Ostara et son lièvre

Ostara et son Lièvre

On associe souvent les lapins à la fertilité. C'est probablement pourquoi on les a associés à la fête de Pâques dans les pays germaniques et anglo-saxons où c'est lui qui apporte les œufs (bien qu'il n'en ponde pas : c'est un mammifère).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapin_domestique

Ajout récent :

Le lapin en chocolat est un lièvre

Le lièvre est peureux, " être lièvre " désigne le Couard du Roman de Renard, " une vie de lièvre " en exprime les tourments, " dormir en lièvre " signifie d'un sommeil léger. Le lièvre aime la nuit et l'attend tout le jour tapi dans l'herbe. Lié à son caractère craintif, manger de sa cervelle aurait guéri la crainte et le tremblement. Le lièvre intrigua les observateurs empiriques de la France médiévale, essentiellement rurale, qui virent en lui une sexualité débridée. Le bouquinage, la saison des amours, débute en plein hiver et dure sept mois. La décision de s'accoupler dépend de la femelle. Par défense ou par séduction, elle refuse parfois les avances de l'élu et des batailles peuvent s'engager entre les partenaires. Les naturalistes ont longtemps ignoré si les combattants étaient des concurrents ou si les femelles participaient aux combats de boxe. La hase peut s'accoupler avec un mâle alors qu'elle a déjà été fécondée par un précédent et porter deux levrauts de deux mâles différents. Les organes génitaux des jeunes sont difficiles à différencier. Pour cette raison, on le croyait homosexuel, les savants de l'Antiquité le disaient hermaphrodite et pensaient qu'un mâle pouvait mettre bas. Aristote voyait dans leur pilosité une preuve de leur tempérament lubrique : " les poils poussent jusque dans la bouche " remarquait-il.

Le lièvre dérangeait beaucoup les moralistes. En 751, le pape Zacharie décréta : "on doit éviter de manger du lièvre car il est lubrique, possédant des vices ignobles qui se transmettraient à l'homme s'il mangeait de cette chair impure." Ce message est évoqué au clocher de la cathédrale du Puy (l'original est au musée Crozatier) sur un chapiteau qui voisine les Vertus Cardinales désignées par des inscriptions : for (itudo), justicia, pru (dencia), t(emperencia). Les vices sont représentés par le lièvre (luxure), le chien tiré par une laisse (paresse), une tête de cheval tenue par la frontale et la mentonnière du filet (défauts de l'esprit).

Dans la tradition païenne, le lièvre était le compagnon des déesses de la fécondité (fertilité) : Vénus chez les Romains, Ôstara, en pays Germanique. En Grande-Bretagne, à la fin de la récolte, on coupait le lièvre en gage de fertilité : on fabriquait une poupée en épi de blé et on l'enterrait au printemps. Avant l'évangélisation, vers le V° siècle, on vénérait Easter, déesse de la fertilité et du printemps, dont l'animal était un lièvre. La première mission du christianisme fut de lutter contre le paganisme. Il fallait le supplanter si possible, s'implanter là où il existait, en accepter les éléments, si nécessaire. Les deux croyances se mêlèrent. À Pâques, les Chrétiens fêtaient la Résurrection du Christ, les païens célébraient leur déesse Easter et la naissance de la nouvelle année. Aujourd'hui, en anglais, on dit encore Easter pour Pâques. On offre des œufs, symbole de fertilité, des cloches parce que la voix de Dieu reste muette pendant la mort du Christ, ou un lapin en chocolat : un lièvre.

Dans la sculpture romane, la capture du lièvre symbolisa le paganisme vaincu, particulièrement en Forez, Velay et Vivarais où la tradition celtique resta puissante (loup androphage, mère nourricière aux serpents, tireur d'épine). Dans la nef de l'église du Monastier-Pin-Mories (48) un chapiteau situé en plein Sud, côté du bien, représente un chasseur qui célèbre la capture d'un lièvre en soufflant dans un cor. On le retrouve à Rouffach, en Alsace et sur le portail de l'église Saint-Gall de Bâle. À Grézieu-La-Varenne dans le Lyonnais un remarquable bénitier roman représente d'un côté une chasse au cerf (image de l'âme fuyant le mal) et de l'autre un chasseur qui brandit un lièvre : le paganisme vaincu. La poursuite contre le paganisme se rencontre en Guyenne sur les voussures des portails de Blasimon et Castelviel copié à Saint-Martin-de-Sescas (33). Lorsque les lièvres ne sont pas poursuivis par un chasseur, on peut penser qu'ils expriment un message d'avertissement : le paganisme qui court toujours. Sur la face Sud de Saint-Restitut, on rencontre les deux scènes : un chien poursuit un laporidé, un chasseur tient un lièvre par les pattes de derrière et s'apprête à l'écorcher avec un couteau tenu de la main droite.

Le Christianisme s'implanta sur toutes les fêtes païennes. Noël remplaça en 354 la célébration romaine du Soleil Invaincu, l'Epiphanie célébra l'arrivée des Mages 12 jours après Noël, ce jour-là, les Romains élisaient un roi pour fêter la fin des Saturnales, les Gaulois concluaient la période du solstice d'hiver (sol-stare = soleil immobile) pendant laquelle on nourrissait, sur de petits oratoires, les âmes des morts en voyage. Les pratiquants des religions naturalistes tentèrent de conserver la mémoire des pratiques anciennes. La Saint-Jean remplaça le solstice de juin, mais on alluma des feux pour célébrer le Soleil. Pâques devint la fête principale de la chrétienté, on continua à fêter le lièvre. La puissance de l'Eglise s'imposa, le symbole païen fut oublié, seule l'habitude resta.

