Dans ces pays qui connaissent parfois des situations économiques, politiques et sanitaires instables, une meilleure éducation peut être une vraie solution. Lors de mon voyage, j'ai remarqué que beaucoup d'enfants n'allaient pas à l'école et que, lorsque qu'ils s'y rendaient, ça avait l'air parfois assez informel et peu qualitatif. Pourtant, l'article 28 de la Convention des droits de l'enfant affirme que chaque enfant a droit à l'éducation et à des possibilités d'apprentissage de qualité. Au-delà de mes premières impressions, peut-on dire que ces droits sont respectés aujourd'hui ? C'est ce que nous allons voir à travers les deux premiers points qui abordent le fonctionnement du système scolaire en Asie du Sud-Est et l'impact du système politique sur celui-ci. Par ailleurs, j'ai été impressionnée par le nombre d'enfants moines dans ces pays. Cette vie monastique peut-elle être une solution à la non-scolarisation ? Nous tenterons de répondre à cette question dans le dernier point. Enfin, j'ai abordé ce sujet avec tous les jeunes ou adultes que j'ai pu rencontrer là-bas afin d'inspirer ce chapitre. J'ai par exemple retranscrit un entretien avec un jeune birman à ce sujet. Alors si vous voulez en savoir un peu plus et découvrir à quoi ressemble la vie d'écolier d'Asie du Sud-Est, vous êtes au bon endroit !

Parcours scolaire

En Asie du Sud-Est, 4.15% des enfants ayant l’âge d’aller dans l’enseignement primaire ne sont pas scolarisés. Les 95% autres ne bénéficient pas pour autant d’une éducation idéale. Même si celle-ci tend vers une amélioration, ce domaine présente encore beaucoup de lacunes. De plus, l’analphabétisme est encore fort présent. En effet, il concerne un quart de la population des plus de 15 ans au Myanmar, un cinquième au Cambodge, 16% au Laos et enfin, 6% en Thaïlande. 49


Comme en Europe, l’enseignement primaire débute vers l’âge de six ans et se termine plus ou moins entre 9 et 11 ans. L’enseignement primaire est souvent gratuit et obligatoire. Il reste cependant des enfants qui n’accèdent pas à ces enseignements, soit environ 7.5% au Laos, 10% au Cambodge et seulement 2% pour la Thaïlande et le Myanmar. 50 Ces chiffres est visible sur le graphique ci-dessous représentant les jeunes non-scolarisés, différenciant les filles et les garçons. On constate que, comme dans beaucoup de domaines, les filles ont moins accès à ces enseignements, sauf pour l’école secondaire supérieure qui en compte davantage.


Le nombre élevé d’enfants non-scolarisés est dû non-seulement au fait que l’école est souvent peut accessible, que ce soit en termes de distance par rapport au domicile pour les enfants habitant en campagne, ou en termes de temps ou de coût pour les jeunes qui doivent aider leurs parents peu aisés. 51


Ensuite, le secondaire commence entre 10 et 12 ans, selon les pays et se termine à 17 ans sauf au Myanmar où il se termine à 15 ans. Cependant, peu d’enfants vont au-delà de l’école primaire car, en plus de devoir investir de l’argent dans des études qui ne sont pas toujours gratuites, l’enfant est une main d'œuvre nécessaire à la vie familiale. Même si une éducation plus poussée est certainement plus prometteuse pour le futur, les parents ne pensent pas au long terme et sont dans la nécessité de subvenir aux besoins fondamentaux pour lesquels ils demandent l’aide de leurs enfants. En 2014, au Myanmar, un enfant sur cinq âgé de 10 à 17 ans travaillait au lieu de se rendre à l’école, ce qui représente environ 1.7 million de jeunes. Aussi, beaucoup d'entre eux ne terminent pas leurs années à l’école secondaire. Ainsi, en 2018, seulement 74 % des adolescents cambodgiens et 72 % Laotiens inscrits dans l’enseignement secondaire ont atteint la dernière année, contre 93% en Belgique.52 53 54


