3 -la fête votive
La fête votive est tenue par les jeunes du village, atteignant leur 17 ou 18 ème anniversaire dans le but essentiel de se payer un voyage .
La fête a lieu dans la rue principale puis, le soir, au " pré de la tour " .
Dés l'aube , le pick - up installée dans la cordonnerie de M.COMBES ( le Milou ) envoie dans les puissants haut - parleurs , accrochés aux façades les " tubes " de l'époque ( java bleue , mon amant de st jean , le petit vin blanc ... et des bourrées .
A la sortie de la messe ( allongée par une interminable procession autour du village ) c'est la vente des cartons numérotés promettant de gagner une délicieuse fougasse du " Frégade " , attribuée par une roue confectionnée, je crois, par Marcel Maurin à base d'une roue de vélo , de clous et de baleines de corset
Vient ensuite , au Bleymard et à St Jean , la distribution des fameuses fougasses à bord d'un camion (de l'Albert ou de l'Henri ) puissamment sonorisé et conduit - sans permis- par l'un d'entre nous .
L'après -midi et jusqu'à très tard dans la nuit , c'est " le pré de la tour "qui tient la vedette . Seuls le plancher pour le danseurs le pick-up parfois l'orchestre musette sont " importés ", le reste : buvette (couverte), stands divers ...sont confectionnés par les 5 à 6 copains en charge de la fête . Comment ? : des piquets enfoncés dans le sol, des bâches ,des cordes, des clous et surtout des " croutes " de scierie, le tout fourni, pour l'essentiel par le Marius PONS ( le Marius de l'auousel ) .
L'animation comprend également un concours de quilles et de pétanque , sous " mamé-jeanne " ainsi qu une course de vélo autour du village systématiquement gagnée par le Roger SAVAJOLS .
L' affluence est record et bon enfant,le pastis, le " rivesalte " et autre petits vins blancs coulent à flot .
Parfois pour nous aider à augmenter la recette, car il faut bien l'avouer notre entreprise était pour une large part, à but lucratif un quarteron de " vieux ", déguisés en encore plus anciens, organisent une bourrée .( cf photo ci -dessus )
Lors d'une mémorable fête ( 1947 0u 1948 ) les organisateurs firent appel à mon cousin Joseph pour jouer "le fakir" et augmenter quelque peu le recette ( cf plus loin au chapitre "Répapiades " )