Le lapin en chocolat constitue un élément palpable de la pérennité des symboles.

Lionel DIEU

http://apemutam.free.fr/LIEVRE.htm

Le lapin de Pâques

Le lapin de Pâques (Easter Bunny en anglais) est un personnage imaginaire qui, selon la tradition, distibue, la veille du matin de Pâques des œufs colorés et des œufs en chocolat.

Description

Le lapin de Pâques n'a pas de caractéristiques clairement définies. Parfois blanc, parfois brun et parfois bleu, parfois vert quand il est méchant, il diffère selon l'imaginaire. C'est aussi le cas dans les films d'animation. Il est généralement parlant, intelligent et possède la capacité de se tenir debout.

Origine

La coutume des œufs colorés offerts à Pâques date de 3000 ans avant Jésus-Christ et est originaire de Perse ou du nord de la Scandinavie, plus précisément en Laponie, cette région tirant son nom du nombre abondant de lapins. Durant le Moyen Âge, en Europe, il était interdit de manger des œufs durant le jeûne du carême ce qui en causait une certaine abondance.

Pour ce qui est du lapin de Pâques, le lapin symbolisant autrefois la fertilité et le renouveau (comme le printemps), c'est en Allemagne que la tradition naquit. Les enfants fabriquaient un nid qu'ils mettaient dans le jardin en espérant que le lapin de Pâques le remplirait d'œufs durant la nuit.

Selon The Catholic Encyclopedia (1913, tome V, page 227), de nombreuses coutumes païennes se rattachèrent à la fête de pâques. L'oeuf est le symbole de germination qui se produit au printemps, et le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapin_de_P%C3%A2ques

Lapin de Pâques

Pâques :

- en allemand : Ostern

- en anglais : Easter

Traditions populaires

Dans les pays chrétiens (?), l'œuf de Pâques est le cadeau favori le jour de Pâques.

En Allemagne et en Autriche, dans la plupart des Länder, le lundi de Pâques s'accompagne d'un autre jour férié : le « Karfreitag », sorte de Vendredi saint. Pâques y est donc considéré comme une sorte de deuxième Noël et il n'est pas rare que les gens s'offrent des cadeaux entre eux à cette occasion. Autre particularité : les œufs de Pâques sont apportés par le lièvre de Pâques (Osterhase).

Comme pour Noël, les Allemands décorent leur maison à l'approche de Pâques. Chocolats et diverses décorations souvent en forme de lapin ornent ainsi les boutiques et les appartements. On y fait aussi des bouquets de Pâques sur lesquels on accroche divers sujets et des œufs peints. Les arbres dans les jardins ont droit aussi à une parure multicolore avec l'arrivée du printemps, les œufs et lapins poussent partout !

En Belgique et en France, ce sont les cloches de Pâques qui apportent les œufs de Pâques. Depuis le jeudi saint, les cloches sont silencieuses. On dit qu'elles sont parties pour Rome, et elles reviennent le jour de Pâques en ramenant des œufs qu'elles laissent tomber à leur passage.

En Allemagne et en France, le repas de Pâques est souvent l'occasion de partager un rôti d'agneau accompagné de flageolets.

Les états-uniens espèrent que l’« Easter Bunny » leur apportera des lapins en chocolat et des sucreries dans un panier tressé.

Pâques a donné naissance au prénom « Pascal ».

En Slovaquie, il est coutume lors de la paques que les hommes pour souhaiter une bonne santé aux femmes, les aspergent d'eau, et leur assainent quelques coup de bâton ( un tressage de branche), en échange de quoi, les femmes offrent des bonbons et chocolats.

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A2ques

En Alsace, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, dans la plupart des Länder, les œufs de Pâques sont apportés par le lièvre de Pâques (Osterhase). Il n'y a pas de cloches, très peu de poules mais beaucoup de lapins sous toutes les formes possibles et imaginables. Voici une des origines de cette légende :

« Une vieille femme sans argent pour acheter des œufs pour ses petits enfants décide alors d'en peindre. Elle les cache dans son jardin. Elle appelle ensuite les enfants et les invite à chercher leurs surprises. Tout à coup, un lapin saute d'un petit nid de brindilles où étaient les œufs. Un enfant crie tout émerveillé : « Le lapin a laissé des œufs peints pour notre surprise de Pâques ! »

En fait, le lapin, très prolifique au printemps, est probablement un symbole de fécondité antérieur au christianisme. À noter qu'en Bavière, le lièvre est remplacé par un coq, en Thuringe c’est un renard, dans la région de Hanovre, c’est un coucou, au Tyrol c'est la poule et en Westphalie c'est le renard.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92uf_de_P%C3%A2ques

Le Lapin ou Lièvre

Les lièvres et les lapins hantent toutes nos mythologies, nos croyances, nos folklores. Jusque dans leurs contradictions, tous se ressemblent, comme se ressemblent les images de la lune.

Avec elle, lièvres et lapins sont liés à la vieille divinité Terre-Mère, au symbolisme des eaux fécondantes et régénératrices, de la végétation, du renouvellement perpétuel de la vie.

Lièvres et lapins sont lunaires car ils dorment le jour et gambadent la nuit, car ils savent à l’instar de la lune, apparaître et disparaître avec le silence et l’efficacité des ombres, enfin car ils sont très prolifiques !