Enfin, les études supérieures sont encore plus difficiles d’accès. Tout d’abord parce qu’elles se trouvent souvent dans les grandes villes. Pour des jeunes habitant à la campagne, il faut donc, en plus d’avoir l’argent pour financer l’école et pouvoir être dispensé de travail dans la famille, trouver un logement. Les plus chanceux ont de la famille près de l’université, chez qui ils peuvent loger le temps des études mais ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde. La Thaïlande est de nouveau plus évoluée à ce niveau. En effet, si 50% des jeunes thaïlandais accèdent à des études supérieures, ce qui correspond plus au moins à la Belgique, ce n’est donc pas encore le cas de la plupart des autres pays de l’Asie du Sud-Est où cela ne concerne souvent pas plus de 18% des jeunes. Ceux qui ne connaissent pas de difficultés financières ou pratiques vont d’ailleurs parfois étudier en Thaïlande ou aller jusqu’en Europe ou en Amérique pour avoir accès à des études plus prometteuses.55 56


Globalement, le système éducatif est très strict. La plupart des écoles obligent le port d’un uniforme qui coûte pourtant cher. Aussi, l’apprentissage « par cœur » est fort utilisé au détriment du développement de l’esprit critique. Saïta qui a été interviewée pour ce travail raconte par exemple que les enfants au Laos ont appris à compter jusqu’à dix, mais ne sauraient pas dire le nombre qui se situe entre un et trois. D’ailleurs, contrairement à l’Europe où le programme prévoit l’écriture de thèses ou lettres d’opinion, les jeunes ne sont ici jamais amenés à donner leur avis et encore moins à remettre en question le propos d’un professeur. Ils n’apprennent donc pas à réfléchir par eux-mêmes et à développer le sens de la critique, ce qui peut s’avérer un problème dans leur vie future. En pratique, les horaires ou matières sont semblables à celles des écoles européennes. 57

Plusieurs jeunes birmans interviewés dans le cadre de ce travail disent ne pas aimer l’école car ils doivent rester assis à écouter, écrire et répéter par cœur ce que les professeurs disent. Ils ne se sentent donc pas libres.

Au Myanmar, comme l'illustre cette image, certaines écoles vont d’ailleurs jusqu’à répéter tous les matins pendant une heure des chants officiels avec tous les élèves pour préparer l’éventuelle venue du gouvernement dans leur école. A l’opposé, certaines écoles laotiennes paraissent beaucoup plus souples, peut-être même un peu trop. De fait, on voit les élèves en train de jouer dehors en pleine heure de cours. Il n’est pas rare également que les professeurs ne donnent pas certaines heures prévues dans l’horaire, déjà réduit.

Même si les gouvernements tentent de faire un effort pour l’éducation notamment en Birmanie avec la venue d’Aan San Suu Kyi, le budget consacré à l’éducation ne correspond pas aux besoins des jeunes. En effet, il représente moins de 2% du PIB au Cambodge où l’éducation devient pourtant un des thèmes prônés par la campagne électorale. D’ailleurs, les professeurs sont pour la plupart mal payés alors qu'ils doivent parfois gérer des classes avec un nombre d'élèves conséquent. 58

Dans les écoles primaires publiques du Cambodge, par exemple, on compte 43 élèves par enseignant. 59 On remarque également un grand fossé créé par la différence d’éducation au sein des écoles privées par rapport aux écoles publiques. La plupart des jeunes vont dans des établissements publics qui sont soit gratuits, soit peu coûteux. Les écoles privées, quant à elles, sont réservées aux plus riches et bénéficient plus souvent d’une meilleure éducation. Au Laos, le prix est d’environ 30 euros par mois, une somme conséquente pour la plupart des habitants. Par ailleurs, les jeunes qui en ont les moyens vont souvent également dans des écoles spécialisées pour apprendre l’anglais en parascolaire.60

Enfin, les bâtiments et équipements mis à disposition peuvent parfois être très sommaires. Certaines écoles ne disposent même pas de source d’eau potable ou encore de toilettes. D’autres manquent d’objets essentiels tels que cahiers, stylos… Par ailleurs, dans une époque où le numérique prend de plus en plus de place, notamment avec la pandémie du coronavirus, beaucoup d’élèves n’ont pas accès à internet ou à un matériel informatique acceptable, ce qui ne fait qu’augmenter les lacunes de l’enseignement. 61 62

Un système politique peu favorable

De plus, on peut noter que de nombreux pays d’Asie du Sud-Est ont ou ont eu une situation politique peu favorable qui influence encore aujourd’hui l’éducation des enfants. Le but de ce point n’est pas de détailler la situation de chaque pays mais plutôt de donner quelques exemples des lacunes du système, passées ou présentes, qui impactent sur l’enseignement.


