recensements de feux.

- Dans certains dépôts des mouvements sociaux, artistiques et culturels, partis politiques, syndicats, mutuelles, associations diverses, etc…

- Aux archives du musée de l’armée au Parc du Cinquantenaire à Bruxelles.

- Dans les centres d’archives des pays qui nous ont occupés : PARIS au château de Vincennes, La HAYE Algemeen Rijksarchief, Den Haag), VIENNE Archives de l’état impérial, MADRID Château de Simancas, BERLIN, voir également dans les archives des villes plus proches comme : Charleville, Lille, Arras, Luxembourg, Aix-la-Chapelle, Cologne, Maastricht.

ACCÈS AUX ARCHIVES

Dans les communes

Pour faire effectuer des recherches par un délégué de l’échevin de l’Etat civil dans les registres de moins de cent ans aux archives communales, il est nécessaire d’obtenir une autorisation du Président du Tribunal de Première Instance de l’arrondissement judiciaire de la commune concernée.

Pour effectuer soi-même des recherches dans les registres de l’Etat civil de plus de cent ans de la commune concernée il est nécessaire d’obtenir la même autorisation.

La demande peut-être effectuée sur papier libre auprès du Président du tribunal de Première Instance. Pour la province de Namur, nous avons deux arrondissements qui ont un tribunal de Première Instance. Pour l’arrondissement de Dinant-Philippeville c’est celui de Dinant qui délivre les autorisations. Et pour l’arrondissement de Namur c’est celui de Namur.

Cette autorisation est réglementée par l’article 45 du code Civil, l’art. 1° de la loi du 21 mars 1969 et art. 2 de la loi du 31 mars 1987 sur la protection de la vie privée.

RECHERCHES AUX A.G.R

En s’inscrivant et en payant une cotisation annuelle de 20 euros, on peut consulter les archives sur microfilm. Les archives “papier“ et, les archives numérisées au niveau des registre paroissiaux sont également consultables en ligne par le grand public. Pour les A.E. de la province de Namur, les locaux se situent 1 rue d’Arquet à NAMUR.

LES ÉPOQUES QUI NOUS INTERESSENT

L’ANCIEN RÉGIME

En 1539 François 1° signe l’ordonnance de Villers-Cauterêt précisant les premières instructions quant à la tenue des premiers registres paroissiaux; l’application ne sera effective qu’à partir de 1579. Obligation pour les curés de tenir des registres paroissiaux à partir du Concile de Trente (1545-1563).

L’édit de 1611 impose la tenue d’un double et il faudra attendre 1779 pour que ces registres soit réellement en double.

1787, c'est l'édit de LOUIS XVI qui chargent les officiers de justice de rédiger les actes d’état civil des non-catholiques.

LE NOUVEAU RÉGIME OU CELUI DE L'ETAT CIVIL

L'Etat civil débute avec l'annexion à la République française le 22 septembre 1792 (1er Vendémaire AN 1.

Un décret du 24 novembre 1793 (15 vendémaire An II ) précise le nouveau calendrier et les noms

des mois et des jours. Aucun document n’est daté de l’an I.

Le calendrier républicain sera d’application durant 13 ans

Du 24 novembre 1793 au 1er janvier 1806 date à laquelle il sera aboli par un décret signé par Napoléon, le 9 septembre 1805.

LES MOIS : appellation due à Fabre d’Eglantine de son vrai nom Philippe François Nazaire Fabre poète et auteur dramatique, guillotiné le 5 avril 1794

En Automne : Vendémaire, Brumaire, Frimaire

En Hiver : Nivôse, Pluviôse, Ventose

Au Printemps : Germinal, Floréal, Prairial

En Eté : Messidor, Thermidor, Fructivor

QUELQUES DATES pour les généalogistes

1796 Confiscation des registres paroissiaux par l’occupant Français

1801 Concordat – tenue des registres paroissiaux à nouveau autorisée

1801-1804 “Code Napoléon“ ou Code Civil 1° des personnes 2° des biens 3° propriété

1804 Premier registres des publications de mariages

1805 retour au calendrier Grégorien

1827 recensements des Pays-Bas (y compris la Belgique)

1827 découvertes de la photographie

1846 Premier registre de la population (composition des ménages)

1856 Premier recensement national de tous les ménages

1865 Ajout des tables alphabétiques des anciens registres paroissiaux

1866 Création du carnet de mariage

1900 Naissance de la photographie statique

1930 Recensements nationaux de toute la population belge

1947 idem

1960 micro-filmages à l’instigation des Mormons

1977 fusions des communes

1989 Registre national de Belgique (commencé en 1967)

source: gephil.be  et ses 611.761 actes