La lune en arrive à devenir parfois elle-même un lièvre. Ou du moins le lièvre est-il souvent considéré comme une cratophanie de la lune.

En Europe, en Asie, en Afrique, les taches lunaires sont des lièvres ou lapins, ou bien un grand lapin…

Comptine :

J’ai vu dans la lune

Trois petits lapins

Qui mangeaient des prunes

En buvant du vin

Tout plein.

http://lunamoon.free.fr/bestiaire.htm

Le lapin est un symbole archaïque et pré-chrétien, de la déesse Eostre (déesse de la fertilité, ndlr) et la légende vient en fait d'Allemagne… Un lapin magique, Oschter Haws, distribuait aux enfants sages un panier plein d'oeufs en chocolat.

http://www.j-habite-en-roumanie.com/2005/avr05/art0421.htm

Pâques et l’arrivée du printemps

Pour les laïcs, Pâques est aussi une fête païenne qui célèbre l’arrivée du printemps et le réveil de la nature. Elle fait écho à de très anciens cultes de fertilité et de fécondité, pratiqués un peu partout dans le monde pour fêter le retour du printemps. On devine aisément le caractère païen de l’œuf, symbole parfait de la puissance créatrice de la vie, du renouveau et de la prospérité et de l'origine du monde.

Le mot allemand «Ostern» donné à la fête de Pâques est très révélateur des origines païennes de la fête. Il tire son origine d’une fête en l’honneur d’Astarté, déesse de la fertilité, d’où proviennent également les lapins et les œufs, symboles courant de la fertilité dans les cultures païennes.

http://www.ofaj.org/fr/media/dossier/paques.htm

Tochtli - Lapin

Le protecteur du jour Tochtli (Lapin) est Mayahuel, Déesse de l'Agave et de la Fertilité, Déesse du Pulque. Tochtli est le jour de l'auto-sacrifice et du service d'autrui. C'est un jour mystique associé aux phase de la lune. C'est un bon jour pour communier avec la nature et les esprits; un mauvais jour pour agir contre les autres.

Le Lapin est un signe du Sud à valeur changeante. Associé à la lune et au monde agricole, le Lapin est symbole d'abondance. Ses natifs passent pour être de grands travailleurs; leur succès est donc assuré.

Ils font preuve d'un esprit industrieux, savent saisir les opportunités tout en calculant, prévoyant évaluant. Les Lapins se montrent toujours circonspects, vigilents et peu enclins aux effusions. L'seprit craintif, ils ont toujours peur pour leur santé et qu'on leur dérobe leurs biens.

Le Lapin est un être pointilleux sur l'honneur et possède un grand sens de la justice, notamment à l'égrad de ses enfants. C'est souvent, comme le Cerf, un grand timide.

Cependant le signe du Lapin est associé à la lune et au Pulque. Par conséquent, l'ivresse, avec son cortège de vices (arrogance, fatuité, goût du jeu) vient nuancer le caractère de respectabilité que l'on peut lui attribuer.

http://www.americas-fr.com/calendrier/tonal/Tochtli.html

Mayahuel - Déesse de l'Agave et de la Fertilité

Mayahuel est la Déesse de l'Agave et de la Fertilité. Protectrice des femmes enceintes. On la représente avec plusieurs paires de seins afin de nourrir ses nombreux enfants, les Centzon Totochin (les 400 Lapins). Les Aztèques nommaient les dieux de l'ivresse les "400 Lapins". La déesse est par conséquent responsable de l'ivresse. L'agave est utilisée pour fabriquer une boisson alcolique : le pulque.

Les Aztèques utilisaient les épines de l'agave pour pratiquer ce qu'on appelait l'auto-sacrifice. C'est Mayahuel qui permit aux Aztèques de survivre au cours de leur longue migration vers Tenochtitlan. Mayahuel est l'épouse de Patecatl.

http://www.americas-fr.com/calendrier/teotl/Mayahuel.html

Bouddha dans la peau d'un lapin.

Dans une de ses nombreuses vies antérieues, Bouddha fut un lapin. Un jour, accompagné d'un renard et d'un ours il croisa le chemin d'un sage dépérissant de faim et de fatigue dans la neige. Alors, pour lui apporter nourriture et réconfort, les trois animaux se séparèrent et revinrent avec ce qu'ils avaient pû trouver: l'ours du poisson et le renard des fruits. Quant à lui, le lapin avait fait de vaines recherches. Il pria le sage d'allumer un feu et s'y jeta lui-même offrant son corps comme nourriture. Un peu dure comme histoire!

Le lapin dans la religion aztèque.

Vu comme ça, même si on lui porte tout notre amour (et il le mérite) on imagine mal le lapin comme objet de culte. Et pourtant les aztèques le jugèrent à sa vraie valeur.

Les anciens mexicains vénéraient les quatre cents lapins (progéniture de la même déesse) comme autant de petis dieux de l'ivresse. Quatre cents, une infinité, façons de s'enivrer et d'aprécier l'alcool. Il fut associé à la lune, l'astre lunaire est souvent représenté par une sorte de récipient en croissant rempli d'eau où on trouve la silhouette d'un lapin, et à l'agriculture. Il est symbole d'abondance et apporte la richesse car il mange à sa faim sans efforts. Géographiquement il est un signe du sud, le plateau central mexicain à haute tradition agricole: hiver sec et frais, été chaud et pluvieux. Climat changeant comme le lapin qui saute d'un côté à l'autre. Il est aussi un signe astrologique à part entière.