Au Laos, par exemple, le gouvernement communiste est assez extrémiste et accorde trop peu d’attention et de liberté à l’éducation. Premièrement, construire une école sous le contrôle de ces autorités est un projet fastidieux qui n’est pas toujours accordé mais aussi, les professeurs sont obligés de suivre les livres officiels car les sources d’apprentissage externes sont interdites. De plus, la liberté d’expression et du savoir est également fort réduite par le gouvernement qui cherche à maintenir une forme de contrôle. Ainsi, il serait interdit de publier ou d’écrire un témoignage parlant du passé historique du pays, qui n’est d’ailleurs pas enseigné dans les écoles. Les jeunes ne connaissent donc pas l’histoire de leur propre peuple. 63


En outre, il y a seulement 45 ans, le Cambodge connaissait un terrible génocide mené par un mouvement communiste extrémiste. En seulement 3 ans, on estime qu’un quart de la population cambodgienne est décédée, dont de nombreux enfants. Ceux-ci étaient endoctrinés par le régime khmer rouge qui utilisait les jeunes encore naïfs et sans mémoire pour bâtir une nouvelle société. Énormément d’enfants étaient ainsi séparés de leurs familles et de toutes valeurs humaines. On les privait d’éducation en leur apprenant des doctrines affreuses comme considérer le parti sa famille et haïr la sienne. Les enfants étaient amenés dans des camps d’entrainements militaires où ils vivaient dans des conditions de vie atroces, victimes de malnutrition, maladies, violences, entrainements physiques jusqu’à l’épuisement et punitions sévères allant parfois jusqu’à la torture ou à l’exécution. Certains devaient même tuer au risque de se faire eux-mêmes tuer s’ils ne respectaient pas la consigne.

Les quelques survivants qui ont réussi à fuir ou à survivre jusqu’à l’arrivée des Vietnamiens se retrouvèrent pour la plupart sans famille et sans repères après avoir vécu un traumatisme qui les hantera toute leur vie. De nombreuses études faites sur ces survivants démontrent en effet que les symptômes post-traumatiques sont nombreux. Cela peut bien sûr affecter indirectement les enfants et la descendance de ces victimes. Certains de ces enfants ont grandi dans un climat de peur, subissant les conséquences économiques et psychologiques de ce génocide. L’impact sur l’éducation est encore évident aujourd’hui. En effet, la plupart des apports intellectuels du pays ont été détruits. Le Cambodge a donc trop peu de professeurs, de livres et de savoirs à disposition des élèves. 64 65 66 67


Enfin, certaines minorités ne bénéficient pas d’un accès à l’éducation au même titre que les autres. C’est le cas des Rohingyas, une minorité birmane rejetée par le pays. Beaucoup d'entre eux ont dû fuir vers le Bangladesh afin d'éviter les différentes formes de violences et d'inégalités qu'ils subissaient. Selon l’ONU, cela concerne actuellement plus de 683 000 enfants réfugiés maintenant dans des camps surpeuplés. Là, étant donné qu’ils restent à priori de manière provisoire, le gouvernement bangladais ne leur accorde pas la possibilité d’être scolarisés en dehors des camps qui ne disposent que de structures très informelles. Les organisations humanitaires ne peuvent d’ailleurs même pas enseigner le programme bangladais car le pays souhaite un retour rapide de ces enfants dans leur pays d’origine. Ainsi, bien que l’enseignement chez les jeunes s’améliore notamment grâce aux actions de l’Unicef, on peut constater qu’en 2019, 97 % de ces enfants réfugiés âgés de 15 à 18 ans ne bénéficiaient d’aucune forme de scolarisation. 68 69 70

Comme beaucoup d’autres impactés par la situation de leur pays, ces milliers d’enfants n’ont donc pas accès au droit fondamental de l’apprentissage. Pour conclure ce point, voici l’extrait du témoignage d’un jeune réfugié rohingyas, interviewé par Human Right Watch : “Education is a basic human right. But today, why do we have not this right. Are we not human?” 71


Les enfants moines, une solution ?

