Sylvie LABANSAT
Sylvie LABANSAT est biographe professionnelle, ancienne chargée de cours à la Sorbonne.
De formation littéraire, elle a oeuvré dans la communication institutionnelle pendant trente ans. Principalement à l’international et dans le conseil. Une aventure qu'elle qualifie de passionnante et colorée. Curiosité de l’autre, avec ses différences. Gourmandise des mots. Résolument à l’écoute. Le goût de la transmission lui est venu progressivement, grâce à des milliers d’heures de formation, riches d’échanges, dispensées à La Sorbonne, en entreprise et en grandes écoles. Et parce que les souvenirs familiaux partaient en fusées, éphémères et isolés mais tellement précieux, elle a commencé à les rassembler, les relier et les habiller. Pour les faire vivre. Parce que chaque vie est magnifique, même la plus humble.
site alorsracontenous.free.fr email alorsracontenous@free.fr
3c rue Danielle Casanova, 91170 Viry-Chatillon (45mn des lilas en voiture) 06 62 78 32 75 01 69 45 59 74
ASSO avec laquelle elle travaille
la memoire en heritage lamemoireenheritage.free.fr email lamemoireenheritage@free.fr 09 51 45 59 74
Inscr 10€ maison des associations, 9 av du bellay, viry-chatillon (essonne)
conférence-débat gratuite, présentation animée par Sylvie LABANSAT, biographe professionnelle, vise à partager une expérience et une méthodologie. Elle a l'ambition de donner aux participants des clés pour rassembler leurs souvenirs, les ordonner et écrire le livre de leur vie et/ou de leur famille. À l'issue de la rencontre, des documents seront remis aux participants pour les guider dans leur travail personnel.
atelier 3h, 45€ lamemoireenheritage.free.fr
1° rech genealogiques Vous souhaitez vous lancer dans l'aventure généalogique mais vous ne savez pas comment démarrer ? Généalogiste amateur, vous souhaitez progresser de manière efficace ? Cet atelier vous aidera à tisser la trame de l'histoire familiale en reconstituant son arbre généalogique.Vous apprendrez quels documents chercher, où les chercher, comment chercher... Et vous découvrirez également comment décrypter des documents anciens…Un ordinateur, relié à une connexion Internet et à un vidéoprojecteur, permet d'effectuer des recherches personnalisées tout au long de l'atelier.
2°organisation de souvenirs Que faire des souvenirs épars et des éléments généalogiques dont vous disposez ? Comment les ordonner et les mettre en cohérence et sur quels supports ? Cet atelier fait logiquement suite au précédent. L'objectif est de rassembler les informations familiales, les trier et les corréler. Différents traitements sont proposés : thématique, chronologique, événementiel…. Vous découvrirez également plusieurs types de supports (livre, journal familial, exposition, diaporama commenté, blog, site Internet, événement familial…) par vidéoprojection ou circulation physique des documents.
3°comment communiquer Comment communiquer régulièrement avec la famille élargie ? Souhaitez-vous créer du lien entre les membres de la famille dispersés ?Un journal familial informe sur des événements d'actualité (naissances, mariages, décès, diplômes, prises de fonction, voyages, retraite etc.) mais il peut aussi retracer l'histoire familiale en évoquant des ancêtres, des métiers anciens, des lieux familiers ou les dernières découvertes généalogiques familiales. L'atelier permet de se familiariser avec les bases du journalisme (écriture, rubriquage, ligne éditoriale, comité de rédaction…). Différentes maquettes seront présentées.
stage 1 journée 90€ lamemoireenheritage.free.fr
1°écrire ses mémoires Retracer sa vie et celle de sa famille est une aventure exaltante. Mais par où commencer ? Comment procéder ? Raconter ses souvenirs requiert de la méthode et la connaissance de quelques règles d'écriture.Le stage, prévu sur une journée, permet de s'approprier la méthodologie pour écrire et mettre en forme ses mémoires. Divers exemples sont donnés qui permettront aux participants d'opter pour une construction ou une autre. Des fiches pratiques seront distribuées.L'après-midi sera consacré à un atelier pratique à l'issue duquel les participants auront posé les bases de leur futur ouvrage.Les participants sont invités à apporter des éléments personnels afin d'optimiser le travail pratique.
