Bulletin de la Saint Michel 2007

Plerguer, le jeudi 27 septembre 2007

Bonjour,


Nous sommes à la veille de la St-Michel et nous venons de vivre la pleine lune qui suit l'équinoxe d'automne.

Progressivement, la force lumineuse se retire, alors que croît l’obscurité.

Après un cycle productif, la Terre va entrer en sommeil tandis que nous finissons de récolter les fruits du cycle qui s'achève…

C'est le temps de la gratitude, de la contemplation, de la communion, de la paix, de la douceur, de la beauté.

Déjà les bourrasques et les pluies automnales ont commencé à dépouiller la terre de son manteau de verdure.

Tout est accompli…

C’est le moment de nous détendre, de lâcher-prise, de prendre la mesure du cycle qui s’achève.

Les fruits se détachent des arbres… et beaucoup d'entre nous choisissent cette période pour rejoindre la Terre de l'éternelle jeunesse !

C'est donc aussi le temps des départs et de la tristesse de ceux qui restent…

Il est important en cas de séparation, de frustration de pouvoir exprimer notre tristesse, notre souffrance.

Faute d'un tel vécu émotionnel, notre cœur reste lourd et nous accumulons des amas négatifs, au niveau des poumons et du gros intestin, qui vont nous affaiblir cet hiver et ultérieurement.


À cette occasion, je vous recommande la lecture des livres de Barbara DOBBS & Rosette POLETTI :


Mais c'est aussi le temps où le cerf rassemble sa harde, pour la féconder…

Le Christ s'est souvent manifesté sous cette forme, nous invitant à nous ouvrir à notre réalité profonde et à le suivre en conscience sur la Voie du Grain, la Voie de la Transformation et de l'Enracinement…


« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;

mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit.

Celui qui aime sa vie la perd ;

celui qui s'en détache en ce monde accède à la vie éternelle. »

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean : 12, 24-25

Fresque mosaïque du Cerf Blanc.

La chapelle du Graal à Tréhorenteuc

(Ille et Vilaine - France)


Dans les années 1980 alors que j'assistais à une conférence d'Elizabeth Bellhouse chez une amie, une question lui fut posée sur ses "techniques de préparation" à laquelle elle répondit de la sorte :


- « Connaissez-vous la rue où se trouve la boulangerie du Christ ? »

- « Je me sers dans la même rue !… »


Cet été, profitant d'un temps de repos, j'ai lu le dernier livre de : Daniel MEUROIS :

- Les Enseignements premiers du Christ (Le Passe Monde)

Les explications qu'il nous donne (pages 50 & 51, 57, 60 & 61, 137 et suivantes) concernant le Christ, vont tout à fait dans le sens de ce que nous explique Elizabeth Bellhouse dans ses différents écrits :


… le Christ, la Conscience la plus affinée de notre système solaire… l’Être le plus Réalisé de notre système solaire, le Logos : la plus Grande Présence manifestée dans notre univers galactique.


… le Verbe fait référence au Son premier émis par la Présence Éternelle absolue, le Champ de Conscience du Divin…


Cela se passait exactement comme si le Christ touchait, en chacun de ceux qu'Il rencontrait, la cellule souche portant le germe divin et comme s'Il dynamisait celle-ci afin qu'elle régénère progressivement l'être et le ressuscite, c'est-à-dire lui restitue son identité première. En ce sens-là le Maître Jésus, investi par la conscience du Christ et du Logos, aurait agi tel un “clôneur” sachant intervenir sur la mémoire initiale, totale et donc parfaitement pure de ceux qui croisaient son chemin.


… le Maître tentait de nous faire comprendre qu'il y avait, au cœur même de notre cœur, l'image parfaite de notre corps et de tout ce que nous sommes. Cette image… était selon Lui inaltérable.


Ainsi, lorsqu'Il se trouvait face à un malade, à un infirme ou à un paralysé dont il souhaitait la guérison, Il affirmait qu'un rayon émanant de sa conscience allait stimuler une zone de l'image en question, lui offrant l'impulsion capable de régénérer sa contrepartie physique souffrante. En termes actuels, Il nous disait qu'Il touchait chez le malade une banque de données absolue, celle que tout être porte en lui, une sorte d'hyper-cellule-souche située en un point précis de son cœur.