Le bouddhisme est fort implanté dans l’Asie du Sud-Est. Ce mode de vie commence dès le plus jeune âge. Le Laos, par exemple, compte plus de 20 608 moines et novices répartis dans 4 860 monastères. La Birmanie, quant à elle, abrite quelque 500 000 moines et nonnes !

Dans cette région, tous les citoyens sont moines au moins une ou deux fois dans leur vie, que ce soit pour une semaine ou plusieurs années. Souvent, la motivation spirituelle est relativement mise de côté au profit de l’aspect pratique puisque les jeunes sont logés et sustentés gratuitement. Cela fait donc une bouche de moins à nourrir pour la famille et du travail en moins pour l’enfant. Il arrive parfois que l’enfant lui-même décide d’être moine mais c’est souvent une décision des parents. En plus de la gratuité, le fait d’avoir un enfant moine permet, selon leur croyance, à la famille d’être protégée grâce aux prières du moine novice.


La vie de moine est rythmée par plusieurs rituels tout au long de la journée. Par exemple, une quête nommée le « Tak Bat », pratiquée notamment au Laos, a lieu tous les matins dès cinq heures. Là, les moines de tous âges sillonnent, avec leurs paniers de bambou, les rues où attendent silencieusement les villageois qui leur donnent à chacun une poignée de riz qui constituera leur déjeuner. Le reste de la journée se répartit entre apprentissages, prières et tâches quotidiennes. Ils bénéficient, en effet, d’une éducation scolaire gratuite où ils apprennent les matières essentielles tel que l’anglais, les mathématiques, l’écriture, etc. En plus de cela, on enseigne à l’enfant les valeurs bouddhistes et la lecture des textes sacrés. La nuit, ils dorment la plupart du temps dans un temple qui leur est attribué. Nuit qui sera d’ailleurs interrompue par diverses prières. 72


Enfin, le statut de moine est bien vu par la société puisqu’ils sont considérés comme des protecteurs. Généralement, une cérémonie marque l’entrée d’un enfant dans sa vie monastique. Au Laos, celle-ci s’appelle le Pabbajjā. Le jeune sera alors lavé et rasé. Il deviendra un moine novice et devra suivre dix règles essentielles à la vie monastique. Il est toutefois intéressant de noter qu’au-delà de ces engagements, les jeunes moines restent des ados comme les autres. Il n’est donc par rare de les voir avec leur GSM sur les réseaux sociaux, contrairement à l’image que l’on pourrait avoir d’eux. 73

Pour conclure ce point, on peut donc dire que ce système monastique favorise l’éducation puisqu’il permet à l’enfant, en plus d’être imprégné de leur religion, d’accéder à une forme d’enseignement gratuite, valorisée et accessible.


Retour sur les droits de l’enfant et actions mises en place

Pour conclure, on peut dire que l’article 28 de la convention des droits de l’enfant qui stipule que « Les États parties reconnaissent le droit de l'enfant à l'éducation, et en particulier, en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des chances » n’est pas totalement respecté dans les pays abordés. En effet, nombreux sont les enfants qui n’ont pas accès à l’école ou à un enseignement de qualité. L’égalité des chances n’est pas non plus assurée comme le confirme le SEA-PLM 2019 (The Southeast Asia Primary Learning Metrics ) qui affirme que les enfants issus de milieux plus riches ont un meilleur taux de réussite, tandis que les plus défavorisés souffrent d'un manque d'opportunités. 74 75