Parlons du lièvre.

Même s'ils ne sont éloignés par leur anatomie, nombre de chromosomes etc, et leur mode de vie, par exemple le lapin est le seul à creuser un terrier, lièvres et lapins ont des symboliques similaires. Le Christ est parfois représenté par un lièvre dont les longues oreilles ouvertes lui permette d'écouter la parole divine. En extrême-orient, on voit dans la lune un lapin qui prépare dans un mortier l'élixir de longue vie. Au Japon, le lièvre est signe de longévité. Une légende chinoise fait naitre les lapinots dans la bouche de leur maman lièvre. Dans les pays germaniques et anglo-saxons, c'est le lapin/lièvre qui apporte les oeufs de Pâques. Le lapin symbolise la fertilité, le lièvre le printemps et la saison de l'amour.

http://chezlilibelle.ifrance.com/lapins.html

Dans la tradition païenne germanique, le lièvre était l’animal emblématique de la déesse de la fertilité et du printemps Ostara qui a donné son nom à Ostern et reste associée aux fêtes de Pâques. Les Chrétiens fêtent la Résurrection du Christ à Pâques, les païens célébraient leur déesse Easter et la naissance de la nouvelle année. On offre des œufs, symbole de fertilité, et le lapin en chocolat constitue un élément palpable de la pérennité des symboles. A Pâques, son image est partout sur les emballages.

http://www.archeographe.net/Le-Bestiaire-de-Haguenau-fin?artsuite=1

D’après un mythe anglo-saxon plus tardif, c’est à la déesse du printemps, Ostara (aussi appelé Eostre), que l’on doit l’origine de la constellation du Lièvre : Lepus représenterait l’oiseau qu’Ostara a transformé en lièvre, lui donnant la faculté de se déplacer aussi vite qu’il volait. Une fois par an, le lièvre est autorisé à pondre des œufs, en souvenir de sa forme première. Il semble que cette histoire explique la tradition des œufs de Pâques, puisqu’en anglais, Pâques se dit Easter, terme qui serait dérivé du nom de la déesse Ostara. En effet, au Moyen-Âge, la date de la fête de Pâques avait été choisie de manière à coïncider avec l’ancienne fête païenne liée à l’Équinoxe de Printemps, dédiée à cette déesse, qui aurait aussi donné son nom au mot Est, car Ostara était aussi la divinité associée à l’Aube.

http://olympus.umh.ac.be/articles/Divers/LievreFLB.pdf

Ostara

SA NAISSANCE

A la base, Ostara était une fête solaire qui correspondait à l'Equinoxe de printemps, période au cours de laquelle la durée du jour est égale à celle de la nuit. Il est dit que c'est le moment qu'attend la nature pour s'éveiller. A Ostara, on célèbre la fertilité et surtout le premier jour du véritable printemps. Sortant précipitamment de son sommeil, la Déesse enveloppe la terre de fertilité, pendant que le Dieu se développe et gagne en maturité. Il parcourt les champs verdoyants et se réjouit de la luxuriance de la nature. Le jour d'Ostara, la nuit et le jour ont une durée égale. La lumière l'emporte sur les ténèbres.

UN PEU D'HISTOIRE

Etymologiquement, Ostara provient du nom de la déesse Eostre, d'où le mot anglais Easter tire son origine (Pâques). Celle-ci est une déesse de la fertilité, soit saxe (Eostre) ou germanique (Ostara). Mais pour cette célébration, la mythologie grecque a également laissé quelques traces, principalement au niveau symbolique, puisque c'est la période pendant laquelle Perséphone, fille de Déméter, remonte des ténèbres et se libère du règne de Hadès pour quelques mois. La Terre, symbolisée par Déméter, se réjouit du retour de sa fille et se pare à nouveau de couleurs.

D'autres mythes et légendes sont également à l'origine de la tradition d'Ostara, tant dans la tradition païenne que chrétienne. L'animal représentatif d'Ostara est le lièvre (d'où la représentation du "lièvre de Pâques chrétien). Il représente la fertilité et le fait que la Terre renaît après la froideur de l'Hiver. Mais là encore, on peut également se référer à la tradition grecque, dans laquelle il est question du serpent, Ophion, qui aurait pondu "l'œuf du monde" duquel serait issu Apollon, un dieu en pleine croissance. Notons également le coq, encore repris de nos jours dans les représentations populaires, qui serait l'animal totem d'Apollon, justement. Ostara a de tout temps été l'occasion de bannir ses mauvaises habitudes, ses petites manies ou autres.

LA DEESSE ET LE DIEU

C'est à Ostara que l'on fête le retour de la Déesse, réveillée par la chaleur des premiers jours du Printemps. C'est l'époque des recommencements, le temps d'agir, de "semer" des incantations pour récolter des grains, de s'occuper des jardins rituels. On y célèbre également la renaissance du Dieu Soleil né à la période de Yule, qui découvre son pouvoir créateur, et la fertilité de la Déesse Mère (Terre), redevenue une jeune fille.