2° c'est qui sur la photo Vous voulez partager des souvenirs familiaux avec vos petits-enfants ? Albums photos sous le bras, rejoignez-nous pour une journée d'exception ! Ce stage renforce le lien privilégié entre grands-parents et petits-enfants. Il permet de donner vie aux albums de photos familiales en valorisant les souvenirs des aînés. Le support photographique leur sert de levier pour raconter aux petits-enfants des pans de leur histoire ou de ceux qui les ont précédés.Une journée programmée pendant les petites vacances scolaires, pensée comme un moment de détente, hors du quotidien et avec des horaires adaptés. Divers documents sont distribués pour aider à fixer les éléments de l'histoire familiale en rapport avec les images de l'album. Un accès à Internet guidé permet de procéder à des recherches personnalisées. Une présentation du travail des groupes clôturera cette journée, conçue comme un intermède ludique et instructif.
ARTICLES de PRESSE
leparisien.fr 30/08/2015 Viry, ces résidentes de maison de retraite sortent une biographie collective
L'ouvrage sera offert à Noël à tous les résidents de la maison de retraite médicalisée Médicis, à Viry. Un cadeau très personnel pour les 32 pensionnaires de la structure. « Ce livre intitulé « En pointillés » a été écrit par la biographe Sylvie Labansat. Elle a recueilli durant des mois la parole des résidents de la maison de retraite, âgés de 72 à 95 ans, dont certains souffrent d'Alzheimer.Le bouquin de 150 pages, illustré de photos personnelles des pensionnaires, a été achevé cet été. « A chaque fois, j'ai proposé un thème : l'école, les jeux et loisirs, la religion, éduquer un enfant..., explique celle qui a relaté 14 biographies familiales depuis 2011. La guerre a été demandée d'emblée, car ces souvenirs ont été marquants pour eux ».Durant les séances d'une heure, Sylvie Labansat les lance, rebondit, valorise « ces personnes âgées qui ont parfois un sentiment d'inutilité ». Pourtant, leurs témoignages ont de quoi toucher. Les cinq stagiaires de 18 à 24 ans ainsi que l'animatrice Amandine Wu, 32 ans, qui ont participé au projet, ne disent pas le contraire. Elles s'étonnent ainsi des mœurs des aînés, des « relations sans bisou » au ménage.« Oh mon dieu, la lessiveuse ! Il fallait faire bouillir, et mettre du perborate », s'exaspèrent les anciennes avant de s'ébahir de la modernité. « Des robots qui font la poussière ? Est-ce qu'il y en a aussi qui repassent ? Si on avait eu ça...» «A la maison, c'est mon mari qui décidait de tout, confie l'une d'elle. Il fallait son autorisation pour travailler, et avoir un carnet de chèques ».Maria Luisa, une résidente : « J'ai fait tout Paris à pied dans les dancings »Des témoignages qui aident les plus jeunes à saisir certains décalages. « Je comprends mieux pourquoi elles se disent dépassées par la société et choquées. On aura notre lot, nous aussi, prédit Amandine. Elles sont très pudiques : contrairement à nous. Mais quand on a parlé de mode, l'une a raconté qu'elle enseignait en mini-jupe dans les années 1970. C'était une autre époque ! »« Poignante » est, selon les jeunes, la débrouille pendant l'Occupation. « Le tissu était rationné, mais un jour, un ami s'est ramené avec plusieurs mètres de tissu blanc ! Et j'ai pu me marier », se souvient Camille qui formait « des groupes de jeunes gens au travail pénible de l'usine, où ils pouvaient se rencontrer et se marier, car on ne pouvait plus danser après 21 heures à cause du couvre-feu ».Petite, Camille marchait 2 km pour se rendre à l'école à Saint-Chéron. En 1931, elle monte à dos de chameau à l'Exposition coloniale. Elle obtient son certificat d'études à Dourdan. « C'était formidable de l'avoir ! On avait des drapeaux tricolores pour fêter ça. »La vie de Maria Luisa a été plus mouvementée : 9 enfants, 3 maris, franquistes ou anarchistes, dont l'un a été interné en camp de concentration cinq ans par les Allemands. Sa voisine, Desideria, préfère narrer ses 400 coups. « J'ai fait tout Paris à pied dans les dancings ! Je me suis bien amusée, du tango jusqu'au paso doble, aux Champs-Elysées ou au chalet du lac à Vincennes... Tous les samedis jusqu'à 7 heures du matin ».Autant de souvenirs qui donnent des idées aux plus jeunes. « Ça m'a donné envie de collecter ceux de ma famille pour en avoir une trace, confie Amandine. Car ils sont fugaces et peuvent s'échapper. »
senioractu.com 21/07/2015
Sylvie Labansat vient de livrer son premier livre collectif à une maison de retraite de l’Essonne. « Une aventure d’une richesse incroyable, qui révèle la puissance du collectif. Chaque bribe de souvenir vient en compléter une autre, pour produire un résultat étonnant, empreint d’humour et enrichi par les apports des cinq générations (animatrices, stagiaires…) participant aux ateliers… » indique-t-elle.