Toutefois, comme pour les autres points, on constate une vraie volonté d’amélioration. En effet, de plus en plus de nouvelles lois favorisant ce domaine voient le jour. Par exemple, le Cambodge a mis au point un plan stratégique de l’éducation 2019-2023 visant à établir une base solide pour l’éducation dès 2030. Au Laos, le nombre d’années de scolarité gratuite est récemment passé de cinq à neuf. Dans ce pays et dans d’autres également, on prévoit aussi d’investir davantage dans l’éducation de la petite enfance. En Thaïlande, le « 15 Years Free Education with Quality Policy » qui a débuté en 2009 a étendu l’enseignement gratuit à quinze ans et a pour but d’aider, notamment financièrement, les enfants défavorisés. Beaucoup d’associations agissent également dans ce domaine. On peut citer par exemple « Enfant du Mékong » qui fonctionne grâce à un principe de parrainage qui a par exemple permis en 2019 à 22 800 enfants d'Asie du Sud-Est d'accéder à l'éducation. 76 77 78 79 80

Une éducation de qualité est donc un droit primordial puisqu’il permet à l’enfant d’avoir les mêmes chances que les autres, de développer des savoirs et un esprit critique et d’avoir plus d’opportunités professionnelles dans sa vie future. Si ce point s’améliore dans la région et partout dans le monde en général, il ne faut toutefois pas se relâcher et continuer à mener des actions pour permettre un meilleur avenir pour les jeunes de demain !



Notes de bas de page

49 Institut des statistiques de l’Unesco, ONU, Données pour les Objectifs de développement durable, consulté le 17-02-2021 sur http://uis.unesco.org/fr/country/kh


50 ibid


51 UNESCO Office Bangkok and Regional Bureau for Education in Asia and the Pacific, Situation analysis of out-of-school children in nine southeast Asian countries book, publié en 2017 et consulté le 17-02-2021 sur Situation analysis of out-of-school children in nine southeast Asian countries - UNESCO Bibliothèque Numérique


52 United Nations Development Programme, Human Development Report, Survival rate to the last grade of lower secondary general education, consulté le 17-02-2021 sur http://hdr.undp.org/en/indicators/177706


53 Xiavier Pavie, Le plan stratégique de l’éducation au Myanmar, mis en ligne le 22-11- 2017 sur et consulté le 17-02-2021 sur http://blog.educpros.fr/singapore-ed-lines/2017/11/22/le-plan-strategique-de-leducation-au-myanmar/


54 Unicef, Myanmar, Education-Ensuring all children attend school and develop to their full potential, consulté le 17-02-2021 sur https://www.unicef.org/myanmar/education


55 Human Development Report, opcit


56 Stabel, la Belgique en chiffres, niveau d’instruciton, 258-03-2020, consulté le 02-03-2021 sur https://statbel.fgov.be/fr/themes/emploi-formation/formation-et-enseignement/niveau dinstruction#:~:text=A%20ce%20moment%2C%2047%2C5,40%2C7%20%25%20en%202018.


57 Entretient oral avec Saïta, Fraco-laotienne bénévole à l’orphelinat de Luang Prabang, février 2020


58 Education International, Cambodge: l’éducation devient un thème prédominant de la campagne électorale, publié le 27-07-2017 et consulté le 17-02-2021 sur https://www.ei-ie.org/fr/detail/15921/cambodge-l%E2%80%99%C3%A9ducation-devient-un-th%C3%A8me-pr%C3%A9dominant-de-la-campagne-%C3%A9lectorale


59 Open Develoment Cambodia, « Education and training” publié le 3-04-2028 sur https://opendevelopmentcambodia.net/topics/education-and-training/#ref-97076-3 et consulté le 21-05-2021


60 David Hutt, Confronting Southeast Asia’s Big Education Challenge, mis en ligne le 10-10-2019 et consulté le 17-02-2021 sur https://thediplomat.com/2019/10/confronting-southeast-asias-big-education-challenge/


61 Nuurrinati Jalli, Lack of internet access in Southeast Asia poses challenges for students to study online amid Covid-19 pandemic consulté le 13-05-2021 sur https://theconversation.com/lack-of-internet-access-in-southeast-asia-poses-challenges-for-students-to-study-online-amid-covid-19-pandemic-133787