LA CELEBRATION

La tradition veut que l'on se rende dans les champs pour cueillir des fleurs sauvages et qu'on les rapporte ensuite chez soi pour tenter de découvrir leurs propriétés magiques. Cela peut se faire avec un ouvrage, un pendule ou autre, selon votre volonté. Il est dit que les fleurs que vous avez choisies reflètent vos émotions et vos pensées. Il est d'usage également de prononcer des incantations de bannissement et de purification si nécessaire.

http://yunasdestiny.free.fr/ostara.htm

Les allemands appellent la fête de Pâques Ostern. Ce nom est d'origine pré chrétienne. Au printemps, les habitants des pays germaniques avaient l'habitude de célébrer la déesse de la fécondité, dont le nom germanique était Ostara. Ce nom symbolise également le lever du soleil qui se lève en effet à l'est. Avril représentait le mois d'Ostara.

Le lièvre pascal est une tradition très importante en Allemagne. Ce serait en Allemagne et en Alsace, vers le XVème siècle, qu'on associa pour la première fois le lièvre de Pâques avec les oeufs de Pâques pour célébrer le printemps. Il apporte des oeufs de Pâques le dimanche de Pâques et il les cache dans la maison ou dans le jardin. Les petits enfants doivent les chercher.

http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/fetes_paques_monde.htm

Les mythologies du lièvre

S’il figure en bonne place dans l’astrologie chinoise (sous le double signe de la vertu et de la prudence, mais aussi du butinage amoureux!), le lièvre n’a pas toujours eu bonne réputation. Dans la tradition païenne, il était le compagnon des déesses de la fertilité, qu’elles soient Vénus chez les Romains, Ostara dans les pays germaniques ou Easter en Grande-Bretagne. Cela vient sans doute de ce que la hase, la femelle du lièvre, peut s’accoupler avec un mâle alors qu’elle a déjà été fécondée par un autre et porter ainsi des levrauts de deux mâles ou bouquins différents…

Une façon d’être qui a beaucoup dérangé les moralistes du Moyen Age. Ainsi le pape Zacharie. En l’an 751, il décréta impure la viande de lièvre, l’animal étant considéré comme «lubrique, possédant des vices ignobles qui se transmettraient à l’homme» s’il mangeait de cette chair… Dans certaines religions, la viande de lièvre est impure pour une autre raison: l’animal digère ses aliments en deux temps, en réabsorbant ses crottes de la première digestion.

Dans l’art roman, la capture du lièvre symbolise le paganisme vaincu, tandis que dans l’art gothique, le lièvre représente l’un des péchés capitaux, à savoir la luxure. Pour pouvoir supplanter la tradition païenne, le christianisme a parfois dû composer avec elle, afin de mieux lutter contre elle. C’est ainsi que les deux croyances se sont mêlées. Par exemple Pâques, fête de la Résurrection du Christ pour les uns, fête de la déesse Easter pour les autres. En anglais, on dit du reste toujours «Easter» pour Pâques et en Allemagne «Ostern»! De là, probablement, la tradition d’offrir des œufs à Pâques et un lapin ou plutôt… un lièvre en chocolat !

http://www.lagruyere.ch/archives/2004/04.02.24/magazine.htm

Pâques… lièvre… & lune…

Le lièvre de Pâques

À Pâques, les chrétiens fêtent la résurrection du Christ.

Dans la tradition païenne, le lièvre était l’animal sacré des déesses de la fécondité et de la fertilité (Vénus, déesse romaine, Ostara [ou Eostre ou Easter], déesse teutonique). Les cérémonies se déroulaient au printemps.

Les deux croyances se sont superposées, toutes deux célébrant le renouveau, la croissance, la prospérité. Du culte païen, il nous reste le symbole : le lièvre… qui est devenu le lièvre de Pâques.

Lièvre et lune

« Lièvres et lapins sont lunaires, parce qu’ils dorment le jour et gambadent la nuit, parce qu’ils savent, à l’instar de la lune, apparaître et disparaître avec le silence et l’efficacité des ombres, […] »

(extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont])

Lièvre (ou lapin) et lune sont souvent associés : ainsi, le lièvre est-il souvent considéré comme une manifestation de la lune.

La lune est parfois considérée comme le logis de trois lièvres ou lapins (les trois taches lunaires) et une comptine reprend ceci :

J’ai vu dans la lune

trois petits lapins

qui mangeaient des prunes

en buvant du vin

tout plein.

« Quand il n’est pas la lune elle-même, le lapin ou le lièvre est son complice ou son proche parent. Il ne peut pas être son époux, car il faudrait pour cela qu’ils possèdent une nature contraire ; mais il est son frère ou son amant […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont]).

http://ossiane.blog.lemonde.fr/2006/04/16/2006_04_volute/

Ostara

Le mois d’avril porte, chez les anciens germains, le nom de mois d’Ostara. Ce nom apparaît encore dans les dénominations actuelles de la fête de Pâques en Angleterre (Easter) et allemande (Ostern). Ostara est en réalité une ancienne divinité à la fois du printemps et de l’aurore. Le printemps étant l’aurore de l’année. Nous sommes en fait là face à une très ancienne fête indo-européenne célébrée à l’équinoxe de printemps, période où les jours deviennent de plus en plus longs, raccourcissant de ce fait les heures consacrées à l’obscurité hivernale, et où en quelque sorte la nouvelle année renaît au monde, comme il en est ainsi, à chaque aube du jour, pour le soleil invaincu. L’étymologie nous permet d’attester notre interprétation : chez tous les peuples indo-européens, on retrouve un terme proche d’Ostara pour désigner l’Aurore (ushas chez les Indiens, aurora chez les Latins, eos chez les Grecs, ustra chez les Slaves, etc…). Les peuples indo-européens ont tous une déesse de l’aurore ou du printemps. Symbolisant le printemps, la déesse Ostara met donc un terme à l’hiver ; symbolisant aussi l’Aurore, elle permet au soleil de supplanter la nuit.

