Sarasvatī (déesse)

  • Sarasvatī (déesse) - Wikipedia
  • Sarasvâti (fleuve) - Wikipedia
  • La résurrection de la légendaire Srasvati
    • Quoique la Déesse Sarasvatî fut initialement une déification de la Rivière du même nom, les évolutions ultérieures lui accordèrent une personnalité indépendante et différente. Mais originellement "Déesse rivière", elle garde son association avec tout ce qui coule : l’eau, la parole, la musique.
      • Sarasvatî, Déesse de la connaissance, de l'éloquence, de la sagesse, Maîtresse des arts, Mère de la poésie, révèla à l'homme le langage et l'écriture. Epouse (Shakti) de Brahmâ, le Dieu Créateur et sortie de son front, elle en est le pouvoir créatif; leur union souligne la notion que la connaissance est une condition sine qua non de la création. (La suite)
    • On dit que Sarasvatî est non seulement une rivière puissante, elle est la Puissance de l'eau même. Ses flots tumultueux sont inépuisables, ils brisent les montagnes et viennent de l'Océan céleste. Elle n'est pas une simple rivière mais un flux venu du ciel pour bénir la terre. (Dieux et Déesses des Vedas)
    • Sortie du front de Brahmâ, Sarasvati est le pouvoir créatif du Dieu. Mère des Védas, elle dispense l’intelligence cosmique nécessaire à la création du monde. Originellement « Déesse rivière », elle est associée à tout ce qui coule : l’eau, la parole, la musique.
    • Habillée d’un sari blanc, tenant dans une de ses quatre mains un lotus blanc, assise sur un cygne blanc, elle personnifie la connaissance suprême.
      • - Le livre tenu dans la main gauche indique que la connaissance acquise doit être utilisée avec amour et bienveillance pour contribuer au bien-être du monde.
      • - La vina tenue par sa main droite exprime l’idée que le chercheur doit accorder son intellect à son cœur.
      • - Le cygne, véhicule de la déesse, est décrit comme ayant un bec extrêmement sensible lui permettant de distinguer le lait pur d’un mélange de lait et d’eau : la connaissance acquise et utilisée avec discernement contribue au bien de tous. La connaissance dominée par l’ego peut détruire le monde. (Elishams, l'Inde où je vis)

Sarasvati

  • SARASWATI RIVIÈRE DE BONTÉ
    • LA DÉESSE SARASWATI EST ISSUE DE LA TRADITION HINDOUE. Autrefois, elle était associée à une grande rivière qui, descendant du paradis, purifiait et fertilisait la terre. Ses rituels prenaient place sur les berges du fleuve, selon le cycle des cultures agricoles. Mais la Terre étant elle-même impermanente, les déplacements tectoniques ont tari la rivière. Dès lors, le lien de Saraswati à l'eau a été transformé en une connexion avec la véritable énergie de cette ressource. Elle apparaît depuis dans les eaux tumultueuses et vivifiantes des sources, des ruisseaux et des chutes. Sa voix est audible dans le ruissellement de la pluie sur votre vitre.
    • Comme dans l'épopée de Siddhartha, les rivières d'Inde ont toujours été perçues métaphoriquement comme « traversant le monde de l'ignorance ou de l'esclavage vers le rivage lointain... en direction du monde de l'Éveil ou de la liberté. Le voyageur qui franchit cette rivière expérimente, grâce à la purification, une transmigration spirituelle d'un état de confusion samsarique à l'Éveil. Saraswati, reine de cette rivière de la guérison et médecin divin, invoquée pour soigner les blessures physiques, était également très convoitée par les dieux.
    • Source d'inspiration, de perspicacité, et de sagesse, elle représente les plus hauts niveaux de raffinement et de bonté. Elle incarne l'intelligence, la poésie, la science, la musique et la beauté des rites. Lorsque Brahma a conçu le monde, Saraswati est née de ses nombreuses bouches, et elle a créé le langage, marquant ainsi notre séparation avec les bêtes. Les poètes et les philosophes la prient pour trouver l'inspiration. Les musiciens astiquent leurs instruments et les déposent sur son autel le jour de sa fête pour qu'elle s'y repose, même un court instant. À Calcutta, les écoliers lancent des offrandes dans la rivière en son honneur, espérant ainsi obtenir de bons résultats.
    • Elle se déplace sur un cygne blanc, surplombant ainsi le royaume humain des frustrations et des illusions. Le cygne, comme te lotus sur lequel elle est assise, émerge sans tache de l'eau boueuse. vous regardez attentivement cette image de Saraswati, vous aurez l'impression quelle flotte au-dessus du paysage. Elle tient un manuscrit, symbole de son lien avec tous les champs d'apprentissage et le langage écrit et parlé, et un luth, car le son et la musique sont ses petits plaisirs. Le chapelet dans sa quatrième main réaffirme quant à lui son rôle de transmission du Dharma. Comment connaîtrions-nous les réactions des déités sans le langage ? De que vous faites un effort, quel qu'il soit, avec l'intention d'aider les autres, Saraswati et toutes les déesses sont ravies de vous accorder leur soutien. Vous n'avez qu'à demander. Restez serein, formulez votre besoin et la raison de votre demande, et gardez confiance.
    • Il existe un superbe conte syncrétique sur Vasistha, enseignant de Rama, qui était décide à voir la déesse. Pendant des années il pratiqua l'ascèse sans résultats, prêt à la maudire car elle refusait d'apparaître. Heureusement, son père le convainc d'essayer une approche différente : « Elle est aussi brillante que mille soleils, astre à l'origine du cosmos. Elle était elle-même la substance de l'Éveil du Bouddha : gentille, aimante et belle. » Vasistha réessaya en formulant cette phrase, et la déesse apparut sous la forme de Saraswati. Elle lui dit alors que le yoga et l'austérité seuls ne feraient pas apparaître un seul de ses pieds « Mon culte » dit-elle « se fait sans ascétisme et sans douleur ». Puis elle disparut comme elle était venue.
    • « Source d’inspiration, de perspicacité, et de sagesse, cette déesse représente les plus hauts niveaux de raffinement et de bonté. Elle représente l’intelligence, la poésie, la science, la musique et la beauté des rites. »
    • Extrait de : Déesses de la Galerie Céleste
    • Auteur : Romio Shrestha
    • - avant-propos Deepak Chopra
    • - préface Caroline Myss
    • - épilogue Andrew Harvey
    • Éditeur : Evergreen, Paris
    • Résumé
    • Les déesses de cette galerie céleste représentent les déités féminines dans tout ce qu'elles ont de divin et de diabolique. Elles expriment l'énergie Shakti et reflètent les aspects féminins de la conscience.