De la commande qui a précédé, Sylvie Labansat montre une carte de remerciement, un papillon bleu scintillant : « Vous m’avez donné des ailes, merci infiniment de ce beau parcours vécu ensemble. « Je suis toujours étonnée de constater le pouvoir de l’écrit comme si les mots posés sur le papier étaient plus faciles à dire. »
Pour autant, pas question de jouer les apprenti-psychologues: « Je n’en ai ni la formation, ni la compétence. J’accueille juste ce qui m’est dit, en veillant à ce que les propos rapportés dans le livre jouent un rôle fédérateur au sein de la famille. ». Un seul secret… une écoute bienveillante : « Parfois, je retiens mon souffle, je sens la confidence arriver. L’instant est fragile et un seul mot pourrait tout gâcher ».
Dernièrement, une narratrice a souhaité être publiée. « Son parcours, semé de multiples soucis de santé donne à réfléchir sur le sens que l’on donne à sa vie et je comprends le choix de l’éditeur de publier, car ce récit a une vertu pédagogique. » Mais c’est une décision rare, les récits autobiographiques ont plus souvent une diffusion confidentielle.
Chaque année, des milliers d’ouvrages sont ainsi édités à quelques exemplaires, destinés au cercle familial et aux proches du narrateur. A l’origine, cette démarche qui consiste à raconter sa vie, pourrait paraître égocentrique. Cependant, elle n’émane généralement pas des personnes âgées. Ces dernières, n’imaginent pas que leurs faits et gestes passés puissent intéressés la postérité. Ce sont souvent les enfants ou petits-enfants, à l’occasion d’un anniversaire ou de noces d’or, qui poussent leurs aïeux à « se raconter », à révéler l’histoire de leur vie : premiers amours, voyages lointains, réussites ou échecs professionnels ou personnels… Différentes formules à partir de 3.000 euros.
genealogiques.fr 10/11/2013 conférence aux 2°généalogiques de Paris
Écrire l’histoire de sa vie : entre mythes et réalité. Sylvie LABANSAT vous conduira sur le chemin de l’écriture en démêlant les fils de la mémoire afin d’écrire l’histoire de votre vie : entre mythes et réalité.
La quête de ses racines est un voyage infini. Nourris de détails du quotidien et de fragments de la Grande Histoire, les souvenirs familiaux prennent ancrage dans des émotions, des sensations (sons, odeurs, saveurs…) et des objets du quotidien. Mais nos réminiscences sont éparses, imprégnées de subjectivité et menacées par l’oubli et les caprices de notre mémoire. Alors, comment retracer son parcours et celui de son lignage ? La richesse des archives publiques permet de confronter les légendes familiales avec la réalité, de dépasser les limites de la mémoire humaine et de découvrir des ancêtres, métiers, lieux… encore inconnus.
Sylvie LABANSAT, spécialiste de la communication, a enseigné pendant onze ans au CELSA/Paris 4 Sorbonne. Sous l’enseigne « Alors, raconte-nous… ». Elle met depuis quatre ans sa plume au service des particuliers et des entreprises, désireuses de retracer leur parcours de vie. Polyglotte, elle est en mesure d’étudier des documents dans plusieurs langues étrangères. Ses travaux ont couvert jusqu’ici les pays suivants: France, Italie, Portugal, Pologne, Russie, Tunisie, États-Unis et Argentine.
alorsracontenous.free.fr/pdf/etes_tic_2011.pdf 29/06/2011 conférence "le numerique populaire" universite de rennes
L'intergénéarationnel, le recueil de la mémoire des seniors. Recherche, Conservation, Transmission
Le TRAVAIL du BIOGRAPHE Recueillir les souvenirs / les trier, les classer, les contextualiser / Mettre en forme le récit / Illustrer le récit / Mettre en page le livre / Faire imprimer le livre / le présenter au(x) donneur(s) d'ordre
Le NUMERIQUE Enregistreur numérique / Appareil photo / Internet / Informatique : logiciels de traitement de texte, de mise en page, de traitement du son et retouche photo / Impression à la demande / Restitution dvd et projection (un univers auquel les seniors sont parfois encore étrangers).