Le lièvre est l’animal favori d’Ostara. Pas étonnant qu’il soit omniprésent dans les fêtes pascales. Dans maints récits populaires, il fait office de guide du chasseur qui doit rejoindre une jeune femme – manifestation de la déesse – vivant au pied d’un arbre et dispensatrice de cadeaux. Le lièvre se retrouve dans de nombreuses légendes et comptines enfantines. Ses représentations abondent dans l’art pictural et architectural.

En pays germanique, c’est lui qui souvent apporte les œufs de Pâques. On dit même qu’il les pond ! Cet œuf, que nos ancêtres décoraient avec minutie, était à l’origine plutôt peint en rouge, couleur associée au printemps. Mais cet œuf symbolise aussi l’éternité et la fécondité de la vie et surtout d’une vie qui semble s’auto générer. C’est pourquoi l’œuf faisait l’objet d’un culte au moment de l’équinoxe de printemps. D’où son assimilation naturelle par la christianisme qui l’associe à la résurrection du Christ. On notera également le fait que l’œuf, dans les traditions indo-européennes, était considéré comme étant le principe à l’origine de toute chose.

Ferg in Devenir n°12

http://genevieveetlesgarcons.hautetfort.com/archive/2006/04/04/ostara.html

LE LIÈVRE

D’après : http://racines.traditions2.free.fr/begrue/index.htm

Cet animal “qui gambade le jour et dort la nuit” a une particularité : « Il naît les yeux ouverts et de ce fait il est initié aux Mystères° et joue un grand rôle dans la magie* et la médecine populaire. » De plus il est “changeant” (de pelage) et lunatique comme l’astre dans le visage duquel certains peuples pensent le voir se dessiner en lieu et place de notre “Homme de la Lune” :

Très prolifique, notre Jeannot lapin est un symbole* de fécondité et pour cela il représente la Terre Mère, la Triple Déesse, Luna/ Diana/ Dana/ Nana/ Hécate/ Artio ou Artémis Phoebe. Comme Elle, il est sacré*, depuis la Grèce des Pélasges jusqu’à la Grande-Bretagne et aux Pays Baltes, et sa chasse est interdite, taboue, sauf le 1° Mai où elle est ritualisée !

Un emblème de cette fécondité est la patte de lapin, symbole phallique s’il en est, et dont on a des traces depuis le sixième siècle AEC. On peut sans doute lui rapprocher cette coutume : « La peau du jeune lièvre dans laquelle on place de l’armoise séchée sert à fabriquer la “jarretière du voyageur” qui permet de se déplacer avec autant de rapidité22 que l’animal. » Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, Laffont Bouquins 95.

Si le Lapin “pond” les oeufs de Pâques chez les Germains, c’est parce qu’il est la Déesse Mère/ Lune qui précède le lever de la Soleil et que, pour Ostara/ Aurore, il pond l’Œuf du Monde à l’occasion de la renaissance de la nature” (cf. Cygne et Grue, supra). Il s’agit probablement là d’un rite* résiduel venu de la Grande Dispersion des Indo-Européens*, de cette époque où nos ancêtres suivaient le cri “gru-gruou” de la grue couronnée lors du Grand Hiver Fimbulvetter, à la recherche de la Soleil cachée par les cendres volcaniques de la Grande Éruption (cf. notre art. Déluges*)…

Car ce n’est pas tout : les Allemands appellent le lièvre Hase, phoniquement bien près de Ase*… qui est le nom du Mage* nordique23 ! Cette “Grande Oreille” qu’on retrouve jusque dans les églises est celle du petit dieu gallo-romain Auribus, ou celle de la Déesse Mère “aux Oreilles” qui doit “prêter l’oreille aux supplications”, puis celle du Dieu Fils breton qui tel un “ravi” de Provence trône sur les genoux de sa Vierge Mère* et c’est aussi celle de notre hypothétique saint Oyand de Grenoble…

Et ce “Dieu Fils” nous amène à remarquer que ce “lapin fou de mars” dont il est question dans Alice au pays des merveilles (de Lewis Caroll) pourrait bien figurer ce jour supplémentaire qu’on ajoute à l’année tous les quatre ans, entre février et mars…

Chez les Celtes : Comme le lapin vit sous terre, nos ancêtres le croyaient en relation avec le monde des morts et des “dieux inférieurs” (“l’enfer” annwn), aussi ils ne mangeaient par la chair de leur animal sacré*, leurs lointains et éburovices cousin du Moyen Orient, les Ebro/ Hébreux non plus d’ailleurs. Est-ce en rapport avec le fait que sa chair donne des crises de rhumatismes et qu’elle peut même être létale pour les personnes âgées ?

En Chine : le lièvre est le préparateur de la “drogue d’immortalité” qui était peut-être faite de “son fiel utilisé par leurs forgerons pour la fonte des épées” (Jean Chevalier, op. cit.). Il est aussi chez eux le symbole du printemps…

Au Japon : le lapin Usagi est le symbole de la longévité (…sexuelle?)

Au Moyen Âge : il est encore le symbole de la Terre Mère qu’on voit sur la tapisserie de la Dame à la Licorne*, et il est celui de la Terre (des Ases-Hases) pour les alchimistes.