62 David Hutt, opcit


63 Entretien avec Saïta, opcit

64 Education international, Cambodge : l’éducation devient un thème prédominant de la campagne électorale, publié le 27-07-2018 sur https://www.ei-ie.org/fr/detail/15921/cambodge-l%E2%80%99%C3%A9ducation-devient-un-th%C3%A8me-pr%C3%A9dominant-de-la-campagne %C3%A9lectorale et consulté le 27-02-2021

65 Delbrouck Barbara, Jeunes camarades khmers rouges, victimes avant d’être bourreaux » sur http://www.apres-genocidecambodge.com/index.php?option=com_content&view=article&id=56&Itemid=16&dcdf8914d8e18b58fa711d2fb251e4c6=124943bc53e36a2c1721685dac226122 et consulté le 21-03-21


66 Katherine Gruspier, et Michael S. Pollanen, “Forensic Legacy of the Khmer Rouge: The Cambodian Genocide

” publié le 01-10-2017 sur https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6474568/


67 Khouth Sophak Chakrya, “CMAC destroys more than 36,000 mines, UXOs in 2019” publié le 26-12-2019 sur https://www.phnompenhpost.com/national/cmac-destroys-more-36000-mines-uxos-2019 et consulté le 29-03-21


68 Human Right Watch, « Are we Not Human? “ denial of Education for Rohingya Refugee Children in Banglasesh, full report. Publié en 2019 et disponible sur Denial of Education for Rohingya Refugee Children in Bangladesh | HRW, consulté le 27-02-2021


69 Unicef, Myanamar, Education. Consulté le 27-02-2021 sur https://www.unicef.org/myanmar/education


70 Unicef, « Beyond survival rohingya refugee children in bangladesh want to learn” rapport publié en aout 2019 et consulté sur https://www.unicef.be/sites/default/files/2020-08/UN0336024-1.pdf le 30-03-21


71 HRW français, “Bangladesh: les enfants réfugiés rohingyas non scolarisés », vidéo publié sur youtube le 3-12-2019 et vue le 27-02-2021 sur https://youtu.be/bhGXJnnmDLA


72 Interview du birman Stefan sur l’éducation, voir annexe


73 Obadia, Lionel. « Liberté et religion, liberté de religion chez l'enfant en contexte bouddhiste : regards croisés entre l'Asie et l'Europe », Société, droit et religion, vol. numéro 3, no. 1, 2013 consulté le 28-02-2021 sur https://www.cairn.info/revue-societe-droit-et-religion-2013-1-page-223.htm


74 Convention relative aux droits de l’enfant, 1989 consultée le 28-02-2021 sur https://www.right-to-education.org/sites/right-to-education.org/files/resource-attachments/CDE_1989_FR.pdf


75 UNICEF, “Children from disadvantaged backgrounds in Southeast Asia doing worse in primary school than their peers” publié le 01-2-2020 et consulté le 28-02-2021 sur https://www.unicef.org/eap/press-releases/children-disadvantaged-backgrounds-southeast-asia-doing-worse-primary-school-their


76 Ministry of education, youth and sport, education strategic plan 2019-2023 consulté le 28-02-2021 sur https://www.moeys.gov.kh/index.php/en/policies-and-strategies/3206.html#.YDvA-2j0k2w


77 Nation Unies des droits de l’homme, Le Comité des droits de l'enfant examine le rapport de la République démocratique populaire lao consulté le 28-02-2021 sur HCDH | Le Comité des droits de l'enfant examine le rapport de la République démocratique populaire lao (ohchr.org)


78 UNICEF, Public Expenditure Tracking Survey (PETS) on the 15-Year Free Education Program_ Kingdom of Thailand , consulté le 28-02-2021


79 UNESCO Office Bangkok and Regional Bureau for Education in Asia and the Pacific opcit p 25


80 Enfant du Mékong, "Nos impacts en chiffres" sur https://www.unicef.org/reports/convention-rights-child-crossroads-2019




Bibliographie