INTERNET Google: gigantesque bibliothèque libre d’accès / Pages blanches : généalogie descendante / Archives numérisées en ligne / Banques de données, collections numérisées / Identification de prestataires: aquarellistes.. / Abolit les frontières : Poliakoff/worldwide… / Forums de généalogie, blogs : entraide et efficacité
La MAGIE du NET Combinaison livre + numérique / Une démarche durable / Des documents vivants, une mémoire sonore et visuelle / Un événementiel familial dynamique / Une reproduction facile, à la demande
LIMITES & PERSPECTIVES Fiabilité du Net : nécessité de croiser ses sources / La propriété intellectuelle souvent piétinée / Evolution technologique rapide : formation continue indispensable / Ratio temps passé/honoraires : suppose une activité complémentaire / Une aventure humaine hors du commun…
terrafemina.com 05/04/2011 repris par alorsracontenous.free.fr candice satara-bartko 5/04/2011
En tombant par hasard sur une malle dans son grenier, Sylvie Labansat découvre le passé héroïque de son grand-père. Elle se découvre alors une vocation : transmettre la mémoire. Depuis deux ans,elle exerce le métier de biographe avec passion et implication. Elle a créé sa propre activité : Alors raconte-nous...
Le DECLIC « Après trois enfants et une séparation (l’aînée avait 3 ans), pas question de reprendre un poste de Dircom’ à plein temps. Alors, j’ai décidé de proposer mes compétences en exercice libéral parce que cela me semblait la formule la plus souple. Ainsi, j’ai pu être présente dans les moments importants de la vie de mes enfants. L’activité de biographe s’est imposée comme une évidence : dans ma propre famille, les seniors devenaient plus bavards avec l’âge. Et autour de moi, je percevais le besoin d’ancrage, de retrouver les racines familiales pour y puiser de la force, de manière plus impérieuse encore dans les familles dé/recomposées. En fait, c’est en découvrant dans une malle ancienne, le passé héroïque et patriotique de mon grand-père, que j’ai eu le déclic. Je me suis dit qu’il n’était pas possible que tout cela reste enfoui : il fallait transmettre. J’ai donc commencé par écrire l’histoire de ma famille. »
COMMENT ECRIT ON UNE BIOGRAPHIE « Les entretiens sont réalisés au domicile du narrateur (pour s’imprégner de son environnement) ; ils sont enregistrés. Un CD de ces enregistrements est remis lors de la livraison du livre, qui permet de conserver une mémoire auditive du ou des narrateurs). La première rencontre, gracieuse, permet de cerner les motivations du narrateur, ses objectifs, les grandes lignes de son parcours et les éléments dont il dispose. Autant d’informations indispensables pour proposer un devis détaillé, accompagné d’un contrat. La confiance étant l’ADN de la profession, il est important de bien cadrer les relations au départ pour ensuite, laisser les souvenirs affluer sans interférence. Le nombre d’entretiens est fonction de la richesse du parcours. Il faut en général compter une quinzaine d’heures. Chaque heure d’entretien entraîne cinq heures de travail complémentaires pour le biographe : recherches d’actes ou d’informations, contextualisation, mise en chronologie et en cohérence, travail d’écriture, relecture, corrections… En effet il est fréquent que je doive effectuer un travail de recherche et que je sois amenée à interroger d’autres personnes. Et puis les souvenirs n’arrivent jamais de manière chronologique et cohérente, il est nécessaire de retravailler et d’approfondir tout ça. La confiance et l’écoute bienveillante sont la base du travail de biographe « Le plus difficile est d’arriver à mobiliser les personnes sur autre chose que la notion de coût. Ils ont du mal à percevoir tout le travail qu’il y a derrière une biographie et que cela ne se limite pas aux seules interviews. Ce n’est pas une activité lucrative, il faut le savoir. D’ailleurs, je l’exerce en complément de mes activités de conseil et de formation. Certaines personnes qui s’installent à leur compte ont beaucoup de mal à en vivre, il faut être réaliste. Moi je l’exerce par passion, j’aide à transmettre la mémoire. Sur le plan humain, je fais des rencontres formidables et je redécouvre l’Histoire au travail de ses détails quotidiens. »