L’action de l’Église : Mais notre Jeannot Lapin est devenu “sorcier” par la grâce (?) de l’Église qui voulut l’éliminer (quel vilain mot !) et le remplacer par Marie.

Cependant la tradition des oeufs rouges offerts par la jeune fille à celui qui va être autorisé à la courtiser (cf. les Fêtes* provençales païennes de la Sainte Baume), en prélude à la hiérogamie rituelle des Fêtes du 1° Mai, perdurait néanmoins comme tous les rites* fondamentaux : il fallut donc “coloniser” celui-ci et ce ne fut pas sans peine :

On peut en effet s’interroger sur la nécessité qu’on les cloches – les anciens “tambours d’airain” des pépiniéristes atlantes* – d’aller à Rome pour y faire leurs Pâques et de pondre des oeufs, tout particulièrement lorsqu’elles en reviennent ! Preuves incontestables d’une difficile “colonisation” du mythe* de la renaissance et de la fécondité printanières, indéracinable et toujours… renaissant ! Mais, “faisant d’une pierre deux coups”, on colonisa dans la foulée l’archaïque cloche des Frisons elle-même !

Dans le tarot de Wirth, sur la “lame” attribuée à Orion qui lutte, tel Héraklès massue en main à dextre et à senestre contre le cataclysme, la toison en “bouclier”, en pardalide, on peut voir un lièvre chthonien à ses pieds, le signe astrologique* du Taureau y figure aussi : souvenirs de son origine boréenne ?…

Dans le Folklore : Le lièvre est devenu Hare en Angleterre : un nom du Diable* (curieuse homophonie avec notre “pauvre Hère…)

En Dordogne, c’est le lièvre qui convoque les sorciers* pour leurs “esbats”, lesquels sont appelés sabbats par l’Eglise* qui inventa nombre d’histoires de Diables* qui “hantent” nos recueils folkloriques. Mais, on y trouve quelquefois… matière à décrypter24 :

« Dans la Manche, des lièvres ferrés (cloutés)n, qu’on entendait courir sur les ponts (bifrost)n ou à proximité des rocailles (Rokr, Tour)n, gardaient des trésors (les Pommes d’Or)n. » Ces Vikings de Normandie sont visiblement restés plus proches de notre vieille coutume !

Cette chanson populaire, citée par J.-P.. Ronecker dans son excellent Bestiaire, Fabuleux appartient à la tradition des rites érotiques des “sorcières” de la Veille de Mai ou Nuit de Walpurgis, et l’on peut en conclure qu’il est ici question de l’ancêtre de la rituelle Chasse à Courre au Renard qui s’est conservée en Angleterre25 (Ah, si les écolos-pastèques étaient un peu moins incultes).

En occitan ou appelle notre lièvre “lebra” (prononcer “lébro”) et il est l’objet d’une Bourrée montagnarde : “Ay vist lou loup, lou lébro et lou rénard dansa(r)”. Les Bretons “gallo” ont aussi conservé une danse du même genre qui le remémore.

Le folklore espagnol des superstitions perpétue l’interdit de la consommation du lièvre en prétendant que : « la femme enceinte qui en mange perdra son bébé ou il dormira les yeux ouverts (ce qui est effrayant)n. » E. Mozzani, op. cit.

Dicton des Alpes : “Quand le lièvre blanc sort le matin, La neige s’alourdit le soir !”

http://gouteursdelievre.ifrance.com/sitesinteressants.htm

Voici Pâques. Un lièvre de massepain me tourne le dos, sur le comptoir d'une pâtisserie. Dans sa hotte, des oeufs de toutes les couleurs. Oh! Le pâtissier n'a rien inventé. Le lièvre vient de la nuit des temps. Du temps des Celtes et des Germains. C'est lui qui menait le Dieu solaire, à la déesse Ostara. La déesse de l'Est, de l'Aurore, du Printemps. Chut ! Elle dort encore. C'est une vierge lunaire. Elle dort, jusqu'à l'Equinoxe. Le seul jour de rencontre, de la lune et du soleil. Il est temps qu'elle s'éveille, qu'elle donne la vie, que la terre donne des fleurs et des fruits. L'oeuf est le symbole de la fer-tilité, de l'abondance de la renaissance. L'oeuf, c'est la vie prête à éclore, prête à éclater! La coutume d'offrir des oeufs, remonte à nos ancêtres Celtes. Ostara endormie, c'est la Belle au Bois Dormant éveillée d'un baiser au front, par le Prince Charmant. Apprenons à connaître, le fil rouge qui remonte tout droit, du lièvre de massepain à nos ancêtres indo-européens.

http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_23/Edito_0498.htm

L'Equinoxe de printemps / Alban Eiler / Jour de la Dame, 20 mars

(Celtique, Latine, Nordique, Wiccane, ... généralisée)

Il s'agit d'une des fêtes solaire. Le jour et la nuit sont en balance. Le froid commence à s'en aller, le temps des chaleurs va arriver. Les labours et les premières semailles vont se faire et la pousse de ce qui a été ou s'est semé à l'automne commence. La nature commence laisse réapparaître la vie végétale.

C'est aussi le moment de purifier son intérieur de ce qui s'y est accumulé pendant l'hivers.

Il est temps du grand ménage de printemps, on se débarrasse de ce qui n'a plus de raison d'être pour commencer la belle saison sur un bon pied.