Selon Lui, toujours en termes d'aujourd'hui, ce point contenait toute la programmation de l'être. Si un organe était par exemple déficient, Il allait chercher l'information de sa perfection initiale dans la zone en question afin de la transmettre à sa contrepartie physique souffrante.


… il y avait en chacun de nous une sorte d'autre “nous”, microscopique et aussi inaltérable que le diamant qui était comme la réserve inépuisable de tout ce qui est nécessaire à notre santé ou à notre régénération.


… pour stimuler cette zone-mémoire dans le cœur malade, Il faisait converger de Lui deux rayons. Le premier émanait de Son propre cœur, le second était issu d'une réalité de son être située au-delà du huitième chakra. Cette réalité, nous confia-t-Il, correspondait à ce niveau de conscience où l'être humain commence à devenir véritablement Humain et où la lumière de son corps évoque les contours d'une coupe…


Le Germe d’Amour, le Germe Divin, le Germe du Un, la Graine de l’Un, l’Atome-Germe, le Noyau Divin, le Soi, l’Étincelle de Vie, l’Étincelle Divine nommée : “Manred ou Minoredia” dans la tradition des druides.


Cette cellule souche portant le Germe Divin, c'est le Noyau Divin incorruptible — dont nous parle Elizabeth Bellhouse — que vient stimuler l'énergie numineuse universellement magnifiante dont les produits Vita Fons II sont les vecteurs.


« L'Etincelle Divine est le cœur et le noyau de toute unité élémentaire ou être individuels complets et - humainement parlant - est indiscernable de la Divinité elle-même. (Jung y fit référence comme étant le modèle Divin intrinsèque).

Sa principale caractéristique est un Amour Magnifiant. »

Elizabeth Bellhouse

Cette douce stimulation christique améliore la circulation de l'information entre notre Noyau Divin et les niveaux instables de notre être, favorisant ainsi l'épanouissement de toutes nos potentialités, l'accroissement de notre Conscience, l'affirmation de notre Individualité et son intégration harmonieuse dans le Cosmos.


Cette stimulation favorise l'écoulement vers nos différents corps de l'Essence miraculeuse dont parle Lao Tseu dans son Tao Te King, capable de transformer toute chose et de la conduire à son accomplissement.


D'un autre point de vue, Vita Fons II invite tout notre être à se tourner vers sa Source intérieure…


« …tout homme peut, au cours de sa formation,

puiser à la fontaine intarissable de la nature divine qui est l’essence de l’homme…

C’est un excellent puits au fond duquel se trouve une source d’eau vive. »


Hexagramme n° 48 du Yi King (le Livre de la Transformation) : Le Puits.


Je vous souhaite donc, avec ou sans l'aide précieuse de Vita Fons II, un bon voyage intérieur,

vers la Racine de votre Être !


« L’Agneau les conduira aux sources des eaux de la vie. »

(Ap 7, 17)


Pierre DUCHESNE

Voir également :



Quelques liens au sujet de l’Atome-germe :



Voir également :


Mort, récit d'un passage à l'autre monde, par Max Heindel


Au sujet du Soi, de l'Âtman et du Brahman dans la tradition hindouiste :


Cet âtman, qui est au dedans de mon cœur, est plus petit qu'un grain de riz, qu'un grain d'orge, qu'un grain de moutarde, qu'un grain de mil, que le noyau d'un grain de mil… Ce même âtman, qui est au-dedans de mon cœur, est plus grand que la terre, plus grand que le ciel, plus grand que tous les mondes.

Plus fin que le fin, plus grand que le grand est l'âtman, déposé dans le secret de la créature.


Cet Âtman qui est au-dedans de mon cœur, c’est le brahman même.

Prière Hindoue


The Whole Man

Divine an Human

by Teodors Liliensteins


"La Connaissance n'est pas transmissible. Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue.

Concepts, notions, préjugés, théories, sont autant d'obstacles qu'il faut dépasser pour goûter la joie que procure la liberté vraie, celle de l'Esprit.

Il faut un grand courage pour rester libre, pour vouloir ce qui est voulu, pour oser abandonner ce que d'autres chérissent.

Il faut beaucoup de lucidité pour se laisser guider par son maître intérieur, écouter la voix du veilleur silencieux, ou si l'on préfère, s'abandonner à Christ en Soi."

Frédéric Lionel

"La Quête de l'Intemporel".

Éditions du Trigramme