Créer son arbre en ligne: le pour et le contre.

Date de publication : Oct 21, 2013 6:33:54 AM

Petit à petit, le monde des logiciels de généalogie évolue. De plus en plus de logiciels classiques commencent à proposer une synchronisation des données en les publiant. En parallèle, les sites de publication d’arbre en ligne évoluent et proposent des fonctionnalités de saisie de plus en plus travaillées . Cette évolution soulève une question : faut-il abandonner les logiciels de généalogie classiques et créer son arbre généalogique en ligne ?Les dernières évolutions de Généanet poussent en effet des généalogistes à envisager d’abandonner leur logiciel de généalogie habituel et d’utiliser uniquement Généanet pour mettre à jour leur arbre généalogique. Paradoxalement, dans le même temps, j’ai entrepris la démarche inverse : fidèle utilisatrice de Généanet depuis mes débuts, j’ai décidé d’acquérir un logiciel de généalogie.Je suis pourtant très attachée à Généanet, car c’est là que j’ai créé et construit mon arbre généalogique, quand j’ai commencé mes premières recherches il y a 9 ans. Rapidement, j’ai opté pour la « saisie expert » de Généanet, qui permet de remplir les fiches de son arbre de façon très détaillée, à la manière d’un logiciel de généalogie. De plus, Généanet a effectué récemment un important travail d’amélioration des arbres en ligne, tant au niveau de l’ergonomie que des fonctionnalités.

Je reste entièrement satisfaite des fonctionnalités de Généanet, mais mes besoins ont évolué avec le temps et mes recherches. Aujourd’hui, je trouve que les sites de publication d’arbres en ligne présentent les inconvénients suivants :

1. On ne peut y avoir qu’un seul arbre en ligne par compte. Pour avoir plusieurs arbres indépendants, il faut créer plusieurs comptes (ou alors, mettre tous les arbres dans un même arbre en ligne, mais cela devient vite compliqué à gérer). Comme j’ai commencé à faire des recherches généalogiques pour d’autres personnes (notamment mon conjoint), l’utilisation d’un logiciel « offline » s’impose.

2. Si je n’ai pas de connexion internet, je ne peux pas accéder à mon arbre. C’est vrai qu’en pratique cela pose rarement problème (les accès internet wifi sont fréquents). Néanmoins, si j’ai un problème de connexion Internet, ou si je suis en déplacement (pour aller aux archives départementales par exemple), je veux pouvoir accéder à mon arbre généalogique.

3. Je ne veux pas nécessairement mettre toutes mes données en ligne. En effet, même si les sites proposent des options de confidentialité (pour les individus contemporains notamment), toutes les données sont quand même en ligne.Pour l’anecdote, ce troisième point est devenu important à mes yeux suite à une petite « mésaventure ». J’avais sur mon arbre un certain nombre de données concernant des individus contemporains qui ont été rendues visibles suite à une erreur de manipulation. Et cela a suffi pour qu’un « cousin » reprenne un grand nombre de ces informations et les publie ouvertement sur son arbre… Suite à cet épisode, j’ai supprimé de mon arbre en ligne tous les individus contemporains.

En résumé, voici les principaux intérêts que je trouve à l’utilisation d’un logiciel de généalogie « offline » par rapport à la saisie d’un arbre en ligne :

Créer autant d’arbres généalogiques que le nécessitent mes recherches ;

Noter l’intégralité de mes recherches dans mon arbre, en choisissant ce que je souhaite ou non publier ;

Accéder à mon arbre en toute circonstance, sans être dépendante de ma connexion internet.

De plus, avec un logiciel de généalogie, je peux créer un fichier Gedcom contenant exclusivement les données que je souhaite publier. Ainsi, il n’y a pas de risque que les informations masquées apparaissent suite à une mauvaise manipulation ou un changement de paramétrage.

Désormais, je construis mon arbre dans un logiciel de généalogie et je continue à publier mon arbre sur Généanet pour les raisons suivantes :

Assurer une sauvegarde en ligne de mon arbre ;

Comparer les données de mon arbre avec les autres arbres en ligne et réciproquement, apporter le fruit de mes recherches à d’autres généalogistes ;

Croiser le chemin de cousins généalogiques.

Source: aupresdenosracines.com 04/09/2013

>> aller au bas de l'artticle pour y lire notamment toutes les réactions au billet d'Elise (27 à ce jour)

>> lire également à ce sujet l’analyse de Clément Bècle  genbecle.org du 31/07/2013