Une pratique nordique est que la maîtresse de maison après avoir vidé son intérieur de ce qui n'avait plus rien à y faire et avoir nettoyé son intérieur se tenait sur le pas de la porte avec deux balais, de l'un, elle chasse les influences néfastes et de l'autre fait entrer la bonne chance.

Dans de nombreuse traditions, le symbole par excellence de l'équinoxe de printemps est l'oeuf. Cela a plusieures explications qui se superposent. L'une est que l'oeuf est une représentation de la vie cachée qui s'apprête à apparaître, ainsi les plantes qui étaient dans la terre sous forme de graines se commencent à pousser. L'autre principale explication est que ces traditions considèrent le monde comme issu d'un oeuf (de serpent ou d'oiseau céleste), ce que certains appellent l'oeuf cosmique, dont toute vie est issue. On trouve enfin qu'il s'agit de la période de ponte de certaines espèces d'oiseaux, comme les eiders dont les Norrois étaient friands pour leurs oeufs et les plumes de leurs nids.

On retrouve ainsi le fait de préparer des oeufs décorés pour cette occasion pour les offrir comme voeux de prospérité. Ce sont les ancêtres de nos oeufs en chocolat modernes.

Du point de vue agraire, on trouve les fêtes des semailles qui pousseront très vite. On retrouvait jusqu'à il n'y a pas si longtemps des fêtes des semailles ou des labours dans les campagnes. Il était parfois de coutume de semer quelques graines près de sa porte d'entrée pour apporter la prospérité à la maisons en même temps que la pousse des champs.

C'est aussi le moment de l'agnelage. On retrouve donc le sacrifice d'agneaux sans tâches de l'année précédente dans de nombreuses traditions, entre autres chez les peuples sémites pour le prospérité et la fécondité des tribus et des troupeaux, mais aussi chez les Grecs dans le culte de Dyonisos, puis chez les Romains pour Bacchus.

Alban Eiler signifie « la Lumière de la Terre », les Celtes y sonnaient des cloches pour annoncer l'arrivée du printemps, réveiller la terre et chasser l'hiver.

Le sixième mois lunaire de la tradition Hellénique est Anthesterion (l'équinoxe de printemps), consacré à Dionysos. Il est considéré (sauf à Athènes) comme le premier mois du printemps et du renouveau. La pleine lune est consacrée à Poseidon.

La fête d'Anthesteria, dans l'honneur de Dionysos, Hermès et Hécate, commence le 11ème jour. C'est une fête des fleurs, de la nouvelle vendange et de l'identification aux ancêtres avec un banquet des morts centré autour de Dionysos Limnaios (des marais).

Le 11ème jour, Pithoigia, est l'Ouverture des récipients.

Le 12ème jour, Khoes, le Banquet.

Au coucher du soleil du 13ème jour on célébrait Hieros Gamos, le mariage sacré de Dionysos avec Basilinna, Dionysos étant représenté par le grand prètre, l'Arkhon Basileus. C'est aussi Khutroi (le jour des marmites), consacré au culte des morts : on offre des récipients contenant des légumes mélangés à Hermès Psychopompe (le guide dans l'au-delà) car ce jour là les esprits des morts errent librement.

Fête d'Ostara / Eostre, première pleine lune suivant l'équinoxe de printemps

(Germanique, Wiccane)

Il s'agit d'une fête lunaire, bien que celle-ci soit souvent transposée sur l'équinoxe. De nombreux groupes réunissent ces deux célébrations en une seule, leurs principes étant proches.

Ostara est une déesse germanique de la fertilité (aussi connue sous son nom saxon de Eostre), elle est associée au renouveau. Elle est la vierge de printemps qui apporte les bourgeons et les premières fleurs en parcourant la nature.

Un fort symbole de cette fête est le lapin ou le lièvre. Cela s'explique par le fait que les jeunes lapins font leurs premières sorties, hors du terrier. De même, le lapin est considéré comme un animal lunaire dans la tradition germanique, un lapin vivant sur la lune.

Pour ceux qui considèrent cette fête comme bien séparée de l'équinoxe (qui devient surtout une fête agraire), l'oeuf est aussi une symbolique de la célébration d'Ostara.

Il est à noter que dans le contexte wiccan, la célébration régulière de cette fête est ramenée sur l'équinoxe, mais la pleine lune est quand même célébrée en tant qu'esbat.

http://www.lapf.fr/calendrier.php#ostara

EASTRE / EOSTRE / ISTRE / OESTAR / OSTARA

Nom anglo-saxon de la déesse de la Fertilité et du Printemps des peuples germaniques, issu de la racine austrôn signifiant "aube".

Cette déesse de la Nature avait sa fête au Printemps, vers le 21 mars (le jour de l'équinoce vernal). Le lièvre était son animal totem et il fut peu à peu supplanté par le lapin dans la tradition, elle était parfois dépeinte avec une tête de lièvre.

C'est elle qui donna son nom à la fête de Pâques, Easter en anglais (Ostern en allemand) et à la tradition des lapins et oeufs de Pâques. Cet animal symbolise l'abondance, la prolifération, la vie et le renouveau (tout comme l'oeuf, qui est le plus vieux et le plus universel symbole de vie et de renaissance).

Avril était le mois dédié à la déesse. Elle symbolisait également le lever du soleil d'où son nom, de la même origine qu'öst et east (est).

http://harter.audrey.free.fr/site%20mythologie%20celtique/lexiqueE1.htm