Le PUBLIC « Il peut s’agir de particuliers ou d’entreprises. Ce peut être une initiative individuelle comme Alice, 97 ans ½, qui a souhaité raconter ses souvenirs pour son propre plaisir ; chorale dans le cas de Mathieu, 20 ans, décédé d’un accident de voiture : ses parents ont associé à la démarche les amis de leur fils ; filiale, pour Max, auxquels ses enfants ont offert de raconter sa vie, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire ; familiale autour d’un événement marquant : cousinade, naissance, mariage… Dans tous les cas, je fais bien attention de ne pas répondre aux demandes qui frisent la psychothérapie. Ce n’est pas mon rôle, je suis juste un passeur de mémoire. De même, je n’encourage pas mes clients à régler leurs comptes dans leur biographie. Mais évidemment en rédigeant la biographie, j’apprends des choses aux autres membres de la famille. Les motivations des uns, la manière dont on a vécu l’enfance est très différente selon les individus. »
COMBIEN CA COUTE « Le périmètre de l’ouvrage dépend de plusieurs paramètres. Outre la richesse du parcours, on peut ajouter la précision et la qualité des souvenirs, le nombre de personnages impliqués dans l’histoire, l’étendue dans le temps et l’espace… Il est souvent difficile de connaître à l’avance et exactement jusqu’où le narrateur voudra aller. L’offre se compose de la prestation littéraire précitée et de la prestation technique : mise en page, illustrations, maquette et fabrication du document final, après signature du bon à tirer. Si l’on peut estimer à environ 3.000 euros H.T. la prestation littéraire pour un livre d’une centaine de pages, la prestation technique dépend des souhaits du narrateur : brochage, reliure... L’éventail des possibilités est large et fait l’objet d’un devis précis. Tarif dégressif en fonction de la quantité (sauf pour les exemplaires reliés).»
COMPETENCES REQUISES De bonnes capacités rédactionnelles, un sens de l’écoute, patience et esprit de synthèse. Formation : Bac +4/5. Etudes littéraires, journalisme, histoire. Salaire : écrire une biographie demande un investissement temps conséquent. Ne pas compter ses heures de travail réelles si l’on veut fournir une prestation de qualité.
leparisien.fr 21/12/2009 Elle écrit l'histoire de votre famille
« Un vieillard qui s'éteint, c'est une bibliothèque qui brûle. » Peut-être inspirés par ce proverbe africain, de nombreux écrivains proposent aux familles de coucher sur papier le récit de leur vie. Sylvie Labansat est l'une des rares biographes privées de l'Essonne. Spécialiste en communication, elle a choisi à 54 ans de se lancer au printemps dernier. « Je me suis rendu compte qu'il se disait beaucoup de choses précieuses dans les familles qui n'étaient pas conservées, raconte-t-elle. Mon but est de faire revivre cette mémoire en l'inscrivant dans la réalité de son époque. »
La collecte d'informations se déroule au travers d'un véritable travail d'enquête. Sylvie Labansat s'entretient longuement avec ses interlocuteurs avant de rassembler un maximum de documentation. « Pour trois heures d'entretien, il y a douze heures de recherches dans les cartons et sur Internet. » Elle découpe ensuite leur vie comme un roman en rédigeant des fiches sur les personnages et leurs parcours chronologiques. Vient alors le temps de l'écriture. Au final, la biographie comprend une centaine de pages. « Le premier entretien est gratuit, les autres coûtent 750 €. En moyenne, quatre suffisent pour une vie normalement remplie. »
Jusque-là, Sylvie Labansat s'est uniquement adressée à des membres de sa famille pour tester sa méthode de travail. Elle est remontée au XVII e siècle pour raconter l'histoire de son grand-père maternel. Elle a aussi consacré une biographie à son père, disparu il y a une quinzaine d'années. Sa mère lui a avoué qu'elle avait redécouvert des pans oubliés de leur passé grâce aux témoignages recueillis. Il ne lui reste qu'à appliquer ses méthodes à la